Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le français Rémi Brague recevra le « Prix Ratzinger » pendant le prochain synode sur la nouvelle évangélisation

IMPRIMER

C’est Sandro Magister qui l’annonce sur le site « Chiesa » :

CITÉ DU VATICAN, le 27 juillet 2012 – La désignation des destinataires de la seconde édition du “Prix Ratzinger”, créé par la Fondation Vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI, est attendue avec impatience.

Le prix sera remis par Benoît XVI le 20 octobre prochain, au cours du synode des évêques consacré à la "nouvelle évangélisation".

Les noms des lauréats – que nous donnons plus bas en avant-première – ont été choisis par un comité scientifique présidé par le cardinal Camillo Ruini (vicaire général émérite de Rome et ancien président de la conférence des évêques d’Italie) et dont font partie les cardinaux italiens Tarcisio Bertone (salésien, secrétaire d’état) et Angelo Amato (salésien, préfet de la congrégation des causes des saints), ainsi que les archevêques Jean-Louis Bruguès (dominicain français, archiviste et bibliothécaire de la Sainte Église Romaine) et Francisco Ladaria Ferrer (jésuite espagnol, secrétaire de la congrégation pour la doctrine de la foi).(…)

Ce dernier a expliqué, lors d’une interview accordée à Radio Vatican, que le "Prix Ratzinger" avait été institué par la Fondation "afin de stimuler la réflexion théologique surtout dans les domaines les plus étudiés par Joseph Ratzinger en tant que théologien, cardinal et maintenant pape : le domaine de la théologie fondamentale, le domaine de l’histoire de la théologie, tout spécialement celle de la théologie patristique, le domaine de l’exégèse biblique, mais également la théologie dogmatique".

L’archevêque Ladaria a également indiqué quels étaient les critères utilisés pour sélectionner les candidats : "Le comité scientifique s’efforce de tenir compte de divers facteurs : avant tout, la rigueur théologique et la profondeur scientifique des candidats possibles". De plus, "on cherche à avoir également une variété de langues, de cultures, pour éviter que les prix n’aillent pas à des théologiens qui soient tous de langue anglaise, par exemple, ou tous de langue italienne", afin d’assurer "un équilibre entre les grandes langues du monde, entre les grands groupes catholiques du monde, de telle sorte que – dans la mesure du possible, même si ce n’est pas toujours facile – tout le monde puisse se sentir représenté".

Et en effet – a rappelé Ladaria – "l’année dernière il y a eu un Italien, un Espagnol et un Allemand", à savoir le professeur Manlio Simonetti, le père Olegario Gonzalez de Cardedal et le père cistercien Maximilian Heim.Tandis que cette année – a-t-il ajouté – "il y aura un Français et un Américain du Nord".

Le secrétaire de la congrégation pour la doctrine de la foi n’a pas donné les noms des futurs lauréats, sur lesquels plane jusqu’à présent un silence officiel.

Mais le Français à qui sera remis ce que l’on a appelé – avec exagération – le “Prix Nobel de théologie” est le philosophe Rémi Brague. Tandis que l’Américain du Nord est Brian E. Daley, spécialiste de la patrologie.

Brague est professeur de philosophie grecque, romaine et arabe à la Sorbonne, à Paris, et à la Ludwig-Maximilian Universität, à Munich. C’est un universitaire polyglotte à la très vaste production scientifique. Mais il se montre également très combatif dans les polémiques actuelles, contre les axiomes "politiquement corrects", qu’ils soient progressistes ou "théo-conservateurs". (…) Par exemple dans cette interview accordée en 2004 à "30 Jours" :Chrétiens et "christianistes".

Daley, jésuite, est, quant à lui, un spécialiste des Pères de della Chiesa. Il enseigne à la Notre-Dame University, dans l'Indiana, et est consulting editor de l'édition en anglais de la revue "Communio", dont Ratzinger est l’un des cofondateurs.En 2003 il a publié dans la revue progressiste "America", appartenant aux jésuites de New-York, un article à contre-courant, dans lequel il valorisait la pratique de l'adoration eucharistique

(…) Comme déjà lors de la précédente édition du "Prix Ratzinger", l’un des lauréats donnera, cette fois encore, une "lectio" en présence du pape, dans la Salle Clémentine du Palais Apostolique. Mais il est prévu que Benoît XVI lui-même prenne la parole. Comme il l’avait fait le 30 juin 2011, avec la mémorable allocution, indiscutablement rédigée en totalité par lui (…)".

Tout l’article ici : Ceux qui vont recevoir le Nobel de théologie

Les commentaires sont fermés.