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  • Troisième Marche pour la vie à Bruxelles : un appel convaincant de l’Association pour la Famille

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    Action pour la famille soutient la Marche pour la vie organisée par un collectif d’étudiants qui partira le dimanche 25 mars à 14h du Mont des Arts (près de la statue du roi Albert I) à Bruxelles. Pour plus d’informations http://www.marchforlife.be

    Malgré les campagnes en faveur de l’usage des contraceptifs et des cours d’éducation affective et sexuelle dans les écoles, le nombre d’avortements ne cesse de progresser en Belgique. Selon les chiffres du dernier rapport de la commission d’évaluation sur l’interruption de grossesse, nous sommes passés de 13 474 avortements en 2003 à 19 421 en 2009, alors que le nombre de femmes en âge d’avoir des enfants est en diminution constante. Plus inquiétant encore : la proportion de jeunes femmes (moins de 25 ans) qui subissent une IVG ne cesse d’augmenter.

    Ne nous voilons pas la face : que l’on soit pro-choice ou pro-life, nous devons admettre qu’il y a un problème de l’avortement en Belgique. Plusieurs décennies d’utilisation de plus en plus répandue et efficace de méthodes contraceptives nous montrent qu’elles sont impuissantes à enrayer cette tendance à la hausse.

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  • Faut-il élargir le conclave ?

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    Question de Frédéric Mounier dans le journal « La Croix » :

    « Intéressant débat lancé en Italie par le politologue Ernesto Galli della Logia. Dans le récent supplément culturel du « Corriere della Sera », cet analyste constate la faiblesse actuelle, sur le plan de l’organisation politique, du gouvernement pontifical et, partant, du pouvoir du pape : fuite de documents confidentiels et luttes internes se multiplient, mettant en jeu la crédibilité même de l’institution. Aux yeux de nombreux observateurs italiens, le pape ne semble pas à même d’y porter remède de façon opérationnelle. Le monarque absolu ne l’est pas autant qu’on le croit, ou que son image le laisse penser… D’où une proposition paradoxale, qui découle d’une réflexion sur la nature et l’exercice de la primauté pontificale. Pour renforcer le pouvoir du pape, et lui donner une réelle assise pour gouverner, il faudrait… élargir le collège des électeurs, le conclave, à l’échelle de l’Eglise universelle. Et faire voter tous les évêques ainsi que la plupart des supérieurs généraux d’ordres et de congrégations religieuses. On passerait ainsi d’un collège de 125 électeurs à… plus de 6000 ! E. della Logia explique qu’ainsi le système ne souffrirait plus des défauts d’une « oligarchie » (qualifiée par beaucoup de gérontocratique), et empêcherait par nature les luttes de clan et appétits de carrière. Les candidatures seraient recevables à partir d’un certain nombre de signatures (ce qui n’est pas sans rappeler le système français) .. mais suppose donc de véritables déclarations explicites de candidatures au siège de Pierre, aujourd’hui impossibles.

    En son temps, Paul VI avait envisagé un élargissement du conclave, mais limité aux patriarches orientaux non cardinaux et aux présidents de conférences épiscopales. La réflexion n’avait pas débouché, en partie parce qu’elle mettait en cause l’un des fondements essentiels de la primauté pontificale : le pape est pape, depuis toujours, parce qu’il est évêque de Rome, lieu du martyre de Pierre. Et les cardinaux l’élisent parce qu’ils sont, dès leur nomination, liés à une paroisse romaine. S’il s’agit d’élargir la base, alors il faudrait donner le droit de vote avant tout aux prêtres, et pourquoi pas aux fidèles, de la Ville Eternelle..

    Au-delà de l’anecdote (on peut en effet débattre à l’infini des mérites de tel ou tel système électif..), cette proposition pose à nouveaux frais une question de fond : l’Eglise catholique romaine est aujourd’hui l’une des (si ce n’est l’unique) institutions mondiales à « régner » sur 1,2 milliards de fidèles à partir d’un « centre », Rome. Or, depuis deux générations, l’organisation du monde a obéi, souvent dans les douleurs de l’enfantement, à une double tendance, centrifuge et centripète : uniformisation mondiale des modes de vie, de consommation, de pensée, combinée à une autonomisation grandissante des centres de décision. Les modes de gestion des Etats, des entreprises, des associations tendent ainsi à s’uniformiser, à la lumière d’une influence grandissante du management, du marketing, de la quantification des objectifs et des performances… Pour autant, on parle beaucoup de l’écoute indispensable de la base, de la participation des acteurs sans laquelle rien ne sera possible, etc…

    Sur cette ligne de crête, où peut (et veut) se situer l’Eglise ? Référence ici : Faut-il élargir le conclave ?

    L’Eglise n’est ni un Etat, ni une démocratie, mais une Communion d’Eglises au sommet de laquelle se trouve celle de Rome dont le Chef préside aussi à la charité entre elles, selon le mandat reçu du Christ lui-même. Il n’y a donc pas de raison de vouloir à tout prix lui imposer les modes d’organisation qui prévalent dans les sociétés politiques. Le sacré collège des cardinaux  de l’Eglise de Rome a près de mille ans d’existence. Aujourd’hui ni trop grand, ni trop petit, sa composition internationale  tient  compte la mission universelle du Pontife Romain à la tête des Eglises. Transférer les pouvoirs de cette institution à un concile oecuménique (où son équivalent)  a déjà eu lieu à la fin du moyen âge, pour résorber le « grand schisme d’occident » au cours duquel pape et anti-papes se disputaient la tiare. Mais ce fut, à l’époque, au prix d’un « conciliarisme » plaçant les pouvoirs de l’assemblée au dessus de ceux du pape : tentation récurrente, jusqu’au sein des débats de Vatican II sur la  constitution dogmatique « Lumen gentium ». Un train peut toujours en cacher un autre.  

  • Annuaire pontifical 2012 : l’Europe ne cesse de se déchristianiser

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    L’Annuaire pontifical 2012 contient des informations précieuses sur la vie de l’Eglise catholique. En 2010, le monde comptait près de 1 milliard 196 millions de catholiques contre 1 milliard 181 millions en 2009. Soit une augmentation de 15 millions de fidèles (+1,3%). Le pourcentage des baptisés a oscillé autour de 17,5%, entre 2009 et 2010.

    Le nombre de catholiques a en revanche diminué en Amérique du Sud et surtout en Europe, mais il a sensiblement augmenté en Afrique et en Asie du Sud-est, rapporte "Radio Vatican".

    Plus de prêtres en Asie

    L’augmentation du nombre des prêtres s’est poursuivie en 2010. Un essor qui a débuté en l’an 2000, note "Radio Vatican". Entre 2009 et 2010, ils ont été 1.643 de plus à suivre leur vocation, essentiellement en Asie. En Europe, durant la même période, l’Eglise a perdu 905 prêtres. Le nombre de diacres permanents a cru de 3,7% en Amérique du Nord et en Europe, continents ils sont essentiellement présents. Dans le monde, les évêques sont passés de 5.065 en 2009 à 5.104 en 2010. L’augmentation est plus flagrante en Afrique, avec 16 nouveaux prélats, et en Amérique (15 nouveaux).

    En 2010, l’érosion du nombre de religieux profès a été globalement stoppée. Ils ont été plus nombreux en Asie et en Afrique, mais pas en Amérique du Sud. L’Europe, l’Amérique et l’Océanie ont enregistré une importante diminution du nombre de religieuses professes, contrairement à l’Asie et à l’Afrique.

    Bientôt en librairies

    L’Annuaire pontifical 2012 a été présenté au pape par le cardinal Secrétaire d’Etat, Tarcisio Bertone, et par le substitut pour les Affaires générales, Mgr Angelo Becciu.

     Cette nouvelle édition a été rédigée par Mgr Vittorio Formenti, responsable du Bureau central de Statistique de l’Eglise, et par ses collaborateurs. Elle sera bientôt en vente dans les librairies. (apic/radiovatican/nd) Source ici : 15 millions de fidèles en plus   

  • Irlande et Pologne, des filles désobéissantes ?

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    Les relations des gouvernements irlandais et polonais avec l’Eglise ne sont pas au beau fixe, comme le souligne Sandro Magister sur son site « Chiesa » (extraits)

    « Cela fait maintenant plus de deux siècles que la France a rejeté de fait son titre de "fille aînée" de l’Église, même si elle n’a pas encore renoncé, pour son chef de l’état, à la stalle de premier chanoine honoraire du chapitre de Saint-Jean-de-Latran.

    Mais, ces derniers temps, deux autres filles bien-aimées de la papauté semblent faire preuve de rébellion vis-à-vis de Rome. L’Irlande ouvertement, la Pologne avec plus de circonspection.

    À Dublin, le geste de rupture – comme www.chiesa l’a déjà indiqué – a été de rabaisser l'ambassade d'Irlande près le Saint-Siège au rang de représentation non résidentielle, comme celles de l’Iran et du Timor-Oriental (…). Cette décision a été officiellement justifiée par des motifs budgétaires. Mais beaucoup de gens estiment qu’il s’agit d’une mesure de représailles pour l’absence présumée de collaboration du Vatican lors des enquêtes menées par le gouvernement irlandais à propos des abus sexuels sur mineurs qui ont été commis par des membres du clergé au cours des dernières décennies.(…)

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  • "C à dire-zeg maar K" : pour porter la voix de l'Eglise où elle a du mal à se faire entendre

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    Une information parue sur Zenit.org

    Le diocèse de Malines-Bruxelles distribue le premier magazine mensuel gratuit, lancé le 15 février 2012 : « C à dire-zeg maar K ». Ce magazine trilingue – français, néerlandais et anglais – a pour dessein d’« ouvrir à la spiritualité » en rejoignant notamment des personnes éloignées de l’Eglise.

    « C à dire-zeg maar K », qui se veut « grand public », explique un communiqué du diocèse, invite à un « regard différent » sur la ville de Bruxelles, multilingue et multiculturelle. Ce magazine, précise Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, dans une vidéo adressée aux animateurs pastoraux, est voulu pour porter la voix de l’Eglise dans les lieux « où elle a parfois bien de la peine à faire entendre son message ». 

    Les chrétiens bruxellois ont accueilli l’initiative avec enthousiasme, la trouvant « pleine d’audace », confie Claire Jonard, responsable des services de communication des Vicariats de Bruxelles et du Brabant wallon, contactée par Zenit : « Proposer une revue dans des lieux où l’Eglise n’est pas présente a été souligné comme une initiative qui manquait ».

    Le premier numéro, déposé sur 230 présentoirs de lieux publics – musées, cinémas, théâtres, restaurants, bibliothèques… – ainsi que dans 14 lieux de passage de l’Eglise catholique à Bruxelles – églises, chapelles – témoigne d’une volonté d’accessibilité à tous : 16 pages colorées au design attirant, où l’on trouve de l’information, des anecdotes pour éveiller la curiosité, des sujets de fond pour inviter à réfléchir, des nouvelles de l’Eglise, des coups de projecteurs sur des jeunes artistes méconnus.

    D’ores et déjà, rapporte Claire Jonard, « C à dire-zeg maar K » a reçu de nombreux encouragements de personnes qui « apprécient l’accessibilité, les photos et l’équilibre de la revue ». Bien qu’il soit encore trop tôt pour des retours pertinents sur la distribution dans les lieux publics, elle note que « dans les 14 lieux de passages choisis par l’Eglise, les revues sont parties très vite ».

    Le magazine, qui est entièrement conçu par les membres des services communication de l’Eglise catholique à Bruxelles et des collaborateurs bénévoles, compte 8 pages en français, 6 en néerlandais et 2 en anglais – à usage des fonctionnaires européens. « Le « trilinguisme » a été salué ! », déclare à ce propos la responsable de la communication du diocèse. « Les articles des différentes langues ne sont pas traduits, précise-t-elle, ils abordent les mêmes thèmes mais sont traités de manière différente par des auteurs différents. »

  • Quand le pape redit le sens du mariage et de la chasteté

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    A la suite de Jeanne Smits, nous reproduisons ces extraits d'un message adressé par le pape à une délégation d'évêques américains. A la lecture, on comprendra pourquoi.
    Cité du Vatican, 9 mars (VIS). Benoît XVI a reçu ce matin un groupe de prélats de la Conférence épiscopale des Etats-Unis d'Amérique, concluant leur visite Ad Limina, auxquels il a parlé de la crise du mariage et de la famille, « et plus généralement de la vision chrétienne de la sexualité humaine ». 
    « Il est de plus en plus évident que le mépris de l'indissolubilité de l'alliance matrimoniale et le refus diffus d'une éthique sexuelle fondée sur la chasteté ont créé de graves problèmes sociaux, ainsi qu'immense coût humain et économique... On doit citer à ce propos les puissants courants socio-politiques qui poussent à modifier la définition légale du mariage. Les efforts de l'Eglise pour résister à cette pression comprennent une défense raisonnée du mariage comme institution naturelle consistant en la communion de personnes enracinée dans la complémentarité des sexes et orientée à la procréation.  La différence des sexes ne peut être considérée comme secondaire dans la définition du mariage, et la défense de cette institution de dimension sociale relève en dernière instance de la justice. Il s'agit de sauvegarder le bien de la communauté toute entière, les droits des parents comme des enfants. » 
    Rappelant que les évêques lui ont fait part de leur difficulté croissante à communiquer l'enseignement de l'Eglise sur le mariage comme sur la famille, le Saint-Père déplore la diminution du nombre de jeunes qui recourent à ce sacrement. 
    « Nous devons reconnaître la déficience de la catéchèse de ces dernières décades, qui n'est pas toujours parvenue à communiquer le riche patrimoine de la doctrine catholique en matière de mariage, institution naturelle élevée par le Christ au rang de sacrement, ni la vocation des époux chrétiens au sein de l'Eglise comme de la société, ni ce qu'est la chasteté conjugale ».
    « La préparation au mariage doit être revue pour insister sur l'aspect catéchétique dans l'exposé des responsabilités, sociales et ecclésiales, du mariage chrétiens. On ne saurait oublier le grave problème pastoral que représente la pratique diffuse de la cohabitation, comme si on oubliait qu'il s'agit d'un péché grave, sans parler de ses effets négatifs sur la stabilité sociale. » 
    Puis Benoît XVI a encouragé ses hôtes a fixer des normes pastorales et liturgiques claires « pour une digne célébration du mariage, qui doit manifester objectivement la morale chrétienne tout en étant sensibles aux préoccupations des jeunes couples... Ce grand effort pastoral a besoin que la communauté chrétienne retrouve et apprécie la vertu de la chasteté... Il ne s'agit pas simplement de présenter des arguments hors de tout référence à une vision globale, cohérente et stimulante de la sexualité. La richesse de cette vision est plus solide et plus attractive que les idéologies permissives qui constituent chez les jeunes la force la plus destructrice de la catéchèse... Comme le dit le catéchisme, la chasteté, qui implique d'apprendre à se dominer, est une pédagogie de la liberté. Dans une société qui comprend de plus en plus mal, voir à ridiculiser, la dimension et l'essence de la doctrine chrétienne, les jeunes ont besoin d'être certains qu'on ne perd rien à faire rentrer le Christ dans sa vie. Absolument rien de ce qui rend l'existence grande, belle et libre ». 
    Puis il a évoqué le bien des enfants, « qui ont le droit à grandir dans une saine compréhension de la sexualité et de sa juste place dans les relations inter-personnelles. Les enfants étant l'avenir de la société, nous avons envers eux un devoir d'enseignement, de défense et de promotion des vertus morales qui sont la clef de la réalisation de la personne. J'espère donc que, malgré le malaise causé par des événements des dernières années, l'Eglise des Etats-Unis poursuive sa mission historique d'enseignement. En éduquant la jeunesse elle consolide la saine vie familiale, garantie de la solidarité entre les générations et de la santé de tout le corps social. »

  • Deux évêques marcheront pour la vie

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    On nous annonce que l'évêque de Gand, Mgr Van Looy, et l'évêque de Tournai, Mgr Harpigny, participeront à la Marche pour la Vie, le dimanche 25 mars. Espérons que leurs confrères leur emboiteront le pas.

  • L’Eglise catholique, arbitre de la situation post-électorale en RDC

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    CENCO-et-Kabila1.jpgLu sur Cathobel (extraits) :

    Pour tenter d’atténuer les tensions nées de la contestation des résultats de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier en République démocratique du Congo, les évêques congolais se posent désormais en arbitres et conciliateurs entre la majorité présidentielle et l’opposition. Ils ont rencontré et écoutés les différents acteurs politiques.

    Une délégation des évêques, conduite par le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Mgr Nicolas Djombo, archevêque de Tshumbe, a été reçue le 5 mars par le président Joseph Kabila, a rapporté la  radio onusienne Okapi. L’examen de la situation politique et sociale de la République démocratique du Congo a été au centre de l’entretien.(…).L’abbé Léonard Santedi, secrétaire général et porte-parole de la CENCO, a déclaré à la presse que la visite de la délégation de la CENCO auprès du Chef de l’Etat s’inscrit dans le cadre du dialogue qui « doit toujours exister entre l’Eglise et les dirigeants du pays, en vue de prouver que l’Eglise a toujours œuvré pour les bonnes relations avec l’Etat afin que son message soit un message de paix, d’amour et de fraternité ».(…). Le secrétaire général de la CENCO a aussi précisé que le président Kabila avait apprécié la démarche des évêques et leur avait promis de continuer à toujours travailler pour le bien-être de la population. Les évêques, en tant que pasteurs, ont aussi promis au Chef de l’Etat de poursuivre leur mission d’œuvrer à la base pour une paix véritable. Un memo des évêques, dont la teneur n’a pas été révélée, a été remis au chef de l’Etat à cette occasion.

     Favoriser le dialogue entre les parties

     Les évêques se sont ensuite rendus chez Etienne Tshisekedi, qui conteste toujours la victoire de son adversaire Joseph Kabila, réélu pour cinq ans à la tête de la RDC. Ils lui ont remis un mémorandum dans lequel ils déclarent : « La CENCO, attachée aux valeurs de justice et de vérité, a dénoncé et condamné les irrégularités qui ont marqué le dernier processus électoral ». Ils ont ensuite exhorté le gouvernement à privilégier « la voie du dialogue pour l’intérêt supérieur de la nation congolaise ».

    Enfin, la délégation de la CENCO a rencontré Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale, passé à l’opposition, arrivé en troisième position de la présidentielle, et le délégué du candidat Léon Kengo, ancien premier ministre de Mobutu et arrivé en quatrième position du scrutin.

    Les évêques congolais estiment que le dialogue des acteurs politiques et de toutes les forces vives de la société pour le service du bien commun et de l’intérêt supérieur de toute la nation congolaise reste l’unique voie pour résoudre le malaise sociopolitique actuel en RDC. Et d’ajouter : « Dans cet esprit, nous avons tenu à rencontrer les principaux acteurs politiques pour nous mettre à l’écoute des uns et des autres, afin de voir comment reconstruire ensemble notre pays dans la paix, la justice et la vérité ».Voir ici  L’Eglise catholique, arbitre de la situation post-électorale en RDC

     Au Congo, l’Eglise -telle que nous l’y avons déjà connue autrefois-  n’a aucun état d’âme sur la question de savoir si elle a ou non le droit (et même le devoir) d’intervenir au nom du bien commun dans la « sphère publique » (pour reprendre la terminologie idéologique convenue en Occident). Il est vrai qu’elle s’adresse à une société naturellement croyante et ouverte au message évangélique. Une société qui collectionne sans doute beaucoup de péchés individuels ou collectifs, sauf un : le péché contre l’Esprit. Autres cieux…   

  • Tunisie: des déclarations qui sèment le trouble

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    C'est une série de mots choisis qui mettent la Tunisie en émoi. Un glissement sémantique, d'abord: dans le cadre des discussions sur la place de la femme dans la nouvelle Tunisie, les députés du parti islamiste Ennahda, vainqueur des premières élections libres, ne parlent plus désormais d'égalité entre l'homme et la femme, mais de "justice". Dans un pays qui a longtemps fait figure de modèle en matière d'émancipation de la femme - émancipation relative, car si la femme tunisienne était plutôt protégée dans le code civil sous l'ère Ben Ali, elle ne pouvait, par exemple, prétendre à la même part d'héritage qu'un homme - ce glissement n'est pas passé inaperçu.
     Il a été suivi d'un certain nombre de petites phrases. Le leader d'Ennahda lui-même, Rached Ghannouchi, a fait le 29 octobre dernier une déclaration qui est passée à peu près inaperçue en Occident: il a proposé d'abroger les dispositions permettant l'adoption, interdit en islam, pour y substituer la kefala prônée par la charia - une sorte de tutelle bénévole dans laquelle l'absence de liens du sang est clairement exprimée. Outre le fait que cela représente une islamisation du droit actuel, l'emploi par Ghannouchi du terme laqit ("bâtards') pour qualifier les enfants abandonnés a choqué.
     En novembre, la déclaration de l'une des figures modernistes du parti Ennahda, la députée Souad Abderrahim, a provoqué là encore une vive émotion. "Les mères célibataires sont une infâmie, et elle ne devraient pas aspirer à un cadre légal qui protège leurs droits", a-t-elle déclaré sur la radio arabophone Monte-Carlo Doualiya. Il y a quelques jours, la déclaration de la ministre des affaires de la femme et de la famille Sihem Badi a provoqué un nouveau tollé. En déclarant que le mariage coutumier (orfi) était "de la responsabilité personnelle de chacun", elle a semblé cautionner une pratique jusque-là interdite et qui dispense surtout l'homme de la moindre responsabilité envers sa femme. Interrogée hier à ce sujet par les internautes du Monde, elle a fait machine arrière. Pendant ce temps, la tension ne retombe pas dans l'université de la Manouba, théâtre depuis des semaines d'un blocus par des étudiantes salafistes réclamant le droit de suivre les cours voilées. Mercredi, des affrontements entre universitaires et salafistes ont fait cinq blessés, de nombreux dégâts matériels et une image a choqué: celle de jeunes gens arrachant le drapeau tunisien et le piétinant, pour le remplacer par le drapeau islamique. Référence: Tunisie: les laïcs de plus en plus inquiets

    Non, en Tunisie non plus les partisans de la laïcité de l’Etat n’ont pas le vent en poupe. Et l’idéologie de la post-modernité c’est bon pour la démocratie libérale avancée des occidentaux.

  • La plus délicieuse figure de la geste de Don Bosco

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    Source : abbaye-saint-benoit.ch

    "Dominique est la plus délicieuse figure de la geste de don Bosco" (Daniel-Rops). C'est le deuxième enfant d'une famille qui devait en compter dix. Domenico naît en 1842 à Riva presso di Chieri, à une vingtaine de km à l'est de Turin. Sa famille est pauvre, ce qui oblige son père à exercer à tour de rôle les métiers de forgeron ou de paysan suivant les nécessités et à changer plusieurs fois de lieu d'habitation. Deux ans après la naissance de Dominique, ses parents retournent dans leur pays d'origine, le hameau de Murialdo, village natal de Don Bosco. Dès l'âge de cinq ans, Dominique suit la messe quotidiennement et lorsque, parfois l'église n'est pas encore ouverte, il s'agenouille à la porte et prie, quel que soit le temps. Le curé raconte: "Encore très jeune et de petite taille, il ne pouvait transporter le missel; c'était curieux de le voir s'approcher de l'autel, se hausser sur la pointe des pieds, tendre les bras tant qu'il pouvait, faire tout son possible pour atteindre le porte-missel. Si le prêtre ou quelqu'un d'autre voulait lui faire un plaisir immense, il devait, non pas transporter le missel, mais le lui rapprocher suffisamment, et alors, tout joyeux, il le portait de l'autre côté de l'autel." Il n'est pas étourdi et dissipé comme les garçons de son âge. Très pieux, on n'a pas besoin de lui rappeler ses prières. C'est plutôt lui qui les rappelle à ses parents quand, pressés par la tâche, ils les oublient.

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  • Belgicatho en roue libre pour quelques jours

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    L'activité de belgicatho a connu un rythme assez soutenu ces derniers jours. Il n'en ira pas de même durant les dix prochains jours où le blogue sera alimenté de façon plus parcimonieuse, mais non moins intéressante!

  • Sri Lanka : un évêque menacé d'arrestation par le parti boudhiste au pouvoir

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    L’évêque catholique de Mannar menacé d’arrestation par le parti bouddhiste au pouvoir (Source : Missions Etrangères de Paris / EDA)

    Mgr Rayappu Joseph, évêque de Mannar, suivi par une trentaine de prêtres, a lancé un appel aux Nations Unies leur demandant de faire pression sur le gouvernement sri-lankais afin qu’il reconnaisse ses crimes de guerre. Une initiative qui a fortement irrité le parti bouddhiste nationaliste Jathika Hela Urumaya (JHU), membre de la coalition au pouvoir, lequel a demandé l’arrestation de l’évêque catholique.

    Le 1er mars, l’évêque de Mannar, un diocèse situé dans la partie tamoule de l’île, a signé avec trente autres prêtres issus de différentes parties du Sri Lanka, une lettre adressée au Conseil des droits de l’homme de l’ONU (UNHRC) qui siège actuellement à Genève pour sa 19ème session (du 27 février au 23 mars). Dans cet appel, il a demandé aux Nations Unies d’intervenir auprès du gouvernement de Mahinda Rajapaksa afin que ce dernier « assure la protection des droits de l’homme » et « mette en œuvre le processus de réconciliation ».

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