Ecologie Humaine : le témoignage d'une étudiante (05/11/2013)

Lu sur la newsletter d'"Ecologie Humaine" :

J'ai choisi d'être "étudiante Ecologie Humaine" !

    L’on a beaucoup parlé de nous, les « jeunes », toute l’année passée, comme la génération qui s’est levée, réveillée, qui s’est dressée et se dresse encore contre les injustices faites à la personne humaine. Pourquoi ce focus sur la jeunesse ? Parce que comme on le dit communément, à 20 ans, 25 ans, lorsqu’on est étudiant, « on a la vie devant nous » (mais qui sait ?), parce que nous avons cette capacité à être attirés, animés, par les grands projets, les grands idéaux. Parce que nous nous sentons la force et l’enthousiasme de mener de grands combats, de servir de grandes causes. Tout ceci est vrai. Et désormais, nous sommes surtout nombreux à être animés par un désir d’engagement, par des choix devenus prioritaires : prendre soin de l’homme, tout l’homme et tout homme, comme mesure de toutes choses. Vivre l’écologie humaine.. 

    Etudiante ? Ecologie humaine ? De quoi parle-t-on ?

Vivre l’écologie humaine, placer l’homme au cœur de ses décisions, voilà un état d’esprit, une philosophie qui prend un sens particulièrement riche au moment des études, qui correspondent à l’âge des choix de vie. Etant étudiante en Ecole de commerce, je ne peux me dérober devant des questions cruciales et passionnantes comme le respect de la personne en entreprise, les conditions de travail, le sens de mon futur métier, les valeurs que j’estime non-négociables… Est-ce que j’accepterais de travailler 60 heures par semaine, si j’ai la possibilité de ne pas le faire ? Pourrai-je choisir un travail qui ne respecte pas la dignité de la personne, directement ou indirectement ?

    Mais l’écologie humaine est loin d’être une idée éthérée : ce qui m’a conduite à suivre de près la naissance du Courant pour une écologie humaine, c’est la ferme volonté exprimée par les initiateurs de revisiter, de réinvestir tous les domaines de la société. Quelle ambition, et quelle justesse ! Chacun commence autour de lui, là où il est, tous secteurs confondus, tous âges, toutes professions, tous états de vie confondus. Le champ d’action est immense. Pour une étudiante, cela prend des formes multiples, qui vont de mes décisions pour l’avenir, aux gestes et aux travaux du quotidien : maîtriser mon emploi du temps pour éviter des horaires de travail insensés et précipités ; choisir (ou du moins cibler) des travaux de groupes pertinents et en cohérence avec mon mode de vie ; choisir (voire fonder) une association d’école qui soit animée par les principes fondateurs de l’écologie humaine ; et enfin, point-clé selon moi, l’occupation de mon temps libre : est-ce que je le passe intégralement derrière mon ordinateur ou au téléphone, pour tromper l’ennui ? Ou est-ce que je décide de proposer mon aide à ma voisine d’immeuble qui est âgée et ne sort plus ? Est-ce que je ne passerais pas dix minutes au lieu de deux, chez tel commerçant que je vois tous les jours et à qui je n’adresse guère plus qu’un vague sourire ? Que puis-je imaginer pour accueillir les étrangers de l’Ecole, qui sont nombreux et peut-être seuls ou intimidés pour certains ? Et si je proposais à mes amis une « alvéole » Ecologie humaine, une action commune ? 

    Rien de grandiose, rien de fulgurant ni de théâtral, seulement la décision personnelle de m’impliquer tous les jours, dans toutes mes actions. L’intime conviction que la personne humaine doit être la mesure de toutes mes actions et doit être au cœur de mes priorités. L’on pourrait parler d’un ‘‘mode de vie Ecologie humaine’’ : avis aux étudiants, avis à vous tous !

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