One of us, ou bien pas ? (30/05/2014)

Sur le blog de l'abbé Christophe Cossement :

One of us, ou bien pas?

« Puisqu’ilone of us logo manque les fonds nécessaires à la recherche en matière de santé, il sera possible d’utiliser de l’argent sale à cette fin, à condition de ne pas savoir d’où provient cet argent et de ne pas pratiquer soi-même les activités de trafic d’êtres humains, d’armes ou de drogue qui procurent ces fonds. » Voilà l’esprit de la réponse que la Commission européenne a adressée à l’initiative « One of us » qui avait recueilli près de 2 millions de signatures dans l’Union européenne.

Les arguments pour refuser que l’embryon humain soit considéré comme l’un de nous

La Commission imagine tous les bénéfices qu’apportera au traitement de nombreuses maladies l’utilisation d’embryons humains. Bien qu’aucun traitement de ce genre ne se profile à l’horizon (j’espère qu’il y en aura qui auront le courage de résister à ces traitements afin de ne pas guérir à n’importe quel prix), on y croit, on s’en convainc par toutes sortes d’incantations, depuis au moins 10 ans, et l’industrie pharmaceutique met la pression qu’il faut.

C’est pourquoi la Commission dit que l’Union peut financer des recherches utilisant des cellules souches provenant de la destruction d’embryons humains, du moment que les chercheurs financés ne les détruisent pas eux-mêmes mais bénéficient de lignées déjà constituées (voir p.4-6 et 29 du rapport ci-joint). C’est ce raisonnement d’autruche qui a valu la phrase introduisant mon article. Mais la Commission dit que c’est responsable et raisonnable…

De la même manière la Commission défend l’intervention de l’Europe dans le financement international de l’avortement, puisque 287 000 femmes sont décédées dans le monde en 2010 des suites d’une grossesse et qu’un moyen de réduire ces décès est d’interrompre les grossesses (p. 10 du rapport). En 2010, 44 000 femmes sont mortes d’un avortement peu sûr, c’est pourquoi il semble important à beaucoup que l’avortement soit accessible partout dans le monde comme chez nous, afin d’obtenir un nombre d’environ 40 à 50  millions d’avortements sécurisés dans le monde chaque année.

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