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26 août 1978 : le sourire d'un pape qui ne devait illuminer le monde et l'Eglise que 33 jours

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07_36j_i_63_semaine_36_2008_page_3.jpgNous avons été marqués par cet épisode bref : l'élection d'Albino Luciani le 26 août 1978 et sa disparition trente jours plus tard.

Lors d'une émission récente, sur France Inter en avril dernier, la question de sa disparition troublante a été à nouveau soulevée malgré la version officielle de l'accident cardiaque imposée à l'époque par "l'entourage" du pape. Certains évoquent sa détermination à faire le ménage dans les affaires financières du Vatican qui aurait déterminé certains hommes à se débarrasser de lui; d'autres insistent sur la ligne on ne peut plus traditionnelle du pape qui dérangeait les ultras de la réforme conciliaire...


"Jean-Paul Ier a-t-il été assassiné ? La question ressurgit régulièrement. Et encore tout récemment avec la nouvelle édition très documentée de l’ouvrage du journaliste britannique David Yallop, "Le Pape doit mourir !" Si Yallop répond positivement à la question, il faut, pour être tout à fait impartial, relever que d’autres auteurs ont contredit cette thèse. Même s’il faut aussi observer qu’ils ont parfois été conseillés indirectement ou pas par le Vatican.
En effet, pour l’Eglise, il n’a jamais été question d’assassinat. Jean-Paul Ier est décédé de mort naturelle, sans doute d’un infarctus du myocarde. Mais, médicalement impossible d’en dire plus puisque le Vatican a refusé que la dépouille papale soit autopsiée. Je signale simplement que les tenants de la mort naturelle ont prétendu que Jean-Paul Ier était un homme malade tandis que les autres, dont son médecin personnel, ont affirmé que cet homme de 66 ans jouissait d’une excellente santé.
Dans la première partie de cet entretien, Monsieur X a mis en évidence que le Pape avait l’intention de procéder à une véritable réorganisation de la hiérarchie vaticane. Car il était bien placé pour savoir que l’Institut pour les Œuvres de religion, autrement dit la Banque du Vatican dirigée par Mgr Marcinkus, s’était laissée aller à se compromettre dans des opérations financières douteuses. En particulier avec un banquier sicilien, Michele Sindona, très proche de la mafia et, on l’apprendra plus tard, de la Loge P2 de Licio Gelli.
Jean-Paul Ier était donc décidé à faire le ménage. Et certains grands personnages avaient tout à craindre. Mais pour autant, ces gens-là sont-ils passés à l’acte et se sont-ils réellement débarrassés d’un Pape qui n’a donc pu régner que 33 jours ?
" http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/nouvel-article-29863

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