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France : L’ancien Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin approuve les Evêques de France

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Lu sur le blog de l’ancien Premier Ministre, ce post daté du 15 août :

La conférence des Évêques de France a pris l’heureuse initiative de relancer la tradition d’une prière pour notre pays. On ne peut pas reprocher aux Catholiques de prier. On ne peut pas, non plus, demander aux Eglises d’être indifférentes au devenir de nos sociétés, de notre pays. Nos racines chrétiennes légitiment cette prise de position. Notre attachement à la Laïcité nous a appris à distinguer l’éclairage spirituel et la décision politique. L’appel à la générosité, le recours à la conscience, le rappel de la mission d’amour de la famille sont des repères utiles pour ceux qui ont à décider de l’avenir. Dans ce texte, il ne s’agit pas de voter, mais de penser. Dans ce XXIème siècle religieux, la pensée catholique, à côté des autres religions, doit se faire entendre

 C’est ici : 15 août 2012 : Prière pour la France

Commentaires

  • Les chrétiens sauront gré à l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin d'oser parler à contretemps. J'ai toujours été heurté par l'attitude de certains laïcistes de choc, ceux qui entendent considérer la fameuse loi de 1905 comme si cette loi abolissait le droit de penser et d'agir autrement qu'eux. En somme, ils veulent jouir d'une liberté qu'ils refusent aux "autres". La loi (française) de 1905 garantit la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Au moins dans son principe, cette loi reprend un précepte évangélique : Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Les croyants ne peuvent être privés de défendre leur foi et leur idéal, sans quoi... on les discrimine. "Et incarnatus est" (Et il s'est incarné) dit notre Credo. Le chrétien a le devoir de parler à temps et à contretemps (Cf. saint Paul): il est évident que seules les dictatures au sens large (le politiquement correct est une forme de dictature) prétendent établir une cloison étanche entre le domaine de la foi et celui de l'action concrète. Le chrétien n'est pas un schizophrène : personne ne peut l'empêcher d'agir, de tenir un discours "sociétal" compatible avec sa vie spirituelle. Il ne veut pas brimer la liberté de ceux qui ne partagent pas ses convictions, mais, n'étant pas un esprit désincarné, il a l'obligation de prendre part à la vie de la cité et d'y défendre les valeurs auxquelles il adhère. Mutien-Omer Houziaux.

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