Communion aux divorcés remariés : un théologien dominicain italien a trouvé la solution (19/10/2015)

p-giovanni-cavalcoli-c2a9-arpatotyn-youtube.jpgLa trouvaille du père Giovanni Cavalcoli, rapportée par le vaticaniste Andrea Tornielli et publiée sur le site « aleteia », s’exprime comme suit : 

Question : Le divorcé ayant contracté une seconde union vit-il dans une condition de péché ? 

Réponse du révérend père :« Le péché est un acte, pas une condition ni un état permanent. Le problème des divorcés remariés tient dans le fait que l’adultère, doublé de la circonstance aggravante du concubinage, est un péché mortel. Le couple, en s’unissant, commet donc un péché mortel, s’il n’y a pas de repentir. Cependant, certaines conditions poussent parfois facilement au péché, puisqu’elles en constituent des occasions presque inévitables, comme dans le cas notamment des divorcés-remariés, qui vivent une union adultère, étant l’un et/ou l’autre, liés par un précédent mariage légitime. »

Ainsi donc, selon cet aimable théologien, l’état de péché n’existe pas, la faute continue non plus (zéro pointé à l’examen de droit pénal) et le fait d’être divorcé-remarié est, si je lis bien, une circonstance atténuante voire absolutoire de chaque acte sexuel peccamineux. C’est bien pratique. Je suppose que c’est pour nous faire rire qu’ « Aleteia » a publié ce raisonnement casuistique dont on peut lire tous les développements ici :  La communion des divorcés-remariés ne relève pas de la doctrine, mais de la « discipline »  

JPSC

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