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L’Eglise est-t-elle "homophobe" ?

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Dans sa rubrique "Questions Essentielles", le site "catholique.org" pose cette question "l'Eglise est-elle homophobe" ?

Voici sa réponse :

Que pense la Bible de l’homosexualité ? Que nous propose l’Eglise en sa présence ?

L’homophobie, ou « peur de l’homosexualité », est une expression fréquemment utilisée par les militants homosexuels pour stigmatiser ceux qui n’expriment pas des idées favorables à leurs revendications, sous prétexte que leurs opposants auraient soi-disant une peur irrationnelle des rapports entre personnes du même sexe. Mais cette accusation est sans fondement, car on peut très bien être en désaccord avec certains comportements, sans pour autant en avoir peur. L’Eglise, à la suite du Christ, nous apprend d’ailleurs à toujours « haïr le péché, mais à aimer les pécheurs ».

Comme une bonne mère qui aime ses enfants, l’Eglise doit savoir nous indiquer nos erreurs, pour nous aider à guider nos vies, c’est-à-dire POUR NOTRE BIEN. L’Eglise a en effet reçu du Christ le devoir d’éclairer les hommes : Sans lumière, on trébuche et on tombe ! Accuserait-on un médecin d’être patiento-phobe parce qu’il prescrit des traitements exigeants à ses patients ?

L’homosexualité se présente souvent, chez les personnes homosexuelles, comme une définition constitutive de leur être même : « Je SUIS mon homosexualité, et donc, condamner l’homosexualité, c’est me condamner. » Cette erreur provient du fait que la sexualité, comme la religion, est le lieu où s’exprime ce qu’il y a de plus intime dans le cœur de l’homme. Les hommes sont par nature des êtres relationnels. C’est pour cela que la sexualité peut prendre un caractère quasi « religieux », et parfois même se transformer en forme d’idolâtrie.

L’Eglise ne condamne pas les personnes homosexuelles, mais désire leur rappeler que l’homme ne se définit pas exclusivement par son orientation sexuelle. Elle veut leur annoncer qu’avant d’être homosexuelles, elles sont des personnes humaines, c’est-à-dire des créatures faites à l’image de Dieu, appelées à vivre en communion avec Lui et à hériter de la vie éternelle.

Le Catéchisme de l’Eglise Catholique affirme ensuite que les actes homosexuels sont « intrinsèquement désordonnés, contraires à la loi naturelle » (CEC 2357). Dans les Saintes Ecritures, l’homosexualité est considérée comme un « dépravation grave » (Gn 19, 1-29 ; Lv 20, 13 ; Rm 1,24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10). L’Eglise invite donc les personnes qui ressentent ces tendances à renoncer à les mettre en pratique, avec une grande confiance dans l’amour infini de Dieu.

Le Catéchisme rappelle aussi que l’homosexualité, pour beaucoup de gens, est une épreuve. « Ces personnes doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. » (CEC 2358). Quand un chrétien manque de respect vis-à-vis d’une personne homosexuelle, il s’oppose donc à ce que lui enseigne l’Eglise.

Jean-Paul II, homo-phile ?

Arturo Mari, le photographe du pape, raconte :

Je me souviens d’un fait qui a eu lieu aux Etats-Unis. Alors que nous entrions dans la nonciature de Washington, il y avait devant l’édifice un groupe d’homosexuels qui protestaient contre le Pape. Le Saint-Père au départ n’avait pas compris ce qui se passait, et donc en entrant il m’a demandé « Que se passe-t-il ? ». « Une manifestation » lui ai-je répondu. « Qui sont-ils ? » « Ce sont des homosexuels, votre Sainteté. » « Et combien sont-ils ? » « Cinq cents. » « Et nous, combien sommes-nous ? », et il a commencé à compter en pointant du doigt : « Un, deux, trois, quatre, cinq... C’est bon, on peut y aller. » Il est repassé par la porte, s’est approché des manifestants, les a salué et s’est mis à parler avec certains d’entre eux. Et les sifflements se sont transformés en applaudissements. Il n’avait peur de rien. Il disait « Ouvrez les portes au Christ » et il allait lui-même les ouvrir avec ses propres mains.

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