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Un nouvel abus clérical découvert par Christian Laporte

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laporte_jpg_h170_jpg_280.jpgCommentant aujourd’hui un livre paru, voici peu, aux éditions « Fidélité », le journaliste titre dans la « Libre » de ce jour : « Mgr Léonard s’en prend au Parlement » et poursuit :

« L’archevêque veut inciter les chrétiens à mieux se défendre en politique. Ce n’est qu’un livre de 117 pages mais "Agir en chrétien dans sa vie et dans le monde" de Mgr Léonard va à coup sûr (re)susciter des débats passionnés (…)

Jeudi, Mgr Léonard présentait la version flamande à Malines. Son objectif ? "Montrer qu’une morale attentive à la loi naturelle, soit laïque ou catholique, embrasse toutes les dimensions de l’existence. Car la vie morale est dynamisée par la recherche inlassable du bonheur et habitée par l’espérance."

 

« L’auteur y aborde 11 thèmes, démarrant des enjeux relatifs à l’environnement large (la création, la spiritualité, la politique, l’économie, la paix, l’art et l’éducation) avant d’évoquer les enjeux familiaux (la sexualité, la fécondité, la famille) et de conclure par la prière. Une réflexion de haut vol marquée du sceau de sa pensée. Or dans le chapitre politique, il déplore "les nombreux abus commis actuellement en matière de démocratie parlementaire" . Selon lui, "le Parlement s’attribue le droit de décider par vote majoritaire du sens de la sexualité, de la différence du masculin et du féminin, de la signification du mot mariage, du rapport métaphysique de l’être humain à la finitude et à la mort, de la qualité des embryons méritant ou non d’être respectés, etc." .

« Mgr Léonard s’en prend aussi à "la politique européenne si bureaucratique et si mercantile". Pour l’archevêque, il y a "urgence que des hommes et des femmes aux convictions chrétiennes fortes s’engagent dans la politique à tous niveaux" . Ils doivent être "solides" "car des oui et des non seront nécessaires dans des matières essentielles où la dignité de l’homme est directement en jeu" .

« Sa conclusion ? "Dans une société séculière et pluraliste, les chrétiens doivent pouvoir exprimer leurs convictions fortes car ce serait une grave erreur de les exclure de la vie publique, comme si seuls les athées et les agnostiques avaient droit à la parole." Dès lors, "un ordre politique correct dépend de l’engagement de tous quelles que soient leurs convictions pour une loi naturelle précédant métaphysiquement toute loi positive. Sans le sens d’une transcendance, le danger nous guette d’une démocratie arrogante, estimant qu’un vote suffit à fonder le droit" .  C’est ici : Mgr Léonard s’en prend au Parlement

Oufti, comme on dit à Liège, l’inquisiteur Laporte a découvert un nouveau chef d’accusation pour condamner Mgr Léonard au bûcher : dans ce livre paru voici deux mois (fin octobre 2011) et dont « La Libre » nous apprend que la version néerlandaise vient de sortir de presse, l’Ogre de Malines s’en serait donc pris  au Parlement et, pour faire bonne mesure sans doute, aux institutions européennes. Au grand scandale des chaisières progressistes, l’archevêque a en effet nié le dogme selon lequel un vote parlementaire suffit à fonder le droit et il a prétendu que la politique européenne était bureaucratique et mercantile.  Anathema sit !

« Belgicatho » est heureux de pouvoir apporter une nouvelle pièce au dossier en révélant que le prévenu Léonard a des complices, notamment un certain Ratzinger (qui est vraisemblablement le cerveau de la conspiration).

En 2005 déjà ce dernier écrivait, dans un ouvrage à livrer à la main du bourreau :

« La majorité ne peut être le principe ultime : il existe des valeurs qu’aucune majorité n’a le droit d’abolir. Il est donc urgent de compléter le tableau des valeurs fondamentales d’une société moderne et de démythifier celles qui furent altérées, transformées en mythes. Au cours de ma discussion avec le philosophe Flores d’Arcais [ndlr. professeur à la « Sapienza », l’université laïque de Rome] ce point précisément fut débattu : le principe du consensus a ses limites. Le philosophe ne pouvait nier l’existence de valeurs qui n’avaient pas à être mises en discussion, fût-ce par la majorité. Mais lesquelles ? Devant ce problème, le modérateur de la discussion, Gad Lerner [ndlr : un écrivain juif , collaborateur de la RAI et à la Reppublica] demanda : pourquoi ne pas prendre comme critère le Décalogue ? De fait, le Décalogue n’appartient pas exclusivement aux juifs et aux chrétiens. Il est la très haute expression de la raison morale ; comme tel, il rejoint largement la sagesse des autres grandes cultures. Se référer, de façon nouvelle, au Décalogue pourrait s’avérer essentiel pour la guérison de la raison, et donner un nouvel élan à la « recta ratio ».

De façon tout aussi claire, apparaît ce que la foi peut apporter à une bonne politique : elle ne se substitue pas à la raison, mais elle peut contribuer à la mise en évidence  des valeurs fondamentales. La foi, concrètement vécue, leur donne un crédit tel qu’elles finissent par dispenser à la raison lumière et santé ». C’est dans « l’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain », éd. Saint Augustin, avril 2005, le mois précisément où cet auteur subversif a été élu pape de la secte.

Quant à  "Agir en chrétien dans sa vie et dans le monde" de Mgr Léonard, il est disponible au prix de 9 euros, chez Fidélité, 7 rue Blondeau à Namur (tél. +32 (0)81.22.15.51. Un livre à lire avec discernement, comme dirait Christian Laporte!

Commentaires

  • C'est le bon lien et il fonctionne maintenant correctement.La Libre dysfonctionne quelquefois.

    L'invitation au bon discernement s'adresse à ceux qui lisent les recensions de M. Laporte, of course.

  • Ce Laporte, il se met lui-même "à l'huche", au sens wallon de l'expression.

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