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Les Français dépriment

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Nous lisons sur Valeurs Actuelles :

(...) Huit mois après son élection, seuls 12 % des Français, selon notre sondage exclusif Ifop-Valeurs actuelles , pensent que leur “situation personnelle se sera améliorée à la fin du mandat de François Hollande”. Contre 44 % qui estiment qu’elle va se dégrader et le même nombre qui juge qu’elle ne va pas évoluer. À ce terrible désaveu pour le chef de l’État s’en ajoute un autre : c’est parmi les catégories populaires que la défiance est la plus forte : 9 % des ouvriers et 10 % des employés — moins de un sur dix au total — jugent que son action aura un impact positif sur leur vie quotidienne.

« Seuls 24 % de ses électeurs de 2012 croient à une amélioration de leur situation », relève aussi Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop. Entre le président de la République et ceux qui constituaient, autrefois , le socle électoral de la gauche, c’est un véritable abîme qui s’est creusé. Le combler relève, pour l’heure, d’une mission quasi impossible. Au-delà de cette défiance record vis-à-vis de l’action de Hollande, c’est en effet le pouvoir lui-même et sa capacité à agir qui sont mis en doute dans des proportions jamais atteintes. Selon une autre étude, publiée à la mi-janvier par le Centre de recherches politiques de Sciences Po, 85 % des Français considèrent que leurs représentants ne se préoccupent pas d’eux. Au point, affirme un sondage CSA pour la Macif, d’être moins de un sur cinq (17 %), s’ils se retrouvaient en “situation de précarité économique et sociale”, à prévoir de “demander de l’aide” à l’État. Contre trois fois plus (58 %) qui feraient d’abord appel à leur famille, 40 % à une association et 23 % aux amis… (...)

Lire tout l'article : La sourde colère des "invisibles"

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