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Non, les évangiles ne sont pas le fruit de rédactions tardives

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"...les Evangiles ont été écrits en hébreu, ils “collent” aux évènements, ils rapportent des paroles et des faits contrôlables directement par ces témoins encore vivants, sur les lieux même où ils se sont passés. Ce ne sont donc pas des compositions suspectes du point de vue historique, elles n'ont pas été soumises à ces longues manipulations de la communauté croyante dont parle l'exégèse aujourd'hui dominante. Il s'agit au contraire de documents historiques, presque de chroniques, de toute première main : et par conséquent leur niveau de crédibilité s'élève d'un coup, les certitudes de la foi viennent s'appuyer sur des confirmations historiques”.

Si on tient la datation qui jusqu'à présent est reconnue presque partout, Marc aurait été composé vers l'an 70, date cruciale parce que c'est celle de la destruction de Jérusalem par les Romains, avec en conséquence la disparition définitive de ce monde hébreu qui avait été celui de Jésus et de ses premiers disciples ; Matthieu et Luc auraient été composés entre 80 et 90 ; Jean à la fin du siècle (quelqu'un s'est avancé même jusqu'à parler de 170…).

A travers des considérations qu'ici la place empêche d'exposer, le savant solitaire (l(abbé Carmignac) enfermé dans son ermitage parisien proposait cette datation : Marc n'a pas été écrit postérieurement à 42-45 et ce serait Saint Pierre lui-même qui l'aurait écrit, même si l'Evangile a pris le nom de son traducteur grec, peut-être par un acte d'humilité de la part du chef des Apôtres. Matthieu aurait été écrit vers l'an 50 et Luc peu après, en grec, mais en utilisant des documents écrits en hébreu.

Voir l'intégralité de cet hommage rendu à l'abbé Carmignac, spécialiste des manuscrits de la Mer Morte, sur le site de notre amie : http://benoit-et-moi.fr/ete2011/0455009f1b06c3101/0455009f700775202.html

Commentaires

  • Les Manuscrits de la Mer Morte -Qumran

    Un monastère essénien fut construit à Qumran au 2e siècle avant J.C. Avant sa destruction par les Romains, en 68 après J.C., la bibliothèque fut cachée dans une grotte. Celle-ci à été découverte en 1947 par un berger palestinien. Des centaines de manuscrits ont été ainsi retrouvés. Selon certains experts chargés d'étudier les manuscrits, un des textes retrouvés pourrait être un passage de l'Evangile selon saint Marc.

    En 1963, Jean Carmignac, exégète français, entreprend de traduire l'Evangile de Marc à partir du grec (dans sa version la plus ancienne) vers l'hébreux (tel que les manuscrits de Qumran nous le livrent). En transposant, mot par mot, il obtient très rapidement une version tout à fait cohérente et, qui plus est, conservant l'ordre des mots requis par la grammaire hébraïque. Il arrive à la conclusion que l'original de Marc (et plus tard il montrera la même chose pour Matthieu) ne pouvait pas avoir été rédigé en grec, mais en hébreux, la version grecque que nous possédons étant une traduction de l'original. Cette découverte a pour conséquence de faire remonter encore plus loin la rédaction des Evangiles de Marc et de Matthieu. Il est à noter que les travaux de Carmignac ont été bannis du monde de la critique biblique, sans jamais avoir été réfutés sur le terrain scientifique. Le fruit de vingt années de recherches est contenu dans son livre La naissance des Evangiles synoptiques.

  • Cette étude et sa publicité constituent un point crucial pour ce qui est de la défense et de la crédibilité de la foi catholique. En effet nous, chrétiens catholiques, avons été sommés d'adopter les conclusions des études protestantes "la fameuse démythologisation" et la redoutable césure entre le "J"sus" prépascal et le "Christ" post-pascal...Il n'en suffisait pas plus pour vider la foi chrétienne catholique "qui est la seule véritable chrétienne" de tout contenu et n'en faire plus qu'une espèce de spéculation allégorique en forçant la référence hélenistique et, ensuite, en nous référant au fond religieux commun de l'humanité "drewerman". La posture était donc idéologique sous couvert de rationalité, de scientificité et de maturité...Il conviendrait de faire droit aux apports des mystiques tels que Sainte Catherine de Sienne, Maria Valtorta, Marthe Robin...Je conseille vivement le livre commis par le Saint Père lorsqu'il n'était encore que préfet de la Congrégation de la foi "Jésus de Nazareth"

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