Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

JMJ : comment les prêtres sont aimés au Brésil

IMPRIMER

349057970.78.jpegPremière anecdote rapportée sur son blog par l’abbé Rimaz accompagnant le groupe de 700 jeunes Suisses aux JMJ de Rio ( ndlr : à titre de comparaison, les Belges seraient au nombre de 400) :

« Une journée normale

Début de soirée très douce à Rio. Après une journée de service à la salle de presse de Copacabana, nous rentrons sereinement à la paroisse de Saint Jean Baptiste, située non loin du Corcovado, le célèbre symbole de la protection du Christ Rédempteur. 

Avec mon confrère des Philippines, après être sortis du bus et avoir parlé avec des jeunes brésiliens tout contents de voir des prêtres avec un look étranger, nous attendons tranquillement au feu rouge pour ensuite traverser la route afin de prendre le métro à la station de Cantagalo. 

Votre argent !

Soudain, arrivent deux jeunes, certainement sous le coup de l'alcool, qui prennent mon confrère par le bras en demandant de l'argent. Face à notre refus, la main se ressert fortement sur son épaule. L'ami me racontera plus tard que les deux jeunes, bières à la main, lui ont montré ensuite un long couteau serré dans l'autre main, prêt à frapper. Suis immédiatement la demande, la menace plus insistante: "donnez-nous votre argent !" (Give me your money). 

Mais vous êtes...

Puis, d'une façon totalement imprévisible, nous entendons: "he, oh, you are Father" (oh, vous êtes des prêtres!). Les deux larrons se jettent alors à nos pieds, totalement remplis de confusion, demandent pardon, embrassent nos mains et demandent la bénédiction. Après s'être signés par la croix, ils partent en courant, en ne cessant de s'excuser ....

Cela se passe tellement vite ! je n'ai presque rien vu ! pas eu le temps ni de réaliser, ni d'avoir peur. Le long de la rentrée vers la paroisse, nous échangeons sur ce qui vient de se passer. 

L'habit comme un gilet de protection

En arrivant à Rio, une mère de famille brésillienne nous avait bien dit: "être habillé comme des prêtres est la plus grande sécurité que l'on puisse avoir ici". 

Dieu merci ! Nous espérons seulement, et fortement, que cela soit identique pour tous et pour chacun ! Nos anges gardiens ne sont jamais loins.  

Les mains des prêtres

Autrement, il est très émouvant de constater que, en soirée, le long de la plage de Copacabana, il arrive quelque fois que des personnes demandent une bénédiction, parfois suivie par une photo.

La tradition "carioca" veut qu'ils nous embrassent ensuite la main, ces deux clefs consacrées qui ouvrent le ciel: la main de la consécration lors de la Messe, l'autre lors de la confession. 

Ici : Comment les prêtres sont aimés au Brésil !

Moralité : comme dit l’adage, « garde la soutane, la soutane te gardera ». C’eut été, en tout cas, encore plus rapidement dissuasif qu'un simple col romain. JPSC 

Les commentaires sont fermés.