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Impressions d'un "Marcheur pour la Vie"

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Alors que nos médias ne soufflent mot de ce rassemblement qui a eu lieu hier à Bruxelles, un participant nous confie ses impressions :

"Nous devions être plus d’un millier, rassemblés sur l’esplanade du Mont des Arts, munis d’un ballon blanc, exhortés par de jeunes animateurs débordant d’enthousiasme et de spontanéité. La bonne nouvelle, c’est que ce public était largement constitué de représentants de la nouvelle génération et aussi de couples emmenant leur progéniture. Il y avait également des soutanes, des habits religieux, des « vétérans » du combat pour la Vie, et la présence courageuse de notre archevêque qui n’a pas craint de s’exprimer avec force et simplicité pour redire l’importance de ces mobilisations que d’autres projets de lois à venir rendront bien nécessaires. L’ambiance était bon enfant et conviviale : rien d’agressif ni d’excessif dans les comportements ou les slogans affichés ; beaucoup de bonne humeur sur des visages exprimant le simple plaisir d’être là, de se retrouver entre amis, de manifester sans détour un solide attachement à la Vie et au respect qui lui est dû, de refuser paisiblement mais résolument les dérives d’une société qui banalise l’élimination du petit d’homme en gestation et de l’être humain en fin de vie lorsque tout devient trop difficile… C’est dans ce climat que les manifestants se sont résignés sans mauvaise humeur à faire une marche symbolique de quelques centaines de mètres qui les a ramenés à leur point de départ. Telles étaient les limites imposées par la police chargée d’appliquer les restrictions justifiées par la présence dans la capitale du Président chinois qui a pourtant consacré son après-midi à visiter les pandas installés à Pairi Daiza. Hasard ou coïncidence : les organisateurs de la Marche pour la Vie avaient précisément placé cette manifestation sous le signe de ces sympathiques plantigrades qui lui ont conféré un caractère gentiment « bisounours ». Les ballons se sont envolés et nous nous sommes quittés en nous promettant de nous retrouver le 29 mars 2015 pour la prochaine Marche pour la Vie, s’il plaît à Dieu."

Commentaires

  • Les médias belges "à la botte" des autorités auront dû recevoir des instructions de ne pas couvrir la Marche pour la Vie, spécialement en ce début de campagne électorale. La visite du président chinois était l'alibi tout trouvé pour ne pas envoyer de journalistes au Mont des Arts.

  • Bien triste honneur que d'être d'un pays, si petit, devenu .... on ne sait trop pourquoi ... Capitale de l'Europe, et d'être obligé, de ce fait, de recevoir en son sein, avec diplomatie et faste voulu, un tel dictateur que ce président Chinois. Lorsque l'on sait sous quelle domination vivent les chinois en ces lieux! Avant lui, c'était le Président Américain Obama qui était reçu avec un incroyable faste! Quelle hypocrisie. Quelles comédies! La valeur de la "Marche pour la Vie" est ramenée, bien entendu, à sa plus simple expression là où l'Homme se considère comme égal voire supérieur à Dieu et ne cherche qu'une chose; réprimer toutes les lois éternelles du créateur! Je ne peux m'empêcher de penser à la fable de Jean de la Fontaine; "S'inspirant d'Esope, de Phèdre puis de Pilpay, durant près de 20 ans, Jean de La Fontaine a offert au public douze livres de fables qu'il présente comme "une ample comédie aux cent actes divers". Ainsi dans l'apologue "La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf", extraite du livre I publié en 1668, nous donne t-il une petite comédie "parfaitement intégrable pour notre petit pays; Réalisée aux dépens de l'envie, et de ces petits marquis ou de ces bourgeois qui veulent rivaliser avec les grands. C'est la fable idéale pour notre gouvernement. Nous savons comment fini la grenouille pas plus grosse qu'un œuf! Elle crève! Et la Belgique?

    Voici, pour mémoire l'histoire:

    La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf

    Une Grenouille vit un bœuf
    Qui lui sembla de belle taille.
    Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un œuf,
    Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille,
    Pour égaler l'animal en grosseur,
    Disant : "Regardez bien, ma sœur ;
    Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ?
    - Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout. - M'y voilà ?
    - Vous n'en approchez point. La chétive pécore
    S'enfla si bien qu'elle creva.

    Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
    Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
    Tout petit prince a des ambassadeurs,
    Tout marquis veut avoir des pages.

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