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La cible préférée des humoristes patentés

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dieu-maitre-pape-reintegre-integristes-L-2.jpegIls sont à la une de la RTBF ou de RTL, ils déblatèrent sur les ondes, ils sont omniprésents sur les scènes de la ville ou de la province, ils sont censés nous faire rire et y parviennent parfois… Ils s’appellent de Warzée, Pirette, Theunis et consorts. Ils égratignent gentiment le monde politique ou médiatique, épinglent les travers de notre société, mais là où ils se « lâchent », c’est lorsqu’ils se déchaînent contre l’Eglise, la foi, la religiosité catholique. Ils pourraient tout aussi bien cibler les célébrations compassées du militantisme laïc, les débordements fanatiques des mosquées, les grimaces de la bienpensance politiquement et culturellement correcte, mais ce serait risqué, et d’ailleurs,  il vaut mieux ne pas cracher dans la soupe. En revanche, que risque-t-on à tourner en dérision des enfants faisant leur communion, des vieilles égrenant leur chapelet, les prêtres - tous pédophiles bien sûr -, le pape ou l’archevêque toujours ridicules, bien évidemment ? On sait bien que tous ces gens passés à la moulinette d’un humour destructeur n’intenteront pas de procès, qu’ils ne lanceront pas de fatwas, qu’ils ne déposeront pas d’explosifs, alors pourquoi se gênerait-on, d’autant que les portes sont largement ouvertes à ces « drôles » par tous ceux qui dominent le monde de la « culture » et du divertissement. Alors, même si « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire », on y va de tout cœur, sans retenue. Derrière les rictus grimaçants de cet humour stéréotypé et convenu, se cache à peine un parti-pris antichrétien mais surtout anticatholique. Ce n’est pas nouveau; ainsi, lors de la révolution française, des carnavals furent organisés avec des ânes portant des ornements sacerdotaux, et les « oripeaux de la superstition » furent l’objet de parodies haineuses. L’humour corrosif, même lorsqu’il se fait bête ou médiocre, ne finit-il pas par tuer plus sûrement que de longs discours ?

Commentaires

  • C'est effectivement du niveau de cour de récréation, où un sale gamin met les rieurs de son côté sur le dos d'un souffre-douleur qui ne peut se défendre. Il ne peut que se taire, sauf à encaisser encore davantage de moqueries méchantes.

    L'humour peut être une bonne chose, un bon exutoire, lorsqu'il se rapporte à ce que l'on vit personnellement, à ce que l'on connait bien. Il est bon de rire de soi-même, de sa vie en famille, de sa vie dans sa classe, de sa vie dans son travail. Un catholique par exemple n'est pas le dernier à rire de réalités vécues dans sa paroisse ou dans son Église. Mais cela, c'est rire de soi-même, ce n'est pas se moquer des autres.

    Car, autant l'on accepte de se moquer des réalités que l'on vit dans sa famille, sa classe ou son travail, autant l'on ne tolère pas qu'un étranger à sa famille, sa classe ou son travail, vienne se moquer d'elle. Car il ne connait pas cette famille, cette classe ou ce travail, il n'en fait pas partie.

    Lorsqu'ils sortent de ce registre (de se moquer de situations qu'ils vivent eux-mêmes), ces humoristes ne sont donc plus des humoristes, ce sont des propagateurs de calomnies méchantes, de moqueries de cour de récréation contre le souffre-douleur qui ne peut que se taire et encaisser en souffrant. C'est donc lâcheté et méchanceté.

  • Actuellement, oui, la cible préférée des humoristes est la religion catholique. Ils se déchaînent sur elle. Ne serait-ce pas important et intéressant de chercher le pourquoi ?
    Nous n’aimons pas que notre Eglise soit ainsi persécutée, vouée à l’irrespect de tous, comme le dit l’humoriste et chroniqueuse Frigide Barjot; Elle en a assez de la façon dont l’Eglise catholique est sans cesse crucifiée. Elle réagit fortement et interpelle les autorités gouvernementales françaises à ce sujet ! Elle n’a pas peur.
    L’Eglise est attaquée de l’extérieur comme de l’intérieur !

    Que ce passe-t-il ? Pourquoi certains manquent-ils à ce point de respect, de courtoisie, de savoir-vivre, d’amour tout simplement, tant vis-à-vis des gens que de la Foi chrétienne qui est bien le berceau de notre civilisation! Pourquoi ce rejet massif. Et en plus ces moqueries insultantes de la part de ceux qui pourraient apporter la vraie détente « dans un monde de brutes», comme on dit !

    Est-ce simplement l’œuvre de la méchanceté à son état pure, ou de la pure bêtise, voire même de l’imbécilité ?

    Un psychologue américain Marshall B. Rosenberg écrivait : « La méchanceté est l’expression de l’amertume des gens qui n’ont pas pris soin de leur souffrance. ».

    Donc cela voudrait dire que « le monde » devient/est méchant à notre égard, nous baptisés, parce que nous présentons, pour eux, d’une part un danger, une menace et d’autre part, ils répondraient par rapport à des souffrances qui leur sont personnelles et qui sont liées à l’Eglise ?
    Qu’a fait l’Eglise qui leur fasse si peur, si mal ? Quel passé dans l’Eglise ont-ils vécus ? Ont-ils donc tant souffert qu’actuellement ils rendent le mal pour le mal ? - « J’ai été maltraité par l’Eglise, ma famille et moi avons vécu ceci et cela dans l’église ! Et puis il y a aussi Vatican II qui a fait tant de mal !... que de mécontents, que de parents et grands-parents qui se sont éloignés de l’église depuis. Il y a tant d’hypocrisie, de mensonges, etc dans l’Eglise. De manque de transparence, de choses dont on ne débattait jamais.
    Bien fait si maintenant c’est l’Eglise qui souffre par la façon dont nous la traitons à notre tour. Etc… ». Ce disent-ils cela ?
    Si c’est cela le problème, il y aurait donc une forme d’aveuglement en rapport avec des blessures du passé. Ces blessures provoqueraient actuellement les maladresses qui blessent, les paroles agressives vis-à-vis des chrétiens ?
    Il n’y aurait donc pas de méchanceté ni de « nature mauvaise », pour cette catégorie d’agresseurs. Il y aurait une souffrance enfermée dans le cœur, et qui n’a pas encore pu sortir.

    Qu’allons-nous faire ? Devenir à notre tour agresseur ? victimes devenues bourreaux ? Non ! Ce ne serait pas « de Dieu ».
    Un auteur inconnu (de moi) disait : « lorsque le monde devient fou et que tous suivent bêtement, nous pouvons faire partie des esprits qui se démarquent. Des esprits qui restent en retrait et gardent une vision différente de la foule. Sur le chemin de l'imbécilité, est grand celui qui voit le chemin, et pas celui qui côtoie l'imbécile. ».
    Eric de Beukelaer donne à tous les baptisés qui souffrent, le conseil de rester, bien entendu, critiques et vigilants, mais de ne pas laisser l’AMERTUME dominer notre vie de baptisé. Que le sentiment « d’avoir bon d’être chrétien » prenne le pas sur celui d « avoir mal à son Eglise ». N’usons pas nos énergies à dénoncer les dérives réelles ou fantasmées, mais, ensemble témoignons plutôt du Christ, à temps et contretemps. C’est cela l’héritage à transmettre.

  • C'est tout à fait bien expliqué, Pauvre Job, il y a bien dans ces émissions télévisées, payées avec les impôts de tout un chacun
    pour RTB F et les publicités finalement encore payées par tous,
    une volonté bien ciblée de nuire...à un grand nombres d'habitants de notre pays.
    L'impact est évidemment important. Si on se moque des processions, des rites de notre eglise, de nos pratiques, les jeunes auront plus difficile à répondre à la demande et à la volonté des parents pour faire un travail spirituel régulier pour notre Créateur pour sa Gloire et le bien de tous.
    Que de braves belges notre sol a pu compter !
    Mais on remarque que le vent à tourné... alors, c'est normal que l'on se sente en insécurité et qu'il y a tant de tricheries (feux rouges brûlés - déchets clandestins - absences au travail justifiées par des certificats facilement obtenus - détournements des lois, assurances etc...-
    Ici, il y a des bulles à bouteilles presque vides... tout est déposé par terre, de même que des vêtements usagers, des cartons
    encombrants et fonds de grenier déposés négligeamment sur une petite place ou des enfants passent pour aller à l'école, sans compter le mobilier urbain (en fer) démonté et revendu pour acheter de la drogue... on bascule dans le monde sauvage des "sans règle et sans loi".
    Il y a encore des sages qui ont la foi chevillée au corps, ils ne démissionneront pas à cause d'humoristes bêtes et méchants. Ils ont compris en lisant les Pères de l'Eglise que le respect est une des grandes valeurs de notre humanité.
    On dirait que ces personnages ignorent ce que c'est que le respect d'autrui, de ces biens, de sa personne !

    S'il y a de plus en plus d'incivilités, c'est bien parce que la vie et le bien d'autrui ne sont plus perçus comme "valeurs"à respecter.

  • Comment témoigner du Christ à temps et contretemps ?
    Si nous voulons être respecté dans notre foi, il faut témoigner.

    En Belgique, pourquoi ne pas créer des débats entre tous ? Actuellement, ce sont nos politiciens qui monopolisent les débats. Pourquoi laissons-nous faire cela ? Comment cela se fait-il ?
    La Belgique est devenu pays « laïc ». Nos ministres et les médias le clament haut et fort à qui veut l’entendre et à qui ne veut pas l’entendre !
    Or la laïcité devrait être l’équilibre entre :
    D’une part ; un ensemble de croyants, qui œuvre d’une façon ou d’une autre pour l’Eglise ;
    Et d’autre part ; un groupe de personnes qui se dit de l’Etat et qui œuvre pour l’Etat.

    Or la laïcité en Belgique est un vaste et agressif courant combatif, militant TOTALEMENT opposé à l’Eglise !
    Les « laïcs » baptisés, qui œuvrent pour l’Eglise, semblent minorité parce qu’ils restent dans leur coin cachés, persuadés que « le monde à raison en disant : « Cache ton esprit et ta foi, et répands ta vie privée ! », alors que c’est le contraire qu’il faut faire !

    Quant aux autres qui œuvrent pour l’Etat, ils forment une troupe qui semble majoritaire, par le simple fait qu’ils sortent, toutes dents et griffes dehors, et effraient les timides « enfants de Dieu ».

    Nous n’arrivons pas à débattre parce que notre minorité des chrétiens laïcs qui n’est pas une minorité « en soi », est en réalité constitué de gens frileux, timides, qui n’osent pas affirmer qu’ils aiment et adorent Dieu, et seraient prêts à donner leur vie pour défendre SES valeurs morales et autres qui ne sont que Vérités. Ils n’osent pas dire que Jésus-Christ EST le Chemin, la Vie, la Vérité et témoigner qu’ils le suivent !

    Notre minorité se prétend pour plaire à la majorité : « humanistes ». Voilà pourquoi les normes de vie en Belgique sont si élastiques !
    - Nous devons faire attention de ne pas vexer l’autre !
    - Nous devons peser tous nos mots de peur de manquer de … respect à l’autre !
    - Nous cherchons sans cesse des dialogues, des compromis,
    - Nous tergiversons sans cesse ;
    Et avec tout cela nous ne débattons de rien du tout, et tous les débats possibles se diluent dans le temps.

    Or, dans la Foi, dans l’Amour de Dieu, il est impératif de pouvoir aborder franchement des sujets qui fâchent et de pouvoir poser les questions essentielles sur des sujets importants que l’on n’ose même plus aborder !!! Et il faut y répondre avec courage et détermination pour la Vérité qui seule sauve ! Qui ose dire à temps et contretemps, ouvertement, que la Foi en Jésus-Christ nous prend entièrement ? Elle doit nous prendre entièrement. Face aux points qui fâchent, il ne doit pas y avoir de compromis lorsqu’il y a désobéissance aux lois de Dieu.

    La Belgique se perd, se noie, se meurt dans cette culture du compromis. Cela nous joue des tours ! Cette culture démoli toute motivation et tue tout dynamisme dans la foi qui pourrait faire renaître dans tous les cœurs, esprits, âmes, l’amour de Dieu, le feu sacré. Elle tue l’exemple, le chaud enthousiasme dans la foi, que les parents et grands-parents ont le devoir de transmettre aux jeunes générations.
    En effet, il a été constaté que les jeunes se préoccupent de tous ces sujets qui fâchent, mais uniquement si on les éveille ! Si on ne leur demande rien, ils n’en discutent pas. Pourtant au fond de leur cœur, ils seraient les premiers à chercher, pour peu qu’on veuille débattre, des réponses plus loin. N’avons-nous pas peur de ces oppositions de pensées qui vivifient et que nous appelons trop facilement « polémique » ?

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