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Un "printemps sanglant" : des crimes qui n'intéressent personne

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En parcourant la "presse parallèle", on découvre qu'une jeune fille, musulmane, Katia Karen, a été lapidée pour avoir participé à un concours de beauté en Crimée. Il paraît que c'est interdit par la charia. (C'est ICI)

On chercherait en vain, dans nos journaux, la relation de cet assassinat (Asianews), en Irak, à Mossoul : un chrétien orthodoxe, a été tué. L'homme dans le passé avait déjà été victime d'un couple de tentative d'enlèvement avec demande de rançon. La victime était un directeur adjoint d'une cimenterie locale.  Arkan Jihad Yacob était marié et avait quatre enfants.
 
Yacob Arkan Jihad a été tué de sang-froid sur le chemin de son travail, à coups de revolvers. La communauté locale ont assisté aux funérailles de l'homme, qui a eu lieu dans l'après-midi dans la cathédrale orthodoxe syrienne de Mossoul.
 
La communauté chrétienne irakienne nouveau dans le collimateur de la frange fondamentaliste islamique, qui a frappé le 16 mai dernier à Kirkouk. On se souvient, il y a une quinzaine de jours de cet homme enlevé, puis tué et mutilé parce que la famille avait omis de payer les 10 000 dollars de rançon exigés par les ravisseurs (voir Agence Fides, 16/05/2011 Kirkouk jeune chrétien enlevé, torturé et décapité). Depuis des jours, des sources d'AsiaNews en Irak constatent un climat de tension et de peur. Les chrétiens sont victimes d'enlèvements, qui se terminent souvent dans le sang.

Certains vivent le "printemps arabe", les chrétiens vivent au Pakistan, en Irak, en Egypte, au Nigeria et ailleurs un "printemps sanglant".

 

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