Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mgr Léonard représentera la Belgique au synode sur la nouvelle évangélisation (7-28 octobre prochains)

IMPRIMER

Dans le Motu Proprio « Porta Fidei », le pape Benoît XVI a annoncé une « Année de la foi ». Elle débutera le 11 octobre 2012, pour le cinquantième anniversaire de l'ouverture du concile Vatican II, et se conclura le 24 novembre 2013, en la solennité du Christ Roi (selon le calendrier de la forme ordinaire de la liturgie).

Le premier événement de cette année est le synode consacré à la nouvelle évangélisation, prévu au Vatican du 7 au 28 octobre prochains, l’Instrumentum laboris  (document de travail) de ce synode a été publié à Rome ce mardi 19 juin. Le texte prend acte des difficultés de l’Église catholique à témoigner de la foi, dans un monde sécularisé.

Le rep100220_085.jpgrésentant de l’Eglise belge  au Synode sera Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, en tant que participant effectif, et, en cas d’empêchement, Mgr Jozef De Kesel, évêque de Bruges. suppléant.

50 ans après l’ouverture du Concile Vatican II, il n'y a pas de quoi pas de quoi pavoiser:

“ On constate chez les chrétiens une crise de confiance à l’égard des valeurs qui leur ont été transmises ; ils ne sont pas prêts à adhérer totalement et sans conditions à la vérité de la Révélation. La foi, vécue de manière individuelle et intime s’affaiblit. Il est impératif de réagir à cette situation. L’Eglise doit donc trouver de nouveaux outils, un nouveau langage, mais aussi se renouveler de l’intérieur pour faire passer son message dans les nouveaux déserts du monde. Le document invite à se débarrasser d'un certain nombre de fausses certitudes aujourd'hui répandues parmi les chrétiens : comme, par exemple, de considérer que l'évangélisation est une atteinte à la liberté des hommes ; ou qu'il est suffisant d'agir en faveur de la justice, de la liberté, de la paix, de la solidarité, sans rien faire pour favoriser les conversions au Christ. Autre mise en garde : pour évangéliser, l'Eglise doit être crédible ; elle doit se présenter comme une vraie communauté fraternelle et pas comme une entreprise ; elle n'a pas à mettre en place des stratégies de communication efficaces, mais plutôt se renouveler en se mesurant avec les péchés de certains de ses membres. Le deuxième chapitre analyse en détail les mutations sociales de ces dernières années avec leurs ombres et leurs lumières : la sécularisation, la perte du sens du sacré, la remise en questions des valeurs....et propose une série de pistes d'actions : charité et témoignage de vie ; dialogue œcuménique et interreligieux ; redynamisation des paroisses avec le concours des laïcs baptisés, des communautés et des mouvements ; pastorale des vocations et formation adéquate des séminaristes et des novices. Le document souligne l’importance des catéchistes et évoque la possibilité de créer pour eux un ministère stable au sein de l’Eglise. Il propose des priorités pour raviver l'action pastorale : les missions populaires, la préparation au mariage, l'éducation des jeunes.....L’intégration des différents charismes est encouragée.
Le texte appelle les chrétiens à faire leur auto-critique et à dénoncer leur apostasie silencieuse ; il pointe sévèrement du doigt l'Eglise elle-même, ses infidélités et ses scandales, son manque de sensibilité à l'égard des problèmes des hommes d'aujourd'hui, la bureaucratisation excessive des structures ecclésiastiques.... Si les fidèles s'éloignent de la pratique chrétienne, c'est aussi parce que l'accompagnement spirituel est défaillant. Le défi à relever est bien de ramener la question de Dieu dans la société contemporaine mais pour transmettre la foi, il y croire et la vivre. La tâche s’annonce difficile.”

Lire plus ici: L'Eglise doit se renouveler et adopter un nouveau langage pour annoncer l'Evangile

Les commentaires sont fermés.