Le nouvel évêque de Bruges, "plutôt Danneels et De Kesel que Léonard"... (06/10/2016)

D'après la Libre (ce jour, p. 8) :

"Lode Aerts, (aurait été désigné) évêque plus tôt que prévu (Le choix du pape n’en est pas moins longuement mûri et n’est certainement pas fait par défaut : il nous revient que Lode Aerts figurait bien dans la "terna" - entendez, la liste de trois noms remise à Rome par le nonce apostolique sortant, Mgr Giacinto Berloco. Il semble en fait qu’à l’ombre de la basilique Saint-Pierre, on le gardait encore un peu "en réserve" afin de le nommer comme évêque de… Gand quand Luc Van Looy y aura définitivement tiré sa révérence. C’est que Lode Aerts connaît comme sa poche le diocèse de Gand où il était vicaire épiscopal depuis près d’un quart de siècle, d’abord de Mgr Luysterman puis de Mgr Van Looy. Cela dit, il est évident aussi que le diocèse de Bruges, toujours sous le coup des agissements scandaleux de Roger Vangheluwe, ne fourmillait pas de candidats susceptibles de parachever la remise en ordre entreprise par celui qui préside aujourd’hui à la destinée de l’Eglise belge. Plusieurs candidats potentiels apparaissaient à tort ou à raison proches de l’évêque démis. … L’archevêque Jozef de Kesel a précisé qu’il était "un bon théologien qui communique bien". Il a aussi rendu hommage à ses compétences pastorales qu’il a exercées à bien des niveaux dans l’Eglise et à son expertise dans la gestion d’un diocèse. Mais par dessus tout,"c’est un homme fondamentalement bon qui a un grand cœur et qui est très accessible". Un profil qui ressemble à s’y méprendre à celui que le pape veut pour ses évêques. Plutôt Danneels et De Kesel que Léonard…)"

Et dans "De Tijd", p. 8, le nouvel évêque de Bruges, répondant à la question de savoir s'il appartient au "camp progressiste", affirme ne pas souhaiter renouer avec "l'Eglise d'hier"; il se sent bien dans un "vivre ensemble et une culture moderne et pluraliste"... 

"Op de vraag of hij tot het progressieve kamp behoort, antwoordde Aerts: 'Het is juist dat ik me niet wil identificeren met de kerk van vroeger. Ik ben blij dat ik in een moderne, pluralistische samenleving en cultuur leef. Het is ook in zo'n tijd dat je kunt zien wat het geloof precies vermag.' Aerts vindt dat de kerk nog vooruitgang kan boeken door 'de vrouwen meer verantwoordelijkheid te geven in het instituut kerk'. 'Wat betekent samenleven vandaag de dag?', vroeg Aerts zich nog af. 'Samenleven met anderen betekent zeker niet meer uw mening of uw wil opdringen aan de anderen. We hebben geen monopolie op een project voor de samenleving. Wat het dan wel betekent? Met een open blik naar de wereld kijken en anderen een teken geven dat open, vrij en uitnodigend is. Dat heb ik geleerd door veel met jongeren te werken.')

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