BELGICATHO

Toute femme qui est poussée à l'avortement par le père, sa famille, la société, l'église luthérienne, … demande l'élimination de son enfant, pas d'un tas de cellules. Ce qu'elle refuse c'est un enfant dont elle craint, à tort, qu'il va lui pourrir la vie. Ce n'est pas un tas de cellules qui va la lui pourrir. Avant d'être coupable, elle est victime. Que celui qui n'a jamais péché, jette le premier la pierre.

Écrit par : Sigismond | 28/08/2016

Effectivement Sigismond, aucune femme ayant avorté ne l'oublie jamais. Ce qui lui pourri la vie c'est son remord et le manque de celui qui n'est plus là. Souffrance torpide quel que soit le soutien qu'elle puisse avoir, quel que déni qu'elle réussisse à construire, poussée à ce déni par le père, son entourage, la société. « Même pas mal ».
Prions donc aussi pour toutes les femmes songeant à l'avortement et pour celles qui l'ont subi. Prions Marie, mais n'oublions pas le soutien quotidien.

Écrit par : Levi | 28/08/2016

FUSION et FISSION. La vie commence par une extraordinaire fusion de deux cellules, un ovule et un spermatozoïde, créant un nouvel être entièrement original. Cette fusion initiale entraînera ensuite une série infinie de fissions, de multiplications par division/reproduction de la première cellule, conservant son patrimoine génétique.
C'est une bombe à hydrogène, déclenchant une série de bombes atomiques. Les deux processus, radicalement différents, sont indispensables et complémentaires dans le développement continu d'un être humain : initiation et développement.
Comment peut-on ne pas respecter la vie en son fragile début?
J-P Lucas

Écrit par : J-P Lucas | 28/08/2016

Peu importe, l'important est de tuer l'amour pour conquérir son autonomie affective et morale.
Blesser et se blesser pour s'endurcir. Trahir le premier pour ne pas être trahi.

L'homme doit être son propre sauveur. Il s'agit comme on nous y invite dans l'initiation à la maîtrise, de relever en nous le "maître intérieur". Et ce relèvement ne pourra se faire que par la violence. Il faut éliminer l'imparfait pour qu'advienne un monde nouveau, qui appartiendra au parfait, à l'élu. Du passé faisons table rase. C'est donc un chemin définitivement élitiste et initiatique, qui implique la mort.
Dans ces conditions que compte l'élimination d'un enfant, d'un vieillard, d'un taré ? Dans ces conditions, pourquoi refuser quelque forme de sexualité que ce soit ?

Écrit par : Hiram | 27/08/2016

Hiram, êtes-vous en train de dire que pour vous l'amour n'existe pas ? Que pour vous, l'enfer c'est les autres ?
Hiram êtes-vous en train de dire que pour vous le plus important, ce qui passe avant tout, c'est la liberté individuelle ? Ou plutôt une fantasmagorie libertaire qui est un déni de l'autre et donc, ipso facto une déni de soi ?
Hiram, êtes-vous en train de dire que au nom de cette fantasmagorie libertaire qui est idéologie et déni de la réalité, il faut être prêt à tuer père et mère ? A moins que ce ne soit tuer le père pour coucher avec la mère ? Ou à l'inverse tuer la mère pour coucher avec le père ?
Hiram, quel folie vous aveugle ? Où allez-vous ? Où nous emmenez-vous ?
Hiram, me permettrez vous de ne pas être parfait sans me mépriser ? Pourrez-vous me me permettre d'être faible pour avoir le bonheur d'être secouru, d'être incomplet pour avoir la joie d'être complété ?

Écrit par : Sigismond | 28/08/2016

Merci Thérèse de votre intervention et de votre correction. Merci de dire que tous les frères ne sont pas comme cela. Je tiens à confirmer que je connais personnellement certains frères qui sont des personnes respectables et d'éminents professionnels et qui ne pratiquent absolument pas le vagabondage sexuel systématique et de principe.

Écrit par : Sigismond | 29/08/2016