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Quand la catastrophe qui frappe le Japon sert opportunément la "bienpensance verte"

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Je "tombe" par hasard sur une chronique iconoclaste de Sophie Quintin-Adali sur le site "un monde libre"; elle y dénonce l'instrumentalisation de la catastrophe qui vient de frapper le Japon pour servir la propagande verte. Je découvre en même temps dans la presse belge que 750.000 familles belges ont participé le 26 mars dernier à l'opération "Earth Hour". Pour arriver à de tels résultats, il faut que la nouvelle bienpensance verte dispose de relais drôlement efficaces! Il ne s'agit pas, évidemment, de nier l'urgence d'un comportement respectueux à l'égard de la nature mais de refuser une conception totalitaire d'un écologisme qui finit par pointer un index accusateur en direction de l'homme au nom d'une Nature qui cesse d'être d'abord ordonnée à l'existence de l'humanité.

Découvrons cette chronique : "La lutte du Japon à la suite d'une catastrophe naturelle sans précédent a généré un genre odieux de réaction en chaîne verte. En effet, la grande prêtrise du culte de la «Terre Mère» (Gaïa) est de retour, et avec elle la personnification « avataresque » de la planète dans de nombreux articles. . On veut faire peur. La « Terre Mère exige le respect ! ». Cette incantation nous est adressée, nous les parasites humains-consommateurs qui achetons des voitures, utilisons des cafetières électriques et insistons pour nous chauffer pendant les rudes hivers de leur scénario apocalyptique du réchauffement global.

Bien évidemment un débat sain sur la sécurité de l'énergie nucléaire, la préparation aux catastrophes et les sources d'énergie alternatives s’impose. Mais que la catastrophe qui frappe le Japon soit utilisée par certains politiciens et journalistes pour lier la thèse du réchauffement climatique (relookée en « changement climatique ») aux phénomènes géologiques et leurs conséquences nucléaires est honteux. Prétendre que les humains ne prêtent pas attention aux « avertissements » et ont donc déchaîné les pouvoirs destructeurs d'une « mère nature sans pitié » est grotesque dans ce contexte.

A en juger par l'avalanche de commentaires de la classe intellectuelle et politique bien pensante, la très controversée « théorie de Gaïa» de James Lovelock postulant que la terre est un « organisme vivant unique » (et que l’homme tue la planète) a toujours ses adeptes en dehors du mouvement de l’écologie politique profonde (deep ecology). Peu importe que de nombreux scientifiques la considèrent comme un néopaganisme new age, même la bureaucratie de Bruxelles saisit l’occasion de prêcher sa simpliste « vérité verte » en faisant un lien fallacieux entre le changement climatique et le tremblement de terre au Japon. Le 11 Mars, le Comité économique et social européen a publié sur son site Internet une déclaration officielle qui a conclu que « Mère Nature a de nouveau donné un signe »…

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