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Noël, vraiment ?

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Commentaires

  • Un "dessin" qui vaut mille commentaires !

  • Cette fête est devenue un peu partout celle du Père Noël, et non plus celle de la naissance de Jésus.
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    C'est dans la nébuleuse des hérésies protestantes qu'est née cette fable païenne du Père Noël (parfois appelé Santa Claus). Les protestants n'aiment pas les saints catholiques ou orthodoxes. Comme les musulmans, ils les considèrent comme des idoles et ils ont détruit des milliers d’œuvres d'art les représentant. À côté de l'iconoclasme protestant, l'iconoclasme taliban fait figure d'amateur.
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    Pas question donc de valider un saint patron des enfants comme saint Nicolas, et de le fêter en offrant des cadeaux aux enfants sages. Mais comme il leur était difficile de supprimer à la fois saint Nicolas et la distribution de cadeaux, ils inventèrent un personnage païen de substitution, baptisé Père Noël, qui servirait de prétexte à cette distribution annuelle. C'est d'autant plus comique que les protestants se caractérisent par leur fondamentalisme biblique. Où ont-ils donc trouvé trace de ce Père Noël dans leur Bible ?
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    Et comme les protestants ont aussi inventé le capitalisme, ils ont assez vite compris que cette référence païenne était un excellent moyen de mondialiser les achats de cadeaux sur toute la Terre, même dans les régions non chrétiennes. Ce Père Noël représente donc aujourd'hui l'effigie du dieu principal des capitalistes de toute nature, le dieu Pognon.
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    Les protestants détruisent les représentations de la Sainte Vierge et de Saint Joseph, et ils les remplacent partout par la représentation de leur propre dieu Pognon, le Père Noël. Vous avez dit, idolâtrie du Veau d'Or ?

  • Incroyable comme l'on peut "massacrer" les protestants ici !
    Que dit encore Vatican II à propos du dialogue œcuménique et interreligieux ... Ainsi que le pape ?

    Fondamentalistes les protestants ? Oh oui, certains ! Comme chez les catholiques.
    Il serait urgent de s'informer !

    Tiens, simple question de contrôle : " Jésus a-t-il vraiment marché sur les eaux ?"

  • Noël, origine historique

    De l’orient à l’occident, du sud au nord, des rites et des légendes jusqu’au Noël d’aujourd’hui !

    La fête de la lumière

    A l’origine les chrétiens fêtent surtout la mort et la résurrection du christ, mais pas sa naissance dont la date précise est inconnue.
    Les grecs et les romains d’orient fêtent le solstice d’hiver le 6 janvier. L’évaluation du temps n’a pas encore la précision qu’il atteint par la suite. A Alexandrie, les grecs célèbrent la naissance du temps, la nuit du 5 au 6 janvier par une procession au flambeau. Pour les chrétiens, « le solstice vient le jour même où la vie divine se manifeste aux hommes. La vraie lumière illumine le monde entier des rayons de la bonne nouvelle comme la lumière du soleil grandit de jour en jour». Ils nomment la fête « épiphanie », c’est à dire « manifestation de Dieu sur terre » et célèbrent le baptême de Jésus, puis, dès le début du IVè siècle, sa naissance.
    En occident, le solstice d’hiver est fixé le 25 décembre par Jules César. Les romains fêtent alors la naissance du soleil. Le 24 au soir les disciples de Mithra et, sans doute, bien d’autres, allument des feux pour aider le soleil à monter plus haut au-dessus de l’horizon. Or le christ incarne le soleil de justice annoncé par le prophète Malachie (3.20), la lumière des nations reconnue par le sage Siméon selon Luc 3.2. Des pères de l’Eglise poussent l’empereur chrétien Constantin à substituer à la fête païenne, une fête chrétienne de la lumière. « Christ est notre nouveau soleil », écrit Amboise de Milan (337-397). La nouvelle fête prit le nom de « Noël » dérivé du latin « natale » signifiant « naissance ». Rome chercha ensuite à la diffuser vers l’orient ce qui revenait à la séparer de la célébration de la naissance du christ, l’Epiphanie fêtée le 6 janvier. Cette distinction se fit progressivement au cours du IV ème siècle.
    Parallèlement à son extension géographique le christianisme rencontra d’autres fêtes célébrées au moment du solstice d’hiver. Ainsi, dans les pays scandinaves, le Dieu Wotan, chevauchant à travers les forêts, saute de son cheval pour allumer une bûche énorme d’où jaillit la lumière. Il s’agit de la fête de Yule durant laquelle les peuples du nord allument d’énormes feux pour chasser les mauvais esprits de l’obscurité et appeler le nouveau soleil. De nombreuses coutumes et de légendes chrétiennes concernant cette période viennent de coutumes païennes de ce type.

    Un folklore relativement récent.

    L’essentiel de notre folklore de Noël est relativement récent. Le descriptif des mages date du moyen âge et la coutume de la galette, au plus tôt, de la fin de la période médiévale. Les premières crèches apparaissent également au moyen-âge, le sapin vers le XVI ème siècle. Il symbolise l’arbre avec le fruit défendu, alors identifié à la pomme, ancêtre des boules. Le sapin, au fil du temps, se pare d’autres décorations, par exemple une bougie par jours entre Noël et l’Epiphanie, soit douze au total. Sa diffusion au-delà de l’espace rhénan dût attendre le XIX ème siècle. L’imaginaire collectif a toujours été peuplé de divers personnages légendaires apparaissant vers cette période en particulier le fameux Saint Nicolas, ancien évêque de Symrne en Asie Mineure, dont le culte se développe à partir du XIè siècle en Lorraine . Ce dernier est lentement détrôné par le Père Noël apparu aux Etats Unis au XIX ème siècle. La couronne de l’avant venue de l’Allemagne du Nord ne se répand qu’au XX ème siècle.

    Claude Demissy
    pasteur chargé de la production de matériel catéchétique
    Strasbourg, UEPAL

  • Si certains ne savent pas très bien ce que l’on fête à Noël, nul n’ignore le Père Noël, figure emblématique de la société de consommation. Le Père Noël a une longue histoire, associée à la fête de Noël.

    « Noël » a deux étymologies possibles : l’une du latin natalis (naissance), adoptée par les chrétiens en liaison avec la naissance de Jésus ; l’autre du gaulois noio (nouveau), et hel (soleil), en relation avec la célébration du solstice d’hiver, les Saturnales romaines et le culte du dieu Mithra. Les origines du rite se greffent alors sur des cérémonies hivernales très anciennes : le Père Noël pourrait avoir un lien avec le dieu Odin de la mythologie nordique.

    Martyne Perrot commence la généalogie du Père Noël au IVe siècle avec l’évêque saint Nicolas. Devenu au XVIIe siècle le fournisseur de cadeaux des enfants aux fêtes de fin d’année, il se dédouble avec l’apparition du Père Fouettard, son négatif aux noms multiples. Ce dernier descend-il d’Arlequin-Hellequin, qui ravissait les enfants dans sa hotte ? Saint Nicolas ne serait-il qu’un masque posé sur un homme-animal mythologique archaïque ? Dans cette fusion de légendes très anciennes, dont la psychanalyse doit se régaler, on peut retrouver toutes les peurs de châtiment et tous les espoirs de récompense des enfants et des hommes.

    Le Père Noël n’a pas eu la vie facile ! La Réforme et la Contre-Réforme catholique abolissent saint Nicolas au profit de « l’enfant Jésus », puis c’est le « Bonhomme Noël » laïque qui apparaît. Martyne Perrot décrit l’immigration en France du Père Noël-saint Nicolas, par l’Alsace et la Lorraine à la fin du XIXe siècle d’abord, puis par les États-Unis, où les émigrants hollandais l’ont emmené au XVIIe siècle, et d’où il revient après la seconde guerre mondiale, redessiné par le matérialisme américain et Coca-Cola… Le Père Noël s’impose enfin, même si, en 1951, il est pendu et brûlé à Dijon par des autorités ecclésiastiques !

    Faut-il croire au Père Noël ? Certains estiment qu’une juste rigueur intellectuelle et un souci d’éducation interdisent de laisser les enfants croire à ces sornettes ; d’autres pensent au contraire qu’il est bon de laisser, pour un temps, place au rêve et à l’imagination, même si cela doit conduire à quelques désillusions temporaires, souvent suivies d’une période de tendre complicité : « Moi, je sais que le père Noël, c’est Papa ! »

    Martyne Perrot est chargée de recherche en sociologie au CNRS. Elle a écrit plusieurs livres sur Noël, l’histoire de cette fête, ses rites et les usages sociaux qui s’y rattachent. Ceux que le sujet intéresse trouveront dans Ethnologie de Noël (éd. Grasset, 2000) plus de détails que dans le texte qui suit, qui est une version un peu réduite du deuxième chapitre de cet ouvrage. Elle a également publié Noël (éd. Le Cava-lier Bleu, collection idées reçues, 2002), et un beau livre très richement illustré : Sous les images, Noël (Seuil,

  • @ jacques d... Vous ne pouvez vraiment pas cacher que vous croyez au Père Noël.

  • "jacques d... Vous ne pouvez vraiment pas cacher que vous croyez au Père Noël."
    Pauvre Job, là cela devient grave ! Il faudra apprendre à lire ! Ou alors c'est de la provocation !

  • @ jacques d... Allons donc, vous acceptez bien la provocation païenne du Père Noël, symbole du capitalisme protestant triomphant, à la place de l'enfant Jésus dans sa crèche. Votre sentiment de provocation est très sélectif.
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    Tiens, que pensez-vous d'une autre provocation païenne, celle de Halloween, qui est venue compléter celle du Père Noël dans l'offensive générale anti catholique ?
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    Existe-t-il d'ailleurs encore une seule fête religieuse catholique qui ne subisse pas les provocations et assauts aujourd'hui ?

  • Noël est-il l'anniversaire de Jésus ?

    La réponse de Roselyne Dupont-Roc sur le site "Rencontrer Jésus" http://jesus.catholique.fr/questions/noel-est-il-lanniversaire-de-jesus/noel-est-il-lanniversaire-de-jesus/

    Si nous utilisons habituellement le terme d’anniversaire pour rappeler les dates importantes de notre vie, alors nous pouvons aussi l’appliquer à la venue au monde de Jésus, en sachant toutefois que cet événement, unique et décisif pour la foi des chrétiens, prend une dimension beaucoup plus large que le seul rappel de la naissance de l’enfant Jésus.

    Aux origines de Noël
    Les chrétiens n’ont fêté la naissance de Jésus à Noël qu’à partir du 4eme siècle. Le premier témoignage officiel, qui remonte à 354, suppose que la nuit du 24 au 25 décembre est fêtée comme anniversaire de la naissance du Christ depuis une vingtaine d’années à peine. Au siècle suivant, l’empereur Théodose II l’officialisera. Il s’agissait de remplacer les fêtes païennes du solstice d’hiver. Car, c’est à ce moment de l’année que l’on célébrait depuis longtemps dans l’empire romain la renaissance du soleil, « sol invictus », avec les jours qui recommencent à grandir.
    Noël affirmait que, pour les chrétiens, Jésus était le seul soleil levant, l’astre qui illuminait la nuit.

    La question de la date
    Quelques observations sur la date s’imposent : nous n’avons en effet aucun moyen de dater exactement la naissance de Jésus. L’année même de cette naissance est discutée. Jésus est né sous le règne d’Hérode le Grand, qui, paradoxalement, est mort en 4 avant J.-C. Il n’y a là aucun mystère ! Simplement le fait que lorsque le calendrier chrétien a été établi à partir de la naissance de Jésus, on situait cette naissance par rapport à la fondation de Rome. Le moine qui travailla sur ce calendrier, Denys le Petit (5eme siècle), s’est trompé de cinq ou six ans pour fixer l’an 1. Les chrétiens ne s’inquiètent pas de cette ignorance ; leur foi ne consiste pas seulement à faire mémoire d’un passé révolu, mais à affirmer aussi la présence du Seigneur vivant aujourd’hui, aux côtés des siens et de tous les hommes de bonne volonté. Raconter sa vie et son histoire, c’est montrer que celui qui naquit sous Hérode le Grand et mourut sous Ponce Pilate est bien le Seigneur ressuscité qui vient à notre rencontre et transforme nos vies.

    Noël, jonction inouïe du divin et de l’humain
    Noël fut d’abord fêté en lien avec l’Épiphanie. Depuis la fin du 2ème siècle, quelques groupes chrétiens célébraient l’Épiphanie comme « manifestation du Seigneur », en lien avec le baptême de Jésus. Lors de ce baptême la voix divine le révéla comme Fils de Dieu, habité par son Esprit. La fête se situait dans la première semaine de janvier. Aujourd’hui, les orthodoxes et les catholiques de rite byzantin, célèbrent en même temps, le 6 janvier, Noël et l’Épiphanie. Ils ont en effet conservé le calendrier « julien » (introduit par Jules César), comportant treize jours d’écart par rapport au calendrier occidental « grégorien » (institué par le pape Grégoire XIII au XVIe siècle), et qui est devenu le calendrier civil.
    Si, en Occident, Noël et l’Épiphanie sont restées des fêtes distinctes, le lien entre les deux grandes célébrations reste évident. Il s’agit bien, en s’appuyant entre autres sur le récit de la visite des mages dans l’évangile de Matthieu, de célébrer la manifestation, à tous les peuples de la terre, de Dieu, venu dans notre chair. « Et le Verbe s’est fait chair », affirme le prologue de l’évangile de Jean (Jean 1,14).
    Noël met en lumière l’action la plus inattendue de notre Dieu : il vient, en Jésus, partager notre humanité. Là s’opère la jonction inouïe du divin et de l’humain, de l’éternité et du temps. Noël, on l’oublie trop, est la fête du mystère de l’incarnation.

    Roselyne Dupont-Roc, bibliste, Cetad, enseignante à l’Institut Catholique de Paris (1985-2011), Centre Intelligence de la Foi (CIF)

  • @ J. Delen

    -Tiens, simple question de contrôle : " Jésus a-t-il vraiment marché sur les eaux ?" interroge le rationaliste libéral.

    -Dans la foi, il me semble que je répondrais : il est moins difficile de croire que Jésus a pu marcher sur les eaux que de croire qu’il a pu ressusciter son corps, fut-il glorieux, d’entre les morts.

    Et j’assume, avec joie, cette position « fondamentaliste »

  • @ jpsc ... En niant la capacité de Dieu à faire ces miracles, les protestants tendent d'abord à nier que Jésus soit Dieu, et puis à tomber dans l'agnosticisme et l'athéisme, la négation de Dieu. Plus de Dieu, plus de miracles de Dieu.
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    Ce sont des hommes victimes de l'orgueil, qui leur susurre de refuser que Dieu soit capable de choses qui dépassent leurs propres capacités ou leur propre entendement. C'est donc une marque de vanité humaine, de manque d'humilité. Ils placent littéralement leur propre dieu Raison à l'égal de Dieu, jusqu'à vouloir se passer de Dieu.
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    Et l'on sait bien comment la flatterie de l'orgueil humain peut amener facilement les hommes à faire les choses les plus déraisonnables qui soient. Je crois que même Satan s'étonne et se réjouit de la facilité avec laquelle il exploite cet orgueil humain. Mais comme les protestants croient encore moins en Satan qu'en Dieu, allez donc leur faire comprendre.

  • S'il était encore besoin de démontrer l'idolâtrie pour les biens matériels et la vénération du dieu Dollar dans les régions capitalistes et protestantes, il suffirait de lire cet article relatant une étude sur la notoriété des marques commerciales dans le monde. La marque virtuelle « Père Noël » y écrase tous les concurrents les plus prestigieux.
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    http://www.lefigaro.fr/societes/2013/12/17/20005-20131217ARTFIG00370-papa-noel-la-marque-la-plus-chere-du-monde.php
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    La Nativité de Jésus transformée en fabrique de dollars à la gloire du Père Noël, on peut dire que les protestants ont frappé fort dans leur relecture de l'Histoire Sainte, quoi qu'en pense et qu'en dise notre ami J.D. Personnellement, je ne vois pas très bien comment faire de l’œcuménisme entre le très pauvre enfant Jésus et le très richissime Père Noël.

  • L'apothéose, "le miracle de Noël": http://www.youtube.com/watch?v=bd-UVqFQwY8

  • Ne parlez pas du Père Noël pour la bonne raison qu’il n’a jamais existé.
    Ne parlez pas du Père Noël, car le Père Noël est une invention dont se servent les habiles pour enlever tout caractère religieux à la fête de Noël.
    Mettez les cadeaux dans les souliers de vos enfants , mais ne leur dites pas ce mensonge que le Petit Jésus descend dans les cheminées pour les apporter.
    Ce n’est pas vrai. Ce qu’il faut faire, c’est donner de la joie autour de vous, car le Sauveur est né.
    Cardinal Jules Saliége (1870-1956), archevêque de Toulouse

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