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1800 demandes de débaptisation en Belgique en 2011, émoi, émoi, émoi...

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C'est Le Vif qui l'annonce aujourd'hui :

Depuis la révélation des scandales de pédophilie au sein de l'Eglise catholique, les procédures de débaptisation continuent d'augmenter en Belgique.

En 2011, 1.800 personnes ont demandé leur radiation des registres de baptêmes de l'Eglise catholique, soit quatre fois plus qu'en 2009, l'année précédant l'affaire Roger Vangheluwe, ancien évêque de Bruges ayant reconnu des faits d'abus sexuels sur deux de ses neveux. Ces chiffres demeurent cependant bien en dessous du nombre annuel de baptisés, qui s'élève à 60.000. 

Cela ne nous étonne pas vraiment même si cela nous attriste bien évidemment. On parle beaucoup de nouvelle évangélisation et d'une "chance" historique pour les laïcs d'aujourd'hui de se prendre en main. Mais qui ces discours relevant de la méthode coué satisfont-ils vraiment? Pour être vraiment crédibles en ces temps de dénigrement universel, les croyants devraient être des héros et des saints, tout sauf des tièdes. Surtout pour pouvoir faire face à une culture diffuse de plus en plus hostile au christianisme comme on le souligne ici : 

L'intolérance antichrétienne se propage en Occident

Mgr Silvano Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’ONU à Genève, est préoccupé par la montée de l’intolérance religieuse dans le monde.  Mais bien souvent c'est l'Etat lui-même qui bride ou opprime la liberté religieuse.

Interrogé par Radio Vatican, Mgr Silvano Tomasi a relevé que, dans certains cas, c’est l’Etat qui limite ou opprime la liberté des croyants ; dans d’autres cas, c’est la société qui persécute les croyants, chrétiens ou autres, parfois avec la complicité du système judiciaire et des autorités politiques. L’Observateur qui participe actuellement au Meeting pour l’Amitié entre les Peuples, dans la cité balnéaire de Rimini, en Italie, rappelle que les chrétiens constituent actuellement le groupe religieux le plus persécuté au monde. Il s’agit d’un phénomène très répandu, au Nigéria, en Somalie, en Irak, en Inde, mais aussi, sous des formes diverses, en Occident. Mgr Tomasi constate, dans la culture occidentale, une stratégie qui consiste à dire ou à penser que la religion entrave les libertés individuelles. Mais on oublie de préciser qu’en s’efforçant de supprimer toute intervention publique de la religion, les Etats, ainsi que des groupes culturels ou sociaux violent les droits des croyants. C’est une stratégie sournoise mais efficace qui empêche les valeurs chrétiennes d’être prises en compte dans les décisions publiques.

D'où l'invitation du pape adressée aux laïcs pour qu'ils soient de véritables témoins :

Les  ne sont pas seulement les collaborateurs des prêtres. Le pape invite à un « changement de mentalité » sur le rôle des . Cette idée est au cœur du message que  Benoit XVI adresse  au Forum International d’Action Catholique réuni en assemblée du 22 au 26 août à Iasi en Roumanie. Les  ont en effet un rôle « qui leur est propre », souligne Benoit XVI : « ce sont des personnes qui sont réellement coresponsables de l’être et de l’agir de l’Eglise ».

Le pape a en effet adressé un message à Mgr Domenico Sigalini, assistant général du Forum international d’Action catholique (FIAC), dans le cadre de sa VIe Assemblée ordinaire en Roumanie, sur le thème « coresponsabilité ecclésiale et sociale ».

Benoît XVI exhorte les laïcs à « s’approprier l’engagement à œuvrer pour la mission de l’Eglise », notamment par « la prière, l’étude, la participation active à la vie ecclésiale », ceci avec « un regard attentif et positif envers le monde, dans la recherche continuelle des signes des temps ». Il les encourage à « poursuivre avec générosité » leur service à l’Eglise.

Le pape les appelle également à « assumer et partager les choix pastoraux des diocèses et des paroisses », en « favorisant des occasions de rencontre et de sincère collaboration avec les autres composantes de la communauté ecclésiale », et en « créant des relations d’estime et de communion avec les prêtres, pour une communauté vive, ministérielle et missionnaire ». En l’occurrence, les laïcs sont invités à agir « en esprit d’intime union avec le successeur de Pierre » et « d’active coresponsabilité avec leurs pasteurs ».

Car, fait remarquer Benoît XVI, pour que la coresponsabilité soit possible, il faut « que s’affirme un laïcat mature et engagé, capable de donner sa contribution spécifique à la mission ecclésiale », tout en respectant « les ministères et les devoirs de chacun dans la vie de l’Eglise » et en étant « toujours en cordiale communion avec les évêques ». En effet, si les laïcs doivent « cheminer sur le chemin de la sainteté », ils ne le font pas seuls, mais « avec l’accompagnement des prêtres et des responsables capables d’éduquer à la coresponsabilité ecclésiale et sociale », souligne le pape.

Benoit XVI ne manque pas de citer la Constitution dogmatique «  » du Concile Vatican II qui qualifie le style de rapport entre les laïcs et la hiérarchie catholique par l’adjectif « familier ». Ainsi « les pasteurs de l’Eglise, forts de l’expérience des laïcs, ont un jugement plus clair et plus opportun aussi bien spirituellement que temporellement » note encore le Pape.

En définitive, les laïcs sont appelés à « cultiver des relations personnelles authentiques avec tous », en commençant « dans la famille », et à « offrir leur disponibilité pour participer, à tous les niveaux de la vie sociale, culturelle et politique » ayant toujours pour fin « le bien commun ». Pour Benoît XVI, leur vie doit être « transparente », « guidée par l’Evangile » et « éclairée par la rencontre avec le Christ, aimé et suivi sans crainte ».

Enfin il les exhorte à être, au cœur du monde, « un laboratoire de mondialisation de la solidarité et de la charité », et à avoir « le courage de formuler des propositions exigeantes », afin de « grandir, avec toute l’Eglise, dans la coresponsabilité d’offrir un futur d’espérance à l’humanité ».

Commentaires

  • Ces "apostats" n'ont rien compris de la différence qu'il peut y avoir entre l'Eglise, composée de saints mais aussi, hélàs, de quelques rares pervers, et le message du Christ. Etre baptisé, c'est avant tout adhérer à l'Evangile et non forcément fermer les yeux sur les abus au sein de l'Eglise. En s'éloignant ainsi de la religion, ils ferment eux-mêmes la porte au salut que Dieu nous offre par l'intermédiaire de Son fils.

  • Bonjour à tous,
    Bien que né, baptisé, communié, confirmé et marie en Belgique, j'habite désormais en France.
    J'avais adressé, dès DECEMBRE 2010, une première demande de débaptisation et d'excommunication à la paroisse de mon baptème. Sans réponse, j'ai adressé 2 courriers recommandés de plus en plus virulents qui sont, eux aussi, restés sans réponse. Il y a environ 1 an, j'ai dû adresser un virulent courrier recommandé au diocèse de Namur, suivi d'un autre, franchement ordurier, accompagné du brouillon d'un courrier rempli d'insultes destiné à sa SALETE le pape que j'adresserais au Vatican en cas de non réponse ou de réponse négative. Finalement, la délivrance est arrivée il y a quelques jours : une lettre de l'évêque de Namur avec une copie de mon acte de baptême annoté de la mention " a renoncé à sa foi " qui ne me convient qu'à moitié, mais enfin, c'est déjà un premier pas. Je tiens à la disposition des personnes intéressées une copie des courriers adressés si cela peut les aider dans leurs démarches.
    Content d'en être quitte avec les bondieuseries et tout le baratin qui va avec,
    Ghislebelge

  • @ denis ... Il me semble que les premiers concernés et intéressés, donc les premiers à qui adresser ces copies, ce sont vos parents, non ? Ce sont bien eux qui vous avaient fait enregistrer et baptiser à l'Église, comme ils vous avaient fait aussi enregistrer et baptiser (votre prénom, nom et date de naissance) à l'État civil belge. Pour être complet, avez-vous aussi renoncé à votre nationalité belge, ainsi qu'à vos nom et prénom, pour en être quitte avec tout ce passé que vous ont imposé malgré vous vos parents ?

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