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"C à dire-zeg maar K" : pour porter la voix de l'Eglise où elle a du mal à se faire entendre

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Une information parue sur Zenit.org

Le diocèse de Malines-Bruxelles distribue le premier magazine mensuel gratuit, lancé le 15 février 2012 : « C à dire-zeg maar K ». Ce magazine trilingue – français, néerlandais et anglais – a pour dessein d’« ouvrir à la spiritualité » en rejoignant notamment des personnes éloignées de l’Eglise.

« C à dire-zeg maar K », qui se veut « grand public », explique un communiqué du diocèse, invite à un « regard différent » sur la ville de Bruxelles, multilingue et multiculturelle. Ce magazine, précise Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, dans une vidéo adressée aux animateurs pastoraux, est voulu pour porter la voix de l’Eglise dans les lieux « où elle a parfois bien de la peine à faire entendre son message ». 

Les chrétiens bruxellois ont accueilli l’initiative avec enthousiasme, la trouvant « pleine d’audace », confie Claire Jonard, responsable des services de communication des Vicariats de Bruxelles et du Brabant wallon, contactée par Zenit : « Proposer une revue dans des lieux où l’Eglise n’est pas présente a été souligné comme une initiative qui manquait ».

Le premier numéro, déposé sur 230 présentoirs de lieux publics – musées, cinémas, théâtres, restaurants, bibliothèques… – ainsi que dans 14 lieux de passage de l’Eglise catholique à Bruxelles – églises, chapelles – témoigne d’une volonté d’accessibilité à tous : 16 pages colorées au design attirant, où l’on trouve de l’information, des anecdotes pour éveiller la curiosité, des sujets de fond pour inviter à réfléchir, des nouvelles de l’Eglise, des coups de projecteurs sur des jeunes artistes méconnus.

D’ores et déjà, rapporte Claire Jonard, « C à dire-zeg maar K » a reçu de nombreux encouragements de personnes qui « apprécient l’accessibilité, les photos et l’équilibre de la revue ». Bien qu’il soit encore trop tôt pour des retours pertinents sur la distribution dans les lieux publics, elle note que « dans les 14 lieux de passages choisis par l’Eglise, les revues sont parties très vite ».

Le magazine, qui est entièrement conçu par les membres des services communication de l’Eglise catholique à Bruxelles et des collaborateurs bénévoles, compte 8 pages en français, 6 en néerlandais et 2 en anglais – à usage des fonctionnaires européens. « Le « trilinguisme » a été salué ! », déclare à ce propos la responsable de la communication du diocèse. « Les articles des différentes langues ne sont pas traduits, précise-t-elle, ils abordent les mêmes thèmes mais sont traités de manière différente par des auteurs différents. »

Commentaires

  • C'est une bonne initiative.

    Certaines paroisses pourraient s'en inspirer. Je connais même des lieux où le bulletin paroissial, qui se distribuait depuis toujours en toute boîte, grâce à des bénévoles, s'est trouvé réservé aux catholiques pratiquants, qui en font la demande. Soit par Internet, soit sur papier (payant). Décision prise par pur souci d'économies budgétaires.

    On trouve donc à ces endroits que porter le message de l'Église aux catholiques non pratiquants et aux non catholiques serait un gaspillage d'argent à éviter, et qu'il faudrait réserver ce message aux catholiques pratiquants, bref à ceux qui en ont le moins besoin.

    Et en outre, on a dit à tous ces petits bénévoles qu'on n'avait plus besoin d'eux pour ainsi évangéliser, qu'ils pouvaient rester dans leurs fauteuils, l'Église n'avait plus besoin de leurs humbles services.

    Or, porter la Bonne Nouvelle aux non catholiques, n'est-ce pas le premier et le plus important objet social de l'Église catholique ? Pourquoi donc rester dans un confortable ron ron entre « bons cathos pratiquants » ?

  • La formule paraît intéressante. Reste à savoir si le ramage ressemble au plumage.

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