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Pierre Piccinin : « La bataille d’Alep », aux éditions L’Harmattan

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Vignette-Alep.jpgLe témoignage à ne pas manquer d’un universitaire belge « de terrain » :

Historien et politologue, spécialiste du Monde arabo-musulman, Pierre Piccinin da Prata a assisté aux événements majeurs du « Printemps arabe ». Il est aussi le seul observateur à en avoir couvert tous les terrains.

Il était présent à Tunis, au moment de la chute du dictateur Ben Ali. En Égypte, il a participé aux manifestations de la place Tahrir et a rencontré les Frères musulmans dans leur quartier général du Caire. En Libye, il a accompagné les rebelles de Benghazi sur les lignes de front. Il s’est aussi rendu au Yémen, lors des troubles qui ont chassé du pouvoir le président Saleh.

Le livre

 

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Pierre Piccinin da Prata a effectué six séjours d’observation en Syrie, à différents moments clefs de la révolution.

En mai 2012, il avait fait la une des médias : arrêté par les services de renseignement syriens, torturé à Homs et détenu prisonnier à Damas, il a témoigné de l’enfer des geôles du régime.

En juillet et en août, il est pourtant reparti pour la Syrie, à Alep : le quotidien belge Le Soir a publié treize chroniques dans lesquelles il a décrit jour après jour la guerre sans pitié que le gouvernement de Bashar al-Assad fait à son peuple.

En octobre et novembre, Pierre Piccinin da Prata a une dernière fois rejoint Alep, d’où il a ramené une troisième série de chroniques, inédites.

Ce livre rassemble ses « chroniques de la révolution syrienne », qui constituent un témoignage unique des crimes de guerre perpétrés par la dictature baathiste et du combat désespéré de tout un peuple pour gagner sa liberté.

Il témoigne :

« Si j’ai écrit ce livre, c’est pour tous ceux que j'ai laissés là-bas et qui souffrent quotidiennement, et pour lesquels je témoigne, après m'être rendu à six reprises sur le terrain syrien, depuis le début du Printemps arabe.

Pour ces deux jeunes filles que j’ai photographiées à Alep, et pour leur famille, du quartier de Bab al-Hadid.

C'est un quartier pauvre, un des plus pauvres d'Alep. Je le traversais en août, pour gagner la ligne de front à Jdédié, lorsqu'un hélicoptère de combat a tiré plusieurs roquettes au hasard, sur les maisons. C'est là que j'ai pris la photographie de couverture.

Je l'ai choisie car elle me semble résumer le drame qui se joue en Syrie : le désarroi des malheureux et le cri de colère d'un peuple qui se bat seul, abandonné par les démocraties occidentales, contre une féroce dictature, prête à tout pour garder le pouvoir.

J'espère que le témoignage que j'ai produit dans ce livre amènera l'opinion publique à s'intéresser un peu plus à cette révolution, qui se passe pour le moment comme dans une boîte dont personne ne veut soulever le couvercle.

C'est pour cette raison que j'ai décrit les événements à la manière d'un roman, qui donne des visages à la révolution. Le livre se lira comme un récit d'aventures. Mais c'est bien la terrible réalité de la guerre qu'il relate, celle d'un pays de la Méditerranée, pas très éloigné de nous.

Si je réussis à toucher l'opinion, j'aurai apporté ma contribution, modeste, à l'aide dont le peuple syrien a besoin et qu'il réclame aujourd'hui, d'une manière désespérée. »

Le documentaire (DVD)

En mars 2011, à la faveur du « Printemps arabe », le peuple syrien a réclamé la fin du régime et la démocratisation des institutions.

Le gouvernement a répondu aux manifestations par la violence, tout en promettant des élections libres. Le 7 mai 2012, ces élections ont eu lieu. Tous les mouvements d’opposition au pouvoir en étaient exclus, qualifiés de « terroristes ».

Dans les semaines qui ont suivi, la plupart des villes et villages de Syrie se sont insurgés. La révolution commençait.

En juillet 2012, les révolutionnaires, organisés en « Armée syrienne libre », ont ouvert deux fronts : à Damas, la capitale, au sud, le 17 juillet, et l’autre à Alep, le poumon économique de la Syrie, au nord, le 20 juillet.

Le documentaire, tourné au cœur des combats, montre, au plus près des événements, la souffrance d’un peuple qui se débat, seul, face à la machine de guerre d’un des régimes dictatoriaux les plus féroces encore en exercice : les bombardements sur les civils et les hôpitaux tenus par la rébellion, les lignes de front, où les combattants de la liberté luttent avec des armes dérisoires contre les avions et les tanks du régime, les réfugiés, abandonnés par la Communauté internationale.

Pour ce faire, démarche journalistique exceptionnelle, les auteurs ont pris le risque de vivre jour et nuit à l’intérieur d’Alep, avec la population et les combattants, sous les bombardements.

Pour Pierre Piccinin da Prata et Eduardo Ramos Chalen, il s’agit, avant tout, de faire écho à un cri d’angoisse et de désespoir, celui de tout un peuple qui meurt dans l’indifférence générale des opinions publiques occidentales.

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Toutes les informations sur le livre et le documentaire :

La bataille d'Alep - Chroniques de la révolution syrienne(Livre & DVD)

 Le site web de Pierre Piccinin: 

http://www.pierrepiccinin.eu/

Commentaires

  • Si il est clair que le président Assad a certainement du sang sur les mains, il ne faut pas oublier que des atrocités ont été commises par les deux camps. Les islamistes pilotés par les wahhabites saoudiens et qataris sont présents en nombre parmi les rebelles et rêvent de faire de la Syrie un état islamique à l'instar des "Frères" d'Egypte. Les minorités qui étaient relativement protégés par le régime, en particulier les Chrétiens, ont du souci à se faire. Et tout cela, bien entendu, avec la "bénédiction" de l'Europe!

  • Bonjour,

    J'appuie le commentaire de JLC. Je dois dire au préalable que je n'ai pas lu le livre de ce journaliste, je viens de le découvrir à la lecture de l'article.

    Le descriptif en donne cependant le ton et il semble dépeindre un conflit relativement simplifié avec le méchant B.Assad et son armée sanguinaire d'un côté, et la population Syrienne de l'autre côté défendue tant bien que mal par les rebelles.

    Or, la situation Syrienne est bien plus complexe. On outrepasse complètement l'infiltration d'islamistes dinguo financés par le Qatar et l'Arabie (merci à JLC). Le journaliste prétend que la Syrie est abandonnée de tous, c'est faux. Elle suscite l'interet d'un certain nombre de pays (France, Angleterre, Etats-Unis, Israël,...). La Turquie également est prête à intervenir aux côtés de ces pays quand le moment viendra (oui ça viendra). Les interets de ces pays en matières de stratégie géopolitique sont fondamentale (cf Thierry Meyssan). J'ajouterai que ce journaliste souhaite un réveil des peuples d'occident, il veut une intervention de nos armées pour libérer la population Syrienne, donc ce qu'il veut en fait c'est la guerre. Cet homme promeut la guerre pour apporter la paix?? J'ai du mal à suivre la logique du raisonnement... spécialement lorsque l'on a l'exemple des interventions de l'Occident en Egypte ou en Lybie!

    Bon je m'arrête là, je ne veux pas être trop critique car comme je l'ai dit plus haut, je n'ai pas lu le livre. Je pense néanmoins que les résultats des investigations de Piccinin ne sont pas à la hauteur des efforts qu'il a fourni en se déplaçant, loin sans peine, dans des régions instable et incertaines.

    Bien à vous.

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