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Quand on ne sait même plus lire...

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L'abrutissement collectif est-il inéluctable ? On peut le penser au vu de ces nouvelles statistiques qui viennent d'être publiées. Comment veut-on que des élèves qui ne savent même plus lire soient capables de développer des "compétences" et de faire preuve du moindre esprit critique ? L'inculture gagne du terrain, jour après jour (source) :

... PISA nous avait déjà ouvert les yeux… Mais voilà que PIRLS le confirme. PIRLS? Kesako? Il s’agit du Programme international de recherche en lecture scolaire, lancé en 2001 par l’IEA (Association internationale pour l’évaluation du rendement scolaire), et qui évalue, vous l’avez compris, les enfants de primaire dans le domaine de la lecture. Une des différences avec les études PISA, c’est que PIRLS est ouvert à des pays non-OCDE.

En 2006 déjà, lorsque la Fédération Wallonie-Bruxelles avait rejoint le programme, la situation n’était pas rose. Avec un score de 500, elle se situait exactement au niveau de la moyenne internationale des 45 systèmes éducatifs participants. Il ressortait que nos petites têtes blondes de 4e primaire avaient quelques difficultés à comprendre et à utiliser les formes du langage écrit que requiert la société. Quatre compétences étaient alors définies: prélever des informations, faire des inférences directes, interpréter et assimiler et examiner et évaluer le contenu. (...)

Les élèves « bon lecteurs » ne seraient que 25% dans nos classes (contre 45% en moyenne). Ceux qui ne dépassent pas le niveau jugé « élémentaire » sont eux plus nombreux : 30% (moyenne : 19%).

 

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Commentaires

  • Au Québec cela fait longtemps que c'est ainsi, avec ces "apprentissage de compétences" et autres inventions de la langue de bois des fonctionnaires de l'éducation nationale. Le taux d'analphabètes fonctionnels tourne autour de 25%. À croire que cette destruction de l'instruction et de l'éducation est programmée...

  • Ces fameuses "compétences" nécessaires à la formation d'une élite, nous ne les trouverons bientôt plus chez nous qui avons évacué toute notion de mérite. En effet, plus aucun élève n'est récompensé pour avoir fait plus que le "minimum syndical", tout effort supplémentaire est donc jugé comme étant du temps "gaspillé" par les élèves. Il ne faudra donc pas s'étonner si notre future élite sera constituée en grande partie d'étrangers d'ici quelques années.

  • Ces propos sont-ils les plus adaptés à ce temps de Noël? Je ne vois pas ce que les "étrangers" viennent faire dans ces histoires de compétences... D'autre part, il me semble que, compétences ou pas, chaque enseignant reste libre devant ses élèves, libre de leur insuffler tel ou tel esprit de son choix, celui de l'effort, ou de la curiosité, ou du goût pour le beau,...pour ne citer que la gamme des valeurs les plus attendues par notre ancienne génération... N'ayons pas peur de ces hyperstructures qui semblent vouloir imposer leurs schémas et, surtout, ne nous retranchons pas derrière elles, elles ne sont pas incontournables et devraient au contraire agir comme autant d'aiguillons, à l'origine des plus beaux enthousiasmes!

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