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L’autre François : une fuite en avant libertaire…

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Hier, la conférence de presse de François Hollande, le président « social-démocrate » de la France, aura laissé les journalistes sur leur faim quant à sa vie privée, soulagé les entrepreneurs, fâché sa gauche, et confirmé sa dangerosité pour la famille et pour la vie.

 Lu sur  le site web « aleteia » :

"Une fois de plus, nos confrères journalistes étrangers ont été estomaqués par le peu de pugnacité de leurs collègues français ("les plus invraisemblables bretteurs depuis l'inspecteur Clouseau" selon le Daily Mail cité par RTL) quant à la liaison de François Hollande avec l’actrice Julie Gayet et au statut de l’ex ou de la prochaine « première dame de France ». Traditions différentes, sans doute, mais le chef de l’Etat lui-même a livré une explication de cette grande pudeur des journalistes français : « Cela pourrait vous arriver à tous ». Petite phrase en forme d’avertissement  à un petit monde parisien où s’entremêlent des rapports compliqués et souvent intimes entre politiques, vedettes et journalistes (la liste des ministres et des députés ayant ou ayant eu des compagnes appartenant à l’une ou l’autre catégorie -ou aux deux- est stupéfiante).
 
Quant aux promotions et passe-droits qui résultent de cette intimité, on vient d’en avoir un nouvel exemple – révélé à un bien fâcheux moment pour François Hollande : la proposition, le mois dernier, de Julie Gayet  comme membre du jury de la prestigieuse Villa Médicis par Aurore Filipetti , ministre de la Culture…(révélation du Canard enchaîné largement reprise, par exemple par Le Monde ou le Nouvel Observateur) Le scandale éclatant,  la nomination vient d’être refusée en catastrophe
 
Donc réserve déférente sur le vaudeville Gayet. Mais sur le fond de la conférence de presse présidentielle, unanimité sur la "révolution libérale"   avec l’objectif de 50 milliards d'euros d'économies supplémentaires entre 2015 et 2017. Une grosse couleuvre à avaler pour la gauche…mais pas seulement. Déjà mises à mal par le libéralisme libertaire effréné du mariage gay, de la promotion de l’avortement et de l’euthanasie, les familles ont toutes les raisons de s’inquiéter de la suppression des cotisations familiales pour les entreprises. Qui se substituera à elles et aux travailleurs indépendants d’ici 2017 ? Mystère et boule de gomme !

 Aux chrétiens, aux catholiques en particulier, très attachés à la famille, le chef de l’Etat a certes passé pour la première fois de la pommade dans le dos :  commentant son prochain voyage au Vatican (24 janvier) « en tant que chef d'état rendant visite à un autre chef d'état », il a assuré que le Pape « peut être précieux » quant à son expertise et à sa médiation « notamment sur le dossier syrien » ainsi que « dans le cadre de la négociation entre Israéliens et Palestiniens » et «  pour la question des Chrétiens d'orient » ou encore pour la préparation de la conférence sur le climat en 2015. Les chrétiens de France auront eu aussi la surprise et le réconfort d’entendre le chef de l’Etat condamner les actes « antichrétiens » comme ceux qui visent les juifs et les musulmans, une première !

 Même les Femen sont tombées en disgrâce à l’Elysée : alors que leur leader, Inna Shevchenko, a obtenu le statut  de réfugié politique avant d’inspirer –provocation inouïe ! – l’effigie de la nouvelle Marianne sur le timbre dévoilé par François Hollande en personne le 14 juillet dernier, les voilà implicitement dénoncées parmi ces « personnes qui pensent qu’on peut aller s’exhiber dans une église et faire des gestes qui touchent profondément les consciences des croyants. »

 Mais ne nous y trompons pas : sur le fond de la révolution libertaire, le chef de l’Etat qui sait pouvoir s’appuyer non seulement sur sa majorité mais sur une partie de l’opposition, est bien décidé à promouvoir de nouvelles « avancées ». S’étant congratulé et ayant félicité Christiane Taubira pour la promulgation du « mariage pour tous », il a remis le couvert pour l’étape suivante : la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté. « Puisque que le président s'avoue sans détour «social-démocrate», il fallait donner des gages en matière sociétale » commente Le Figaro. Il fallait même cliver, relève Jean-Pierre Denis dans la Vie en citant Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale.

 Autant dire que le combat pour le respect de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort reste une priorité absolue. Il reviendra dans quelques jours à la une de l’actualité avec la Marche pour la vie du dimanche 19 janvier  (cf Aleteia) à laquelle se sont associés de nombreux évêques, dont le cardinal Barbarin.
 

Réf. François Hollande : virage libéral, fuite en avant libertaire

A propos de la législation préconisée pour la "fin de vie", « si l’on s’en tient à la formulation employée à la conférence de presse – une « assistance médicalisée » pour les personnes qui jugent souffrir d’une souffrance psychique ou physique insupportable – il pourrait s’agir de suicide assisté, autrement dit d’un dispositif plus large encore que l’euthanasie. Une option qui a fort peu de chance de rencontrer le soutien de la majorité des catholiques" (Jean-Pierre Denis sur le site de « La Vie »).

JPSC

Commentaires

  • Le virage libéral est, comme toujours avec lui et avec les socialistes, une promesse. Demain on rase gratis.
    Le marxisme promet toujours des lendemains qui chantent, mais des souffrances et des sacrifices pour aujourd'hui.
    Sacrifices destinés à couvrir la turpitude, le népotisme, la prévarication et les passe-droits de tous poils.
    Sh.L.

  • Il est grand temps que le guignol en scooter qui occupe l'Elysée donne sa démission. Lui, et toute sa clique d'assassins de la civilisation judéo-chrétienne.
    Jean-Pierre Snyers

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