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  • Liège : messe pour les 60 ans de prêtrise de Benoît XVI

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     EGLISE DU SAINT-SACREMENT
    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    (face à la statue de Charlemagne)

     

    Messe en l’honneur du Saint-Père Benoît XVI

    à l’occasion de ses soixante ans de vie sacerdotale

     

    untitled st pierre et paul.jpg

    Saints Pierre et Paul (F. Lippi)

     

     

    DIMANCHE 3 JUILLET 2011 À 10 HEURES

    Solennité de la Fête des Saints Pierre et Paul

    MESSE DU PREMIER DIMANCHE DU MOIS

    Grégorien et Polyphonie

     

     

    Missel de 1962

     

    Propre grégorien de la messe «Nunc scio vere»

    Kyriale IV « Cunctipotens genitor Deus» (Xe s.), Credo IV (XVe siècle)

    Motet « Oremus pro Pontifice »

     

     

    PAR LA SCHOLA DU SAINT-SACREMENT

     

    AUX ORGUES, PATRICK WILWERTH

    Professeur au conservatoire de Verviers

     

    Livrets à votre disposition sur la table au fond de l’église pour suivre la messe

     

    < Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64.

    Compte IBAN BE58 0003 2522 9579  BIC BPOTBEB1
    E-mail : sursumcorda@skynet.be. / Site web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com
  • Du nouveau, à la rentrée, à Liège

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    Un nouveau doyen  de  «  Liège Rive Gauche », l’abbé Eric de Beukelaer sera installé par Monseigneur Jousten, évêque de Liège, en l’église Saint-Jacques, le 24 septembre à 16h30.
    Il sera aussi curé de l’Unité pastorale Saint-Lambert-au-cœur-de-Liège.

    Nous félicitons de tout coeur le nouveau doyen et nous nous réjouissons de sa présence rayonnante au coeur de la Cité ardente.

  • A Maastricht : le Heiligdomsvaart du 30 juin au 10 juillet

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    Ad lucem_fmt.jpegcliquer sur l'image pour accéder au site officiel

    Du 30 juin au 10 juillet 2011
    Direction lumière – ad lucem

    Du 30 juin au 10 juillet 2011 inclus la ville de Maastricht sera entièrement sous le signe du ‘Heiligdomsvaart’. Pendant ces 11 jours, qui ont pour thème ‘direction lumière’ de nombreuses activités seront organisées telles que des marches solennelles accompagnées de chants et de prières, des présentations de reliques mais aussi des activités culturelles comme des expositions, de la musique, des films et bien plus encore.

    Une fête historique
    Le ‘Heiligdomsvaart’ est à l'origine une fête de reliques célébrée pendant des siècles autour de la tombe de Saint Servais, le premier évêque de Maastricht qui mourut vers 384. De nombreux pèlerins visitent toujours la basilique de Saint Servais située au Vrijthof et bâtie sur la tombe de ce dernier.

    Evénements religieux
    Le programme religieux qui durera 11 jours commencera le 30 juin 2011 par une cérémonie solennelle près de la Source de Saint Servais dans le quartier de Biesland et sera suivie d'une eucharistie pontificale dans la basilique de Saint Servais au Vrijthof. Dans cette église on peut se recueillir chaque jour pendant une messe, des prières en groupe ou une célébration sur le thème ‘direction lumière’.

    Processions
    Des milliers de visiteurs se complairont des grandes Processions les dimanches 3 et 10 juillet. La présentation des reliques constitue la partie essentielle des Processions. Un spectacle exceptionnel qui a pour but de faire vivre au public une expérience inoubliable.

    Evénements culturels
    En plus des expositions dans les musées de Maastricht, où l'on peut admirer entre autres des objets d'art particuliers religieux on pourra également y découvrir des films, de la musique et du théâtre le tout constituant le programme culturel du ‘Heiligdomsvaart’ de Maastricht 2011.

  • Quand Benoît XVI évoque son ordination

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    C'est sur Zenit : http://www.zenit.org/article-28363?l=french

    A l’occasion du 60e anniversaire de sacerdoce de Benoît XVI, L’Osservatore Romano publie le récit qu’en fait le cardinal Joseph Ratzinger dans son livre autobiographique Ma vie, souvenirs (1927-1977).

    Le 29 juin 1951, à l’âge de 24 ans, Joseph Ratzinger était ordonné prêtre en même temps que son frère aîné Georg Ratzinger à Freising par le cardinal Michael von Faulhaber (1869-1952).

    Voici le récit de Benoît XVI :

    « Nous étions plus de quarante aspirants à répondre adsum à l’appel : « me voici », par une journée d’été radieuse, qui reste dans ma vie un sommet inoubliable. Il ne faut pas être superstitieux ; mais au moment où le vieil archevêque m’imposa les mains, un petit oiseau, sans doute une alouette, s’éleva du maître-autel dans la cathédrale et lança ses trilles en un chant d’allégresse ; ce fut pour moi comme une exhortation d’En-Haut : C’est bien ainsi, tu es sur le bon chemin. Les quatre semaines estivales qui suivirent furent comme une grande fête. Le jour de ma première messe, notre église paroissiale Saint-Oswald brillait de tout son éclat. La joie qui emplit tout l’espace de manière presque tangible, nous entraîna tous de la façon la plus vivante dans une ‘participation active’ au Saint Sacrifice, qui ne nécessitait pas de gestes d’affairement. Nous étions invités à porter la bénédiction de notre première messe dans les maisons et fûmes partout accueillis, même par des personnes totalement inconnues, avec une cordialité inimaginable. J’ai alors pu constater à quel point les hommes attendent le prêtre, la bénédiction qui vient de la force du sacrement. Là, il ne s’agissait pas de ma personne ou de celle de mon frère : qu’aurions-nous bien pu apporter par nous-mêmes, nous les jeunes, à tous ceux que nous rencontrions ? Ils voyaient en nous des hommes mandatés par le Christ et habilités à Le porter aux autres. Et justement parce qu’il ne s’agissait pas de nous, s’instaura très vite une relation amicale ».

    © Cardinal Joseph Ratzinger, Ma vie, souvenirs (1927-1977), Ed. Fayard

  • Une mobilisation contre l'extension de l'euthanasie

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    Des amis nous font parvenir cet appel que nous relayons bien volontiers (en refusant toutefois de nous identifier à un parti) :

    "Alors que nos édiles concoctent vaillamment une Belgique institutionnelle nouvelle, sans l’avis de sa population, d’autres menaces pèsent également sur le devenir de nos enfants et de nos aînés, et ce dans un silence médiatique complet. A ce jour, une proposition de loi visant à autoriser l’euthanasie sur les mineurs de 15 ans et plus, et deux propositions de loi visant à ouvrir l’euthanasie, d’une part aux jeunes et aux enfants, et d’autre part aux personnes démentes et celles plongées dans un état d’inconscience, ont été déposées, respectivement, au Sénat et à la Chambre.
    Si nous ne réagissons pas, en écrivant à nos élus, sénateurs et députés, ces projets risquent de passer comme une lettre à la poste … sans avoir reçu l’aval des électeurs, comme le demande le CDF pour tout projet éthique ! C’est l’avenir de toute une génération qui est en jeu !

    Propositions de loi euthanasie

    Madame, Monsieur le Sénateur,
    Madame, Monsieur le Député,

    J’ai appris avec consternation que des extensions de la loi sur l’euthanasie, avaient été déposées au Sénat/à la Chambre.
    Le sujet me préoccupe fort et je crains que ces nouvelles brèches dans la loi n’étendent les risques à ce que des personnes ne subissent des pressions pour demander l’euthanasie. Ces extensions risquent d’engendrer un stress, un mal-être encore accru pour des personnes qui doivent déjà faire face à leur maladie.
    Il existe des aides pour soulager la douleur, et des soins palliatifs des plus performants, ne pourrions-nous pas encourager et soutenir davantage le développement de ceux-ci, sans contrepartie ? "La manière dont une société prend soin des plus faibles de ses membres témoigne de son degré d’humanité."

    Je fais appel à votre honnêteté et votre courage pour rejeter les articles contraires au respect de l’être humain et pour proposer les alternatives qui associent éthique et progrès scientifiques.

    Confiant(e) dans votre attachement au respect de la dignité et de toute vie humaine, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur le Sénateur, Madame, Monsieur le Député, l'expression de toute ma considération.

    Liens vers les projets de lois en question :
    http://www.lachambre.be/kvvcr/showpage.cfm?section=/flwb&language=fr&rightmenu=right&cfm=ListOneKeyword.cfm?key=0014784&legislat=53&word=EUTHANASIE

    http://www.senate.be/www/?MIval=/index_senate&MENUID=22110&LANG=fr

    Une pétition vient d'être lancée : vous pouvez y accéder en cliquant sur le lien suivant : http://lapetition.be/en-ligne/petition-10102.html

  • Une sérieuse mise en garde adressée aux Européens par Henri Boulad

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    Sur le blog "Christianisme - Nouvel ordre mondial - Islam", le Père Henri Boulad sj, chrétien égyptien d’origine syrienne, Directeur du Centre Culturel Jésuite d'Alexandrie, ancien recteur du Collège des Jésuites au Caire, et ancien vice-président de Caritas Internationalis pour le Monde arabe, exprime ses inquiétudes au sujet de l'évolution de l'Europe et nous met en garde contre la menace qui pèse sur son héritage : "doublement menacé. De l'intérieur car la notion d'un progrès à courte vue, a tendance à engendrer une société matérialiste, hédoniste, égoïste, tentée de s'étourdir par un divertissement perpétuel pour combler le vide qui l'habite. De l'extérieur car du fait de l’évolution démographique qui s’y manifeste, l’Europe s’expose à la situation qui prévaut dans la majorité des 57 pays à majorité musulmane : une liberté religieuse réduite, voire inexistante, une liberté d’expression soumise aux contraintes de la sharia, comme le précise la Déclaration islamique des droits de l’homme du Caire (1990)."

    Et il ajoute :

    "Au nom de la tolérance, l'Europe est en train d'ouvrir ses portes à l’intolérance. Au nom de la démocratie, le risque est de voir vos enfants et petits enfants  vivre dans une société totalement différente où les non-croyants ou croyants en d’autres religions, les dhimmis, auraient moins de droits que ceux de la majorité de la population. Ceci signifierait un retour aux pires moments de la domination religieuse de type médiéval qu'a connu l'Europe dans le passé et dont elle s’est heureusement affranchie.
    Les valeurs européennes conquises de haute lutte après des siècles de combat, l'Europe va-t-elle prendre le risque de les brader par simple effet d’une immigration conduisant à terme à une modification fondamentale de la composition de la société ? Le règne du "politiquement correct" doit-il empêcher de dénoncer ce risque à long terme pour l’Europe ? La diversité est un facteur théorique d’enrichissement mutuel mais l’observation des pays à majorité musulmane montre que la multiculturalité n’a pas vocation à s’y épanouir.  Qu’en sera-t-il, dès lors, de l’Europe et de ses libertés dans quelques décennies ? N’oublions pas ces réflexions lors du débat sur l’adhésion de la Turquie à l’Europe. Comme pour tout organisme, il existe "un seuil de tolérance" au-delà duquel tout corps est menacé d'éclatement, de dissolution, de désintégration. Dans ce contexte, vouloir introduire la Turquie dans l'UE, tient de l'inconscience. Une telle démarche représenterait un véritable suicide pour une Europe qui peine à sauver son identité et ne parvient déjà pas à se construire. La Turquie n'est européenne ni géographiquement, ni historiquement, ni culturellement. Elle a toujours été pour elle un danger et une menace."
    A ce sujet, on consultera utilement des informations préoccupantes en se rendant sur cette page (où il nous est formellement interdit de puiser).
  • Les 60 ans de prêtrise de Benoît XVI

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    Hier, en la fête des saints Pierre et Paul, Benoît XVI fêtait ses soixante ans de sacerdoce. Le site "Benoît et moi" s'est largement fait l'écho du jubilé sacerdotal du pape et on y trouvera tous les détails sur les célébrations et les manifestations de sympathie qui ont eu lieu à cette occasion.

    Lors de la messe célébrée hier, le pape a prononcé une homélie mémorable développant cette parole du Christ : "Je ne vous appelle plus serviteurs, mais amis" (Jean, 15, 15). La traduction française de cette homélie est accessible sur le site du Vatican : http://press.catholica.va/news

    Jean-Marie Guénois, du Figaro, peu suspect de "papolâtrie", rend hommage à ce texte sur "religioblog" en ces termes : "je suis beaucoup plus frappé par l'homélie que Benoît XVI a prononcé ce matin, jour de fête au Vatican, pour la Saint-Pierre et Saint-Paul, et 60° anniversaire de son ordination sacerdotale. A première vue, cela paraît suranné mais le texte est puissant. Pour un prêtre, l'anniversaire de l'ordination sacerdotale est comme un anniversaire de mariage. Respectable. Et aujourd'hui, c'est une sorte de déclaration d'amour pour Dieu que ce pape ose faire publiquement.

    On glorifie, à juste titre la mystique soufie ou bouddhiste et l'on regarde souvent avec dédain la mystique catholique, forcément dépassée, par nature has been. Prendre le temps de lire pourtant, et pourquoi pas, croyant ou non, de méditer, ce sens de Dieu que ce pape essaye de partager.

    Il réfléchit à propos de deux images, celle de l'amitié avec Dieu - qui est un notion typiquement chrétienne car comment être ami de "l'Inconnaisable" ? - et celle du vin... Oui, du vin, comme "fruit de la vigne", méditation sur la lenteur de la vie et l'approfondissement qui l'accompagne, à travers les joies et les souffrances."

    Les catholiques du monde entier étaient invités à s'unir aux intentions du pape à l'occasion de ses soixante ans de prêtrise, notamment en organisant des adorations eucharistiques de 60 heures. Peut-être cela a-t-il été fait chez nous même si nous ne trouvons guère de traces d'organisations de ce type dans nos médias ?

  • Désacralisation à Namur : l’église Saint-Jacques, nouveau lieu commercial

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    art_152148.jpgC’est annoncé sur le site du diocèse : « Bien connue des Namurois, puisqu’elle se trouve en plein cœur du centre ville, l’église Saint-Jacques vient d’être vendue à des promoteurs immobiliers. Ainsi, ce lieu de passage obligé vers Saint-Jacques de Compostelle est sur le point d’être transformé en… boutique.

    « L’église Saint Jacques, ancien relais sur le chemin du pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle, a été construite en 1757 par les Frères de la Miséricorde. Ceux-ci, établis à Namur, se consacrèrent aux plus démunis de l’époque et plus particulièrement en veillant sur les derniers moments des condamnés à mort. Il est à souligner que cet endroit s’est très vite choisi une vocation d’accueil vers les plus défavorisés et ce, de tout temps. Que ce soient les pèlerins, qui au Moyen Age y trouvaient refuge pour la nuit, soldats blessés ou malades à partir du XIV°s., victimes d’épidémies, condamnés à mort, pauvres passants ou enfants trouvés. Tous ont trouvé à cet endroit, le réconfort et les soins qui leur étaient refusés ailleurs. »

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  • Répondre à l'intolérable par l'intolérable ?

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    C'est l'incontournable revue de presse de genethique.org qui relaie les propos de Fabrice Hadjadj tenus dans la Croix à propos de l'euthanasie.

    Alors que le premier Congrès francophone d'accompagnement et de soins palliatifs commence aujourd'hui, mardi 28 juin 2011 à Lyon, La Croix interroge le philosophe Fabrice Hadjadj sur la question de l'euthanasie, dont certains réclament la légalisation en France au nom de la "dignité" de chacun (Cf. Synthèse de presse du 20/06/11).

    Il y a bien sûr un "droit de mourir dans la dignité", souligne Fabrice Hadjadj, mais il faut d'abord se demander : "qu'est-ce que la dignité ?" Utilisé "à toutes les sauces", le terme de "dignité" en vient à être vidé de son sens. Fabrice Hadjadj se dit "frappé par l'idée selon laquelle chacun serait seul juge de sa propre dignité. Comme si le sentiment de ma dignité ne dépendait nullement du regard des autres, comme si je pouvais être entièrement détaché de ceux qui m'entourent". La dignité est livrée à tous les caprices dès lors qu'elle est rendue totalement subjective : il est en effet "très facile de susciter chez quelqu'un le sentiment qu'il n'est plus "digne". [...] Imaginez une grand-mère souffrante ou un jeune homme paralysé, il est facile de les laisser penser qu’ils sont un poids et les pousser à demander qu’on les aide à mourir". Un danger d'autant plus grand dans une société gouvernée par l'efficience et le jeunisme. Légaliser l'euthanasie ne peut aboutir qu'à l'élimination des plus vulnérables et fragiles car en oubliant que la dignité humaine est inconditionnelle, il devient aisé d'extorquer des demandes de mort aux plus souffrants.

    Les partisans de l'euthanasie évoquent la liberté de chacun pour justifier une pratique légale de celle-ci. Or, "quelle est la réalité du libre arbitre quand on souffre et qu’on est exclu, quand on n’a plus sa place ?" La volonté de la personne qui demande à mourir étant submergée par la douleur, peut-on "considérer qu'une demande ainsi arrachée est le signe d'une liberté lucide ?" En outre, l'objet de la demande vise la douleur et non l'élimination de soi-même : "on ne demande pas à être supprimé soi-même, mais que la douleur soit supprimée, ou du moins rendue supportable". Du côté du médecin qui aurait à euthanasier quelqu'un, la liberté n'est pas respectée non plus. Il serait doublement aliéné : en tant qu'homme, et en tant que médecin, le but de la médecine étant de soigner et non de tuer.

    Si des personnes meurent encore dans des conditions déplorables en France, "on ne répond pas à l'intolérable par l'intolérable - en légalisant la mise à mort!", explique Fabrice Hadjadj. L'enjeu réel est ici de "supprimer les conditions de cet intolérable", ce qui passe par le développement de la recherche médicale pour combattre la douleur physique, la lutte contre l'acharnement thérapeutique, et surtout le soulagement de la douleur morale, car "c'est là la plus grande douleur : l'isolement, la désocialisation, la perte de sens..."

    Le temps passé auprès d'un plus faible, d'un souffrant, est considéré comme "contre-productif" dans notre société de l'efficience, pourtant, "il nous ramène à l'essentiel". Certaines sociétés traditionnelles plaçait justement le mourant au centre de la vie du village "parce qu’il était perçu comme un éclaireur, alors que nous, bien au contraire, nous parquons les mourants pour ne pas les voir".

    Nous avons pourtant toujours le choix, rappelle Fabrice Hadjadj, qui voit dans le développement des soins palliatifs et les initiatives de solidarité à l'égard des plus vulnérables, la capacité de l'homme d'expérimenter son être propre, comme être de communion. Dans les débats sur la mort, la société doit avoir l'ambition de faire surgir les questions fondamentales du sens de la vie et de la spécificité humaine.

  • Bannir la différence sexuelle à l'école ?

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    Dans sa synthèse de presse du 28 juin, genethique.org nous apprend que :

    "Une école maternelle suédoise veut déconstruire les genres masculin et féminin. L’école maternelle "Egalia", financé par le contribuable, a ouvert il y un an. Regroupant 33 enfants âgés de 1 à 6 ans, elle illustre la manière dont la Suède entend instaurer une "égalité des sexes" dès le plus jeune âge. "La société attend que les filles soient féminines, gentilles et jolies, et que les garçons soient virils, forts et sociables, affirme une jeune institutrice de l’école, "Egalia" est une formidable opportunité pour leur permettre d’être ce qu’ils veulent vraiment".

    Tout dans l’école est pensé pour qu’aucune différenciation sexuelle ne soit faites par les enfants, de l’emplacement des jouets au choix des contes. Ainsi, au lieu d’entendre les histoires de "Cendrillon" ou "Blanche-neige", contenant trop de "stéréotypes hétérosexuels", ils peuvent écouter l’histoire de deux girafes de même sexe tentant d’adopter un œuf de crocodile. Leurs enseignants bannissent de leur langage toute référence masculine ou féminine, y compris dans l’emploi des pronoms "lui" ou "elle", qu'ils n'emploient jamais. Ils sont pour cela assistés de "pédagogues du genre" qui les aide à identifier dans leur langage et leur comportement des stéréotypes hétérosexuels.

    Jay Belsky, psychologue spécialisé de l’enfance à l’université de Californie, s’interroge sur une telle application du gender à l’école maternelle : "Les sortes de choses que les garçons aiment faire, courir, prendre un bâton pour jouer au chevalier, sera bientôt désapprouvé. La pire application de la neutralité des sexes conduit à émasculer la masculinité".

    Egalia est la seule école de ce type ouverte en Suède. Si la liste d’attente pour y entrer semble s’allonger, certains parents craignent qu’elle n’aille trop loin, considérant que cette "obsession" à effacer les "rôles" de genre rend leur enfants confus et ne leur permet pas d’être préparé à affronter le monde extérieur."

  • Russie : contrecarrer les décisions de la Cour européenne des droits de l’homme ?

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    cour-europeenne.jpgSur « Nouvelles de France » Pierre de Bellerive commente l’information selon laquelle Alexandre Torchine, président par intérim du Conseil de la Fédération, a présenté un texte prévoyant que les arrêts de la CEDH condamnant la Russie ne seront appliqués que si la Cour constitutionnelle russe les juge conformes à la Constitution. En d’autres termes la Constitution pourrait, à l’avenir, venir contrecarrer les décisions de la CEDH.

    Primauté de la constitution sur les traités ?

    Pierre de Bellerive évoque a ce propos la théorie selon laquelle les Etats s’accorderaient à respecter une pyramide des normes, la pyramide kelsenienne. Cette dernière fait primer la constitution sur les traités, les traités sur la loi et la loi sur les règlements.

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  • La Pologne se prépare-t-elle à voter une loi historique contre l'avortement ?

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    La Pologne va voter un projet de loi historique interdisant tous les avortements après une campagne massive de la base :

    VARSOVIE, Pologne, 28 juin 2011 (LifeSiteNews.com) - Après avoir dissimulé la chose durant des mois aux médias anglophones, les organisateurs d'un énorme campagne populaire en faveur de la vie en Pologne ont fait savoir à LifeSiteNews.com que les parlementaires de ce pays se préparent à se prononcer cette semaine une projet de loi historique qui assurerait la protection totale des enfants dans l'utérus à partir du moment de la conception.

    Les organisateurs ont dit à LSN qu'ils craignaient que si la nouvelle avait éclaté dans le monde anglophone, les puissances étrangères favorables à l'avortement auraient injecté des fonds dans le pays pour s'opposer à leur mobilisation populaire.

    Les législateurs du Parlement polonais vont voter cette semaine sur un projet de loi visant à interdire tous les avortements dans le pays.

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