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François nomme ses cardinaux

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Selon Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » de ce jour (extraits) :

« Ce n'est pas la révolution attendue, mais les seize nouveaux cardinaux électeurs choisis par François et dont il a révélé les noms, dimanche - aucun Français ne figure parmi eux - démontrent la volonté du Pape de donner plus de place aux prélats du Sud dans le sénat de l'Église chargé de conseiller et d'élire le successeur de Pierre. (…)

Le Pape est souverain en cette matière, ses choix sont donc le reflet de sa politique. La première liste de François était très attendue. Neuf des seize nouveaux cardinaux viennent ainsi de pays non occidentaux: Il y a cinq Latino-Américains (Argentine, Chili, Brésil, Haïti, Nicaragua), deux Africains (Côte d'Ivoire, Burkina Faso) et deux Asiatiques (Corée du Sud et Philippines). Cette proportion n'est pas spectaculaire mais elle a rarement été atteinte.

Aucun prélat des États-Unis retenu

François n'a toutefois pas pu faire moins que de nommer quatre Italiens, un Allemand et un Britannique. En revanche, mis à part un Canadien, aucun prélat originaire des États-Unis n'est retenu. Pour ce continent, comme pour cette promotion d'ailleurs, la prime a été donnée à l'Amérique latine.

Sur les six Européens, quatre sont des nominations «automatiques» en raison des fonctions occupées par ces personnalités - ce sont des «ministres» du Vatican. Ainsi de trois Italiens: le nouveau secrétaire d'État, Mgr Pietro Parolin, Mgr Beniamino Stella, préfet de la congrégation pour le Clergé, Mgr Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode des Évêques, et du préfet de la congrégation pour la Doctrine de la foi, l'Allemand Mgr Gerhard Ludwig Müller.

Par ce choix de curie minimaliste - François aurait pu nommer d'autres responsables de dicastères, comme le dominicain français Mgr Jean-Louis Bruguès, archiviste et bibliothécaire de la Sainte Église romaine -, ce pape inaugure une nouvelle voie où le chapeau de cardinal n'est plus nécessairement lié à un poste ministériel au Vatican. L'idée: privilégier les pasteurs de terrain dans le sénat de l'Église.

Si aucun Français n'a été retenu - Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, aurait pu l'être -, c'est que François considère que la France est suffisamment représentée avec huit cardinaux, dont quatre électeurs: Tauran, Vingt-Trois, Barbarin, Ricard.(…)

Ici : Le Pape nomme seize nouveaux cardinaux électeurs

La Belgique devra se contenter -dans le cadre du Benelux, dit-on- d’être « représentée » au sein du collège des cardinaux électeurs par l’archevêque d’Utrecht, le néerlandais  Willem Eijk : vous connaissez ? Les craintes qu’exprimaient récemment, en privé, des amis de Mgr Léonard étaient donc fondées. Mais, qu’est-ce qui prévaut dans le choix des cardinaux : la géographie ou les qualités personnelles, à moins que ce ne soient les « orientations » du pouvoir en place ? JPSC

Voir également : http://www.atlantico.fr/decryptage/16-nouveaux-cardinaux-electeurs-que-nominations-francois-signifient-pour-eglise-nicolas-diat-951746.html

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