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Belgique : la communauté Wallonie-Bruxelles introduira-t-elle l’apprentissage de la diversité sexuelle à l’école ?

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Selon Belga relayée par « La Libre » :

« Le thème de la diversité sexuelle et affective devrait figurer au programme scolaire.

Le président du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles Jean-Charles Luperto a plaidé mercredi, à la veille de la Journée internationale de lutte contre l'homophobie, pour l'introduction du thème de la diversité sexuelle et affective dans les programmes scolaires, entre autres thèmes de respect, tolérance et diversité.

Le meurtre le mois dernier d'Ihsane Jarfi, dont le caractère homophobe est retenu par la justice, "rappelle l'importance de la sensibilisation à la différence et de la lutte contre toutes les discriminations, quelles qu'elles soient", a indiqué M. Luperto (PS) en séance plénière du parlement. "Avec le concours d'associations et le monde scolaire, je proposerai des initiatives au bureau du parlement".

M. Luperto souhaite notamment développer un outil pédagogique à destination des écoles, dans lequel ce thème serait développé, a-t-il précisé à l'agence Belga. Il envisage d'y associer notamment les parents d'Ihsane Jarfi qui, bien qu'ils ne souhaitent pas faire de leur fils une icône, possèdent à ses yeux une valeur symbolique forte d'acceptation de la différence, au-delà des cultures et de l'éducation.

"Il faut en outre envisager une obligation, dans les programmes scolaires, d'aborder ce thème de la diversité sexuelle et affective, dans le cadre des débats sur le respect, la tolérance et la diversité", a-t-il ajouté. "C'est important dans la deuxième partie de l'enfance et à l'adolescence, un âge où l'on se construit et où l'on est confronté à l'exclusion et l'isolement", avec "une prévalence de suicides chez les jeunes gays".

Ici :  Apprendre la diversité sexuelle à l'école

Commentaires

  • Tout cela est écoeurant... Et si on insistait aussi, dans les programmes, sur la beauté et l'importance de la chasteté, quelle que soit l'"orientation" sexuelle et, tant qu'on y est, sur la possibilité pour tout jeune, de se consacrer à Dieu dans le célibat? Ainsi, il me semble, il y aurait enfin pluralisme!
    Heureusement, nous croyons que l'appel de Dieu est plus fort que celui des sirènes qui ne chantent qu'un temps! Beaucoup de jeunes ne sont pas dupes et aspirent à tout autre chose... Sachons les y conduire, hors du carcan "programmatique"!

  • Il y a beaucoup à dire ou redire sur cette proposition.

    D'abord, bien sûr, sur le fait que ce sont les parents qui éduquent leurs enfants, ou qui en délèguent une partie en choisissant eux-mêmes l'éducation qui sera dispensée à leurs enfants. Et c'est logique, puisque ce sont eux qui sont responsables de ce que font leurs enfants, et ce qu'ils font découle de leur éducation. Ce n'est donc pas à l'État de décider seul et d'autorité ce qu'il est bon ou non de donner comme éducation aux enfants. Cela, c'est dans les régimes totalitaires que ça se passe.

    Ensuite, sur le fait de savoir si l'État, à travers l'école, accepte encore de transmettre les valeurs de la famille traditionnelle, du père et de la mère, des grands parents, bref tout ce qui aide un enfant à se construire de manière cohérente. Que l'existence de modèles alternatifs ne soit pas dissimulée, passe encore, mais que le modèle familial traditionnel, la cellule familiale, reste le modèle de référence pour toute la jeunesse et la base d'une société civilisée et équilibrée.

    Enfin, sur le fait qu'on dissimule aux enfants les dangers réels et avérés des pratiques homosexuelles. Depuis le début de la pandémie du sida, tous les spécialistes, d'Onusida ou autres, ont identifié les pratiques homosexuelles masculines comme le principal propagateur, et de loin, de cette pandémie. En outre, Onusida a proposé depuis au moins vingt ans une prévention globale, basée sur l'abstinence, la fidélité et, quand ce n'est pas possible, le préservatif (dans le cas de prostitué(e)s par exemple). Aucune éducation à cette prévention globale n'a jamais été faite par les autorités belges compétentes. Toutes les campagnes l'ont été pour le seul préservatif. Alors même que l'on sait que les pays qui ne parient que sur le préservatif n'arrivent pas à faire régresser la pandémie, au contraire.

  • Les parents feront bien de s'intéresser de près à la "matière" qui sera donnée à ces "cours" à leurs enfants. Ceux-ci en reviendront certainement avec plein de questions. Il faut s'apprêter à leur donner des réponses qui iront dans la sens de la morale chrétienne : Ce n'est pas parce que l'on tolère certains comportements qu'il faut nécessairement les prendre en exemple...

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