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François, premier pape jésuite

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Mais quel jésuite ? sur le site de “La Vie” Marie-Lucile Kubacki et Jean Mercier croient pouvoir préciser:

“Né en décembre 1936, dans une famille d'origine italienne émigrée en Argentine, une famille de travailleurs de chemins de fer de la région de Turin, il grandit au milieu de sept frères et soeurs dans un milieu modeste. Le jeune Jorge boucle un diplôme de chimie en dépit d'une grande fragilité physique (il ne respire qu'avec un poumon depuis l'âge de 20 ans) avant d'entrer chez les jésuites. Ce profil intellectuel de grandes capacités gravit les échelons de la compagnie de Jésus, jusqu'à en devenir, en 1973, le provincial, à l'âge de seulement 36 ans. Il tiendra le poste pendant six ans. Bergoglio s'en tient à une vision traditionnelle - voire rigoriste - de la spiritualité ignatienne, ce qui le met en porte-à-faux avec sa base jésuite, séduite alors par la théologie de la libération.

Ce sont alors les années de junte militaire en Argentine et de nombreux prêtres, y compris Jésuites, sont attirés par la théologie de la libération. « En tant que provincial des Jésuites, Bergoglio a insisté sur une lecture plus traditionnelle de la spiritualité ignatienne, exigeant que les Jésuites continuent à travailler dans les paroisses du personnel et agissent comme des aumôniers plutôt que de se tourner vers l'activisme politique. »

En 1979, il est mis au placard par le chef des jésuites, Pedro Arrupe, pour n'avoir pas été assez solidaire dans le bras de fer qui oppose la Compagnie de Jésus au pape. La traversée du désert durera douze longues années. Reclus dans des couvents, Bergoglio se tait, se contentant de dire la messe et de confesser. Jusqu'au jour où le pape le nomme évêque auxiliaire de Buenos Aires en 1992…..”

Ici: François Ier, l'outsider jésuite 

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