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Le droit de cuissage, un mythe qui a la vie dure

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Le site "défi culturel" a la bonne idée de mettre en ligne des études qui rétablissent la vérité historique. Ainsi un pdf sur le droit de cuissage est-il téléchargeable sur ce site : http://www.deficulturel.net/

Présentation :

La période médiévale fait l'objet de toutes les attaques. A lire les manuels scolaires, à écouter les documentaires, les journalistes et les œuvres littéraires et cinématographiques, on pourrait penser que cette époque est celle de l'obscurantisme et de la barbarie.
Pourtant il n'en est rien.

Jacques Heers est historien, spécialiste de l’histoire du Moyen Âge. Il a été professeur à la faculté des Lettres et Sciences humaines de Paris-Nanterre, puis directeur des études médiévales à Paris IV.

Auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages traitant cette période, il a accepté de rédiger pour Défi culturel un article éclairant sur un des nombreux préjugés qui frappent notre imaginaire collectif : le droit de cuissage.

Commentaires

  • On a fabriqué, pour les pauvres écoliers français, une Histoire trafiquée, sur un Moyen Âge obscurantiste. Il fallait bien leur expliquer pourquoi leurs parents révolutionnaires avaient pillé, saccagé et détruit les œuvres d'art religieuses créées à cette époque, et avaient massacré de manière abominable les catholiques. Pour ne pas faire passer leurs parents pour des barbares, ceux qui avaient bénéficié de la Révolution préférèrent faire passer leurs aïeux pour des barbares. C'est du pur négationnisme historique, sur ce qui est probablement le premier génocide commis sur le sol européen. Et ce négationnisme a sans doute permis que d'autres génocides se perpètrent par après.

  • Si je me rappelle bien des leçons d'histoire du moyen-Age que j'ai reçues à l'université, cela s'appelait "le droit de formariage" et s'appliquait, comme l'explique Jacques Heers, à la taxe, ou à l'amende que le seigneur foncier percevait quand un serf quittait sa tenure pour aller contracter mariage ailleurs. Cela semble intelligent: le seigneur perdait la main d'oeuvre de l'un des époux et de son éventuelle descendance.

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