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Müller présenté par Müller

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 L’agence Zenit relaie l’interview que le nouveau préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi a donnée à l’Osservatore Romano (extraits) :

« (…) Dans un entretien publié en italien dans L’Osservatore Romano du 26 juillet 2012, Mgr Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, invite à « faire resplendir » ce qui a été confié à l’Eglise, en « dépassant les affrontements idéologiques » (…). Dans cet entretien avec Giovanni Maria Vian, directeur, et Astrid Haas, il évoque aussi bien son arrivée dans le dicastère romain, sa vocation sacerdotale, l’époque où il enseignait la théologie et ses séjours, en tant qu’évêque, en Amérique latine. Il confie avoir appris à connaître et apprécier Joseph Ratzinger par son “Introduction au christianisme”, un best-seller dès 1968.

Complexité de la curie

“Pendant cinq ans, en tant que membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi, j’ai pu participer aux réunions des cardinaux et des évêques, en admirant leur façon de travailler consciencieuse et collégiale. Les tâches de ce dicastère ne me sont donc pas inconnus. Pendant de nombreuses années, j’ai fait partie aussi de la Commission théologique internationale et j’ai pu collaborer aussi avec d’autres dicastères. Mais dans l’ensemble, beaucoup de choses sont neuves et insolites. Il me faudra un peu de temps avant de réussir à m’orienter dans la structure complexe de la curie”, avoue Mgr Müller (…) .

Il confie aussi  que “les problèmes en perspective sont très grands” dans l’Eglise universelle, étant donné les “défis qu’il faut affronter et face à un certain abattement qui se répand dans certains milieux” et qu’il faut “dépasser”. Il évoque l’existence de “groupes – de droite ou de gauche, comme on a l’habitude de dire” qui “occupent beaucoup de notre temps et de notre attention”, d’où “le danger de perdre un peu de vue notre tâche principale qui est d’annoncer l’Evangile et d’exposer de façon concrète la doctrine de l’Eglise” (…) .

"Introduction au christianisme"

C’est alors qu’il était étudiant que Mgr Müller a lu l’“Introduction au christianisme” de Joseph Ratzinger, publié en 1968, et il l’a “pratiquement absorbé comme une éponge”, alors qu’une “incertitude” avait pénétré aussi les séminaires: “Dans ce livre, la profession de foi de l’Eglise est exposée de façon convaincante, analysée avec l’aide de la raison, et expliquée brillamment. Il s’agit d’un thème important qui caractérise toute l’oeuvre théologique de Joseph Ratzinger: fides et ratio”.

Mais les deux théologiens se sont aussi rencontrés: “Et puis j’ai connu et appris à apprécier Ratzinger aussi en personne. Dans son engagement comme professeur et comme évêque, il a été pour moi un soutien et un point de référence claire. Je le définirais comme un ami paternel, étant donné qu’il est plus âgé que moi d’une génération. Et je considère que le motif de ma venue à Rome n’est certainement pas de peser sur lui avec mes questions: mon rôle est de le soulager d’une partie de son travail et non pas de lui présenter les problèmes qui peuvent être résolus déjà à notre niveau. Le Saint-Père a la mission importante d’annoncer l’Evangile, et de confirmer ses frères et soeurs dans la foi. C’est à nous de traiter toutes les questions les moins plaisantes afin qu’il ne soit pas écrasé de trop de choses, naturellement tout en le tenant informé des faits essentiels”(…).

Tout l’article ici : ZENIT.org

Commentaires

  • Prions pour lui et pour sa tâche.

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