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Liège : quand Catholiques et Franc-Maçons se rencontrent…

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Nul n’est une île, a fortiori dans une société plurielle.  Mais écouter le discours d’autrui ne signifie pas nécessairement y adhérer. C’est ce que démontre le lunch-débat organisé pour une centaine de participants le 25 janvier  à l’Université de Liège, le 25 janvier dernier, sur le thème «Questions et compatibilité entre Christianisme et Franc-Maçonnerie ». L’initiative de cette rencontre revient à l’Union des étudiants catholiques (cercle Ethique sociale) avec le concours du Forum « Calpurnia ».

Le point de vue d’un franc-maçon

 M. Philippe Deitz , un ancien fonctionnaire fédéral, membre de la Grande Loge Régulière de Belgique (GLRB) , avait été invité à faire une communication sur ce sujet :

 Le conférencier s’est exprimé en son nom, s’affirmant catholique et faisant état de son itinéraire personnel qui le conduit à concilier appartenance catholique et adhésion à la maçonnerie régulière (théiste).

 A ses yeux, la franc-maçonnerie s’appuie surtout sur des valeurs judéo-chrétiennes et manie le symbole comme outil de compréhension et de diffusion de son message humaniste dans lequel le Dieu créateur - Dieu de la Bible - est considéré comme le Créateur ou le Grand Architecte de l’Univers. Dès lors, cette franc-maçonnerie devrait ainsi être considérée comme « quelque chose en plus »  et non pas « quelque chose à la place de ». Elle permettrait à différents croyants de pouvoir partager une recherche intérieure et de pratiquer une forme d’œcuménisme avant la lettre, sans remettre en cause ni heurter les convictions religieuses personnelles des membres…

L’idéal maçonnique tel que le voit l’orateur « consiste à rassembler des hommes libres assez intelligents pour avoir le désir de travailler ensemble et tenter de devenir des hommes meilleurs capables de pratiquer amour et fraternité pour améliorer le monde, sans renoncer à leur Foi en Dieu. » Et d’insister sur l’engagement des maçons contre l’arbitraire, l’injustice, les dictatures…, tout en se démarquant des dérives où certaines loges (majoritaires en France et en Belgique) sont tombées en affichant des couleurs sociales, politiques, et agnostiques ou athées.

 Le christianisme, religion basée sur l’Amour, et la maçonnerie régulière (exigeant la croyance en Dieu et s’en tenant à l’humanisme et à la fraternité, formes de cet amour qui vient de Dieu pour les croyants) devraient pouvoir se concilier. Rien de ce qui se dit ou se fait dans une loge régulière ne devrait être contraire à la foi du membre de la loge. (Tandis que dans les autres loges non régulières - où  l’agnosticisme ou l’athéisme est plutôt la règle - le croyant devrait en principe « choisir son camp » et changer d’obédience.)

Pour qu’il y ait compatibilité, il faudrait donc qu’il n’y ait pas d’exclusive, que le croyant ne soit pas gêné dans sa foi ou qu’un maçon croyant ne se sente pas rejeté par les autres croyants. Quant à l’outil maçonnique du libre examen, il peut être perçu positivement lorsqu’il sert à empêcher la conscience humaine d’accepter la tyrannie, la répression, l’injustice dans un monde où peut régner une  dictature aveugle sur la pensée.

 Si l’Eglise a condamné la franc-maçonnerie, cela serait donc dû à une mauvaise perception de sa démarche et de sa symbolique, à des incompréhensions ou à des circonstances historiques particulières qui ont pu laisser croire « qu’il n’y avait qu’une franc-maçonnerie scotchée à la libre-pensée et à la gauche athée ou agnostique souvent  anticatholique ». Ce serait donc un malentendu puisque les loges régulières sont censées appliquer la règle du XVIIIème siècle : "on ne parle pas de politique ni de religion en loge".

 Quant au maçon incroyant, il devrait pratiquer une philosophie en cohérence avec ses idées à défaut d’une religion, se référant à sa conscience et faisant un travail sur lui-même. Ce travail sur soi-même devrait également être le fait du chrétien qui s’efforcera d’imiter le Christ dans sa vie de tous les jours tandis que le croyant non chrétien sera invité à se rapprocher de Dieu et à pratiquer, tout comme le chrétien, amour et charité. Ainsi, maçons réguliers et croyants « religieux », obéissant à des règles de vie ascétiques, à une vraie sagesse et à un véritable humanisme, peuvent se rejoindre en agissant dans le monde extérieur y compris sur le plan politique.

 Ce serait donc logiquement que le « pape Jean-Paul II a atténué et nuancé en 1983 les excommunications contre la franc-maçonnerie (au XIXème siècle). L’Eglise catholique se serait rendu compte que « toute la maçonnerie » n’était pas systématiquement son ennemie et que « l’esprit maçonnique » n’était pas forcément incompatible avec l’esprit chrétien. »

 Le conférencier peut donc conclure que les « deux  courants de pensée : maçonnique et chrétien (principalement) peuvent finalement être complémentaires sans devoir être obligatoirement combinés » et qu’on peut « relever le défi de concilier ces deux approches, maçonnique  et catholique, sans être « rejeté » ni par l’une ni par l’autre ».

 La position de l’Eglise catholique

C’est l’abbé Philippe Dalleur, docteur en sciences appliquées et en philosophie, ancien professeur à l’Université pontificale de la Sainte-Croix  qui exposa ensuite la position de l’Eglise catholique, dans le cadre de ce débat :

Dans l’état actuel des choses, celle-ci juge qu’il n’y a pas de compatibilité entre l’adhésion  à la Maçonnerie et le fait d’être catholique fidèle au pape et à Dieu. La question fut encore étudiée entre 1974 et 1980, surtout en Allemagne où le théologien Joseph Ratzinger s’y intéressa avant de devenir préfet (1981-2005) de la Congrégation de la doctrine de la Foi puis pape (2005). L’appartenance à la franc-maçonnerie ne figure plus parmi les cas d’excommunication « latae sententiae » (ipso facto) édictés par le nouveau code de droit canon, en 1983.  Mais le jugement négatif demeure : l’année même de la publication du nouveau code, une déclaration de la Congrégation de la doctrine de la Foi (*) signée par son préfet avec l’approbation du pape alors régnant a précisé que :

-les principes des associations maçonniques demeurent inconciliables avec la doctrine de l’Église ;

-il est interdit aux catholiques de s’inscrire dans ces associations sous peine de péché grave les privant de l’accès à la sainte communion.

 Parmi les motifs de ce jugement qu’explicite une autre note disponible sur le site web du Saint-Siège (**) figurent notamment le danger de relativisme et le secret.

C’est le principal problème, a poursuivi l’abbé Dalleur : les loges maçonniques cultivent des secrets « inaccessibles » dans le cadre d’une structure pyramidale initiatique et cloisonnée par niveaux, de l’inférieur au supérieur. Il ne s’agit pas ici de secrets professionnels (comme celui du médecin ou du confesseur) mais d’un vrai secret doctrinal, une sorte d’immunité magistérielle, que même l’Église n’a pas.

L'Eglise  peut être critiquée car son enseignement est ouvert ; elle n’est d’ailleurs que la servante d’un message qui n’est pas le sien propre mais celui du Christ : Lui seul, parce qu’il est Dieu, peut affirmer « je suis la Vérité » et dire à ses disciples : allez pour toutes les nations, baptisez-les et enseignez-leur ce que je vous ai enseigné. C’est pourquoi l’Eglise se sent responsable de la sainteté et de la fidélité des siens au Christ et revendique un contrôle à cet égard.

Le contrôle n’a rien d’offusquant, il n’est pas l’apanage des dictatures. Des contrôles démocratiques existent : ceux des associations de consommateurs sur la qualité des produits alimentaires par exemple ou, pour prendre un autre exemple, du respect de la liberté des consciences par les écoles coraniques.

Semblablement, l’Eglise a le droit de contrôler la qualité des produits présentés à ses fils dans le cadre de certaines démarches spirituelles : un contrôle pas (ou plus) coercitif mais une mise en garde. En l’occurrence, elle considère qu’il est  inadéquat pour un catholique de s’inscrire dans un système ésotérique comme la maçonnerie, pour y suivre des cours  incontrôlables sur l’évangile de saint Jean, sur l’exégèse biblique, sur l’interprétation du message symbolique de la bible et sans pouvoir être averti de manière autorisée sur les problèmes de compatibilité entre le contenu de cet enseignement initiatique avec le dépôt de la Foi.

 Tel est le sens de la Déclaration précitée de la Congrégation pour la doctrine de la Foi.

 ____________

  *DÉCLARATION SUR L’INCOMPATIBILITÉ ENTRE L’APPARTENANCE À L’ÉGLISE ET LA FRANC-MAÇONNERIE

 *IMPOSSIBILITÉ DE CONCILIATION ENTRE FOI CHRÉTIENNE ET MAÇONNERIE

Commentaires

  • Tout à fait d'accord avec M. l'Abbé Dalleur.

    Outre le danger de relativisme et le secret digne d'une omerta, on peut encore ajouter l'élitisme d'une initiation ésotérique, réservée à des gens qui ont « réussi » dans leur vie terrestre, et qui de ce fait seraient considérés comme une élite, comme des élus, seuls capables d'encore s'améliorer, en excluant tout accès au peuple profane. Cela relève selon moi de l'orgueil, bien loin de l'humilité requise d'un chrétien.

    On pourrait encore ajouter que cette envie d'appartenir à une Fraternité maçonnique, oblige à prêter secrètement un serment d'assistance et fidélité à tous les Frères maçons. Quel est le sens de ce serment, apparemment sacré ? Aussi bien vis-à-vis de la foi chrétienne, que vis-à-vis du fonctionnement démocratique de la société civile. Comment se comporte un Juge maçon amené à juger son Frère maçon, sans que personne ne le sache ?

    Et puis, comment ne pas penser que le fait d'être accueilli par tous des Frères ayant « réussi » dans la vie, ayant le bras long, serait dépourvu de toute arrière pensée de carrière ou d'enrichissement personnel. Cet appât du gain est-il compatible avec l'idéal évangélique ?

    Je ne sais ce qu'il en est dans l'obédience de ce M. Deitz, qu'il faut remercier pour son témoignage, mais il est clair que dans d'autres obédiences, l'appartenance à la Loge est une condition sine qua non pour faire carrière dans certains partis politiques ou certaines structures de l'État et de la société civile. Le tout protégé par ce secret d'appartenance.

    Il faudrait donc que le peuple (en principe) souverain exige la claire séparation de la Loge et de l'État. Il est inacceptable que des prélats francs maçons occupent des postes grâce auxquels ils peuvent fabriquer et appliquer les lois civiles de ce pays, sans que le peuple ne sache qui ils sont vraiment.

    Et cela suppose donc aussi que le peuple souverain exige la levée de ce secret d'appartenance, en tout cas pour ceux qui se présentent à son vote ou sont nommés à de hautes fonctions de l'État. C'est une question de démocratie.

    Il faut que ces maçons apprennent à mériter leur qualificatif de 'francs', fort usurpé selon moi. Et qu'ils arrêtent de se draper dans une pseudo « libre pensée » ou un pseudo « libre examen », eux qui se plient à une pensée ésotérique concoctée par je ne sais quels prophètes du Grand Architecte. Et eux qui se plient à une interdiction de divulguer cette pensée au peuple profane, même si la plupart ne la connaissent vraiment jamais, suite à une organisation pyramidale digne d'un Madoff.

  • Lu dans "La Libre" du 28 janvier cette dépêche de l'agence Belga":

    "La franc-maçonnerie belge se renforce

    En trois ans de temps, le mouvement a accueilli 1.000 francs-maçons supplémentaires.
    En Belgique, la franc-maçonnerie compte actuellement 24.900 membres. En trois ans de temps, le mouvement a accueilli 1.000 francs-maçons supplémentaires, soit un par jour en moyenne, révèle samedi De Standaard. "L'augmentation est remarquable", explique l'historien Jimmy Koppen, qui a recoupé les chiffres. "Dans la plupart des autres pays, le pouvoir d'attraction de la franc-maçonnerie a pratiquement disparu. Seuls chez nous et en France, la tendance est à la hausse."
    L'historien associe le succès à la discrétion, encore toujours persistante dans notre pays. "Le fait du mystérieux est attirant".
    Selon Jozef Asselbergh, le grand-maître du Grand Orient de Belgique, une obédience maçonnique nationale belge, le succès est davantage dû à la fraternité qu'au fait du "secret".

  • @ tchantchès ... 25.000 membres, c'est 0,25 % des Belges, si je ne m'abuse. Ils sont vite contents. Mais le problème est qu'ils sont sélectionnés et recrutés parmi tous les notables du pays, avec un filtre implacable, un examen de passage digne d'une enquête de la Sûreté nationale, et des serments sacrés qui engagent leurs adeptes. Ce recrutement a une prédilection pour tous les organismes qui créent et formatent l'opinion publique, tels que les politiciens, les juges, les journalistes, les syndicalistes et les enseignants.

    La puissance et l'influence de ces 'élites' sont donc totalement disproportionnées par rapport à leur poids démographique. Mais en fait, ils bénéficient aussi de bras de leviers, comme par exemple le bras de levier syndical. Les chefs syndicalistes, recrutés par la Loge, peuvent évidemment à leur tour manipuler leurs troupes.

    Et comme la Loge a réussi à recruter large, à gauche comme à droite, des communistes aux libéraux, quels que soient les résultats des élections, elle est toujours gagnante. Elle a seulement paniqué quand le catholique Leterme a fait un carton électoral. Elle a alors mis toutes ses batteries en action pour le discréditer et le détruire politiquement. Les batteries politiciennes, journalistiques, judiciaires, ont tiré à boulets rouges sur l'ennemi.

    Il faut aussi noter que c'est une organisation pyramidale, où la base, le plus grand nombre, n'a même jamais accès aux mystères de l'initiation ésotérique supérieure. Cette base, assez ignorante des objectifs réels de la franc maçonnerie, constitue donc une espèce de vitrine de respectabilité et est en même temps prosélyte pour le recrutement de l'organisation.

  • Le secret que nous ne pouvons divulguer en maçonnerie est à la fois simple et inexplicable. Il se résume exclusivement à la perception intérieure(ce que l'on ressent lors d'une initiation)
    Il n'y a rien d'autre à fantasmer, mais nous savons pertinemment
    que l'église - pas le Christ - ne peut tolérer une association dont elle ne peut controler ses membres. Le maçon, homme ou femme, est libre dans une loge libre et souveraine. Rien n'empêche le maçon de suivre une religion qui respecte les principes des droits de l'homme.

  • Il faudra alors que vous nous expliquiez comment on peut se dire ou se sentir 'libre' quand on est obligé, par des consignes strictes, de cacher aux autres qui on est, ce à quoi l'on est initié et ce que l'on pense. Et aussi pourquoi cette 'liberté' et cette initiation secrète sont réservées à une seule caste élitiste soigneusement sélectionnée. Ce n'est certes pas cette notion de 'liberté' que conçoit le peuple 'profane', 'non initié'. Il ne 'fantasme' donc pas, il n'est simplement pas d'accord avec cela, lui qu'on qualifie par ailleurs de peuple 'souverain'. Pour vous-même, le peuple est-il donc un 'profane', à tenir à l'écart, ou un 'souverain', à tenir au courant ?

    Vous semblez reprocher à l'Église de ne pas être d'accord avec cette bizarre notion de liberté et ce mode de fonctionnement occulte et élitiste des francs maçons. Mais cela revient à lui reprocher sa propre transparence depuis 2000 ans, sa propre liberté de proclamer ses idées et valeurs « urbi et orbi », au risque des multiples persécutions qu'elle a subies de tout temps, partout dans le monde. Si l'Église se fait attaquer (y compris par la franc maçonnerie !) n'est-ce pas parce qu'elle a le courage de dire ce qu'elle pense et ce en quoi elle croit, librement, haut et fort ?

  • " ...mais nous savons pertinemment que l'église - pas le Christ - ne peut tolérer une association dont elle ne peut contrôler ses membres. Le maçon, homme ou femme, est libre dans une loge libre et souveraine. Rien n'empêche le maçon de suivre une religion qui respecte les principes des droits de l'homme."


    L'Eglise catholique n'impose rien pour elle-même; elle dit simplement et éternellement la vérité des évangiles; paroles de Dieu. En cela elle respecte les droits de l'homme ! Elle sait également que le Christ est mort pour tous nous sauver, et connaît ses devoirs.

    Je pense que ce sont les sectes qui ne peuvent tolérer l’Eglise, et souhaiteraient en contrôler et en diriger les membres, les tenir sous leur domination d'une façon ou d'une autre; Pensée Unique, lavage de cerveaux, persécutions diverses, …
    D’après moi, le catholique, homme ou femme, est libre dans une église qui respecte la liberté, tout en se plaçant simplement et uniquement sous la souveraineté de Dieu.

    L'Etat EST la plus grande secte? Sa fausse puissance réside dans le fait de se faire oubliée comme « secte » ; Or, en y réfléchissant bien, Quel est le rôle des Etats, d’un gouvernement, d’un roi ? C’est de veiller aux droits de l’homme, à la liberté de l’individu, de protéger, juger et punir tout manquement éventuel. C’est ainsi que cela doit se passer. Un autre rôle important est de veiller à ce que la situation économique et politique du pays permette que chacun ait de quoi vivre selon les possibilités physiques du pays. Quand ces possibilités sont presqu’illimitées, comme c’est bien le cas en Europe ; il doit distribuer l’abondance.
    On ne peut que constater un «étrange » obstacle qui empêche ces « hauts dirigeants » de se montrer dignes des ces hautes fonctions ; Depuis bons nombres d'années, les gouvernements de l’Occident se sont séparés de l’Eglise ! Ce fut la grande victoire révolutionnaire. C’est depuis que les peuples sont administrés par des factions essentiellement incompatibles appelées « partis politiques ». Ce système de division érigé dans les gouvernements est anarchique par définition. C'est depuis que fleurissent des Etats où l’on balaie l’Eglise, Dieu, les principes et éthique ; lentement mais surement. Ces gouvernements ne s’entendent que pour diviser les peuples, créer des zizanies et provoquer ici ou là des guerres intestines ou autres. Au lieu de gérer "en bon père de famille" décemment la liberté, l'économie, la politique, la vie sociale des pays, nos gouvernements actuels, assis sur les trônes, s’emploient en réalité, à dépouiller familles et personnes. Engraisser les financiers et tous ceux qui manipulent de l’argent, et détruisent tout sens moral et éthique, et nous savons que les Francs-maçons sont nombreux dans ces gouvernements, et qu’ils s’infiltrent également dans l’Eglise.

    Rien n'empêche quiconque de devenir "enfant de Dieu", puisse seulement sa grande préoccupation être; la plus grande charité envers ses frères et sœurs, l'acceptation d'être dépendant de Dieu, et si Dieu accorde ou refuse, que cela n'enlève pas un atome de la dévotion.
    Le leitmotiv de l'Eglise catholique, soutenue bien entendu par notre Pape Benoît XVI est : "Aimez toujours davantage avec plus de ferveur le grand Ami qui vous comble de dons."
    Ce n’est qu’ainsi que l’on peu aimer vraiment les hommes, et respecter leurs droits.

    Qui se sent suffisamment puissant que pour juger des "Droits/et intérêts de l'homme" sans s'en référer à Dieu, trouvera difficilement à s’entendre avec l’Eglise catholique, et également avec le Christ ; Je ne crois pas un instant en une quelconque compatibilité entre Christianisme et Franc-maçonnerie.

  • Je voudrais vous conseiller ce livre écrit par Françoise:
    "Ce que Jésus-Christ pense de la franc-maçonnerie"
    trés instructif Chantal

  • Qui est l'auteur de ce livre, à part une certaine "Françoise" ?
    Quels en sont les références?

    Est-il écrit par des Franc-Maçons?
    Est-ce un livre catholique, approuvé par le Vatican?

    Pour ma part, je me méfie terriblement d'un titre pareil avec aucunes références sérieuses.

    Pouvez-vous nous en dire plus?
    Merci d'avance.

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