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Secret de la confession. N'importe quoi !

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L'inénarrable agence BELGA dont les dépêches sont reprises intégralement  et servilement par la Libre vient de commettre celle-ci sous le titre : "Le secret de la confession remis en question en cas d'abus sexuel". (La Libre, qui décidément n'en rate pas une, "pimente" cette parution avec la photo en gros plan d'un col romain.)

"Les treize membres de la commission doivent finaliser leur rapport final pour mardi soir. Des discussions ont actuellement lieu au sein de la commission spéciale de la Chambre chargée de se pencher sur les abus sexuels commis au sein de l'Eglise concernant le maintien du secret de la confession. Plusieurs membres estiment qu'un prêtre doit intervenir s'il est informé en confession d'un cas d'abus sexuel."

La suite figure ici.

Remarquons d'abord que la mission officielle de la commission ne limite pas son objet aux "abus commis au sein de l'Eglise" comme cela a été répété sans cesse dans la presse et même sur le site de la présidente de cette commission, Madame Lalieux (PS). On sait d'ailleurs que la dite commission a été amenée à entendre les représentants d'autres milieux (scolaires, sportifs, médicaux, associatifs, etc.)

Voilà à présent que d'après le Morgen (dixit BELGA), des membres de ladite commission voudraient interférer avec quelque chose qui relève de la discipline ecclésiastique et même de la pratique sacramentelle. Un pécheur en aveu dans le cadre de la confession se trouverait face à un ministre du culte qui pourrait être son délateur potentiel! Cela n'a pas de sens et c'est méconnaître totalement le caractère sacré de la confession et du secret qui en fait partie. On peut imaginer qu'un prêtre qui confesse impose à son pénitent d'aller se dénoncer et même lui refuse l'absolution s'il n'y consent pas, mais il est inimaginable que le prêtre aille le dénoncer au commissariat ou au tribunal. Dans des époques de persécution, on a vu des prêtres aller jusqu'au martyre pour ne pas violer le secret de la confession.

Que dirait-on d'un psychologue qui ayant reçu les confidences d'un client irait tout de go en faire part à la police ou à la justice?

Tout cela ne tient pas debout et conduirait simplement les responsables d'actes pédophiles à ne plus aller se confier à quiconque, ni au prêtre, ni au psychologue.

Commentaires

  • Il faudra se battre bec et ongles pour le secret de la confession, comme le font les médecins pour le secret médical. Régulièrement, ce secret médical est d'ailleurs remis en cause à l'instar de celui de la confession?

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