Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Quand l'utopie conduit à la barbarie

    IMPRIMER

    Sur lefigaro.fr (Figaro Vox - Eugénie Bastié), un article très intéressant sur l'idéologie nazie et sur son antagonisme frontal avec le christianisme :

    Comment l'utopie mène au crime : une nouvelle enquête sur le nazisme

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Le caractère monstrueux du nazisme prend racine dans l'utopie. Tel est le propos du dernier livre Crime et utopie, de Frédéric Rouvillois. L'écrivain y montre comment le rêve d'un homme parfait a entraîné la Shoah et mis l'Europe à feu et à sang.

    Frédéric Rouvillois est professeur de droit public et écrivain. Il a publié de nombreux ouvrages sur l'histoire des idées, notamment L'invention du Progrès, aux origines de la pensée totalitaire (CNRS éditions, 2010), ainsi que des essais sur la politesse, le snobisme et les institutions, et plus récement Une histoire des best-sellers (Flammarion, 2011).

    Votre thèse est à première vue déconcertante: le nazisme, une utopie! Qu'y a-t-il de commun entre l'utopie de Thomas More, l'Abbaye de Thélème de Rabelais, le socialisme utopique d'un Fourier et la barbarie nazie?

    L'utopie, ce n'est pas seulement un gentil projet difficile à réaliser, une amélioration impossible. Ce n'est pas passer des 35h aux 22h. Si on s'en tenait à cette définition simpliste, on ne pourrait évidemment pas parler d'utopie nazie. Mais il faut rappeler que cette acception de l'utopie, où l'adjectif «utopique» s'oppose simplement à «scientifique», est assez tardive, ayant été popularisée par Marx et Engels au XIXème siècle dans leur combat contre les socialismes utopiques à la française.

    L'utopie, c'est la disparition du conflit et du hasard: c'est un monde intégralement fluide, ce qui suppose une mainmise sur les choses, les êtres, la nature et l'histoire. Or, le noyau dur du nazisme, c'est moins le racisme que cette dimension utopique.

    Lire la suite sur le figaro.fr

     

  • Le pape aux séminaristes : il n'y a pas de place pour la médiocrité

    IMPRIMER

    (VIS). Ce matin, le Saint-Père a reçu les séminaristes de la communauté du Collège pontifical Léonien d'Anagni (Italie), auxquels il a recommandé d'être attentifs à ne pas tomber dans l'erreur de croire qu'ils se préparent à une profession, pour devenir des fonctionnaires d'une entreprise ou d'un organisme bureaucratique. "Vous êtes en train de devenir des pasteurs à l'image de Jésus Bon Pasteur -a-t-il dit- pour être comme lui au milieu de son troupeau, pour nourrir ses brebis. Face à cette vocation, nous pouvons répondre comme la Vierge Marie à l'ange: Comment cela est-il possible?... Devenir des bons pasteurs à l'image de Jésus est une chose trop grande, et nous sommes si petits... Oui, il est vrai que cela est trop grand. Mais il ne s'agit pas de notre œuvre mais de l'œuvre de l'Esprit Saint avec notre collaboration... Ce n'est pas moi qui vit mais le Christ qui vit en moi", a ajouté le Pape en rappelant par cette phrase que c'est seulement ainsi que l'on peut être diacres et prêtres dans l'Eglise. "Si vous n'êtes pas disposés à suivre cette route, parces attitudes et ces expériences, il vaut mieux que vous ayez le courage de chercher une autre route. Il existe de nombreuses manières, dans l'Eglise, de rendre un témoignage chrétien". Avant de conclure, le Saint-Père les a invités à réfléchir àce sujet et a souligné qu'à la suite ministérielle de Jésus Christ, il n'y a pas de place pour la médiocrité qui conduit toujours à se servir du peuple saint de Dieu à son avantage".

    Lire la suite

  • Qui suis-je devant Jésus qui souffre ?

    IMPRIMER

    VIS - Le Pape François a initié Place Saint-Pierre les cérémonies de la Semaine Sainte avec la procession des Rameaux suivie de la messe et de la Passion. La cérémonie a commencé par la bénédiction des rameaux d'olivier et les plames disposés sur le côté de l'obélisque de la place et portés en procession jusqu'à l'entrée de la basilique. Des jeunes de Rome et d'autres diocèses y ont participé à l'occasion de la XXIX Journée mondiale de la Jeunesse, dont le thème cette année est: Heureux les pauvres en esprit car le Royaume des cieux est à eux. Dans son homélie, le Pape a posé la question: Qui suis-je, devant Jésus qui entre en fête à Jérusalem?... Qui suis-je, devant Jésus qui souffre? "Cette semaine -a-t-il dit- commence par la procession festive avec les rameaux d’olivier: tout le peuple accueille Jésus. Les enfants, les jeunes gens chantent, louent Jésus. Mais cette semaine avance dans le mystère de la mort de Jésus et de sa résurrection. Nous avons écouté la Passion du Seigneur. Il sera bon de nous poser seulement une question: qui suis-je? Qui suis-je, devant mon Seigneur? Qui suis-je, devant Jésus qui entre en fête à Jérusalem? Suis-je capable d’exprimer ma joie, de le louer? Ou est-ce que je prends de la distance? Qui suis-je, devant Jésus qui souffre?... Nous avons entendu beaucoup de noms, beaucoup de noms. Le groupe des dirigeants, quelques prêtres, quelques pharisiens, quelques maîtres de la loi, qui avaient décidé de le tuer. Ils attendaient l’opportunité de le prendre. Suis-je comme l’un d’eux? Nous avons entendu aussi un autre nom: Judas. Trente pièces de monnaie. Suis-je comme Judas?... Les disciples qui ne comprenaient rien, qui s’endormaient alors que le Seigneur souffrait. Ma vie est-elle endormie? Ou suis-je comme les disciples, qui ne comprenaient pas ce qu’était trahir Jésus? Comme cet autre disciple qui voulait tout résoudre par l’épée. Suis-je comme lui? Suis-je comme Judas, qui fait semblant d’aimer et embrasse le Maître pour le livrer, pour le trahir. Suis-je un traître? Suis-je comme ces dirigeants qui en hâte font un tribunal et cherchent de faux témoins. Suis-je comme eux? Et quand je fais ces choses, si je les fais, est-ce que je crois que par là je sauve le peuple? Suis-je comme Pilate? Quand je vois que la situation est difficile, dois-je me lave les mains si je ne sais pas assumer ma responsabilité et je laisse condamner ou je condamne les personnes? Suis-je comme cette foule qui ne savait pas bien si elle était dans une réunion religieuse, dans un jugement ou dans un cirque, et choisit Barrabas? Pour eux c’est la même chose: c’était plus divertissant, pour humilier Jésus. Suis-je comme les soldats qui frappent le Seigneur, lui enlèvent ses vêtements, l’insultent, se divertissent par l’humiliation du Seigneur? Suis-je comme le Cyrénéen qui revenait du travail, fatigué, mais qui a eu la bonne volonté d’aider le Seigneur à porter la croix? Suis-je comme ceux qui passaient devant la croix et se moquaient de Jésus: Il était si courageux! Qu’il descende de la croix et nous croirons en lui! Se moquer de Jésus… Suis-je comme ces femmes courageuses, et comme la Maman de Jésus, qui étaient là et souffraient en silence? Suis-je comme Joseph, le disciple caché, qui porte le corps de Jésus avec amour, pour lui donner une sépulture? Suis-je comme les deux Marie qui demeurent devant le sépulcre pleurant, priant? Suis-je comme ces chefs qui le lendemain sont allés chez Pilate pour dire: Regarde ce que celui-ci disait, qu’il ressusciterait. Qu’il n’y ait pas une autre tromperie!, et ils bloquent la vie, ils bloquent le sépulcre pour défendre la doctrine, pour que la vie ne sorte pas? Où est mon cœur? A laquelle de ces personnes je ressemble? Que cette question nous accompagne durant toute la semaine.

  • Je suis si heureuse qu'ils ne m'aient pas débranchée

    IMPRIMER

    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Angèle Lieby: "Je suis si heureuse qu'ils ne m'aient pas débranchée"

    Le 13 juillet 2009, Angèle Lieby(1), atteinte du syndrome de Erwin Bickerstaff(2), plonge dans le coma pendant 12 jours, et revient à elle. Alors que le Conseil d'Etat est appelé à rendre une décision sur le cas Vincent Lambert, le cas de cette mère de famille âgée de 57 ans que les médecins jugent dans un coma irréversible "éclaire sous un jour particulier les débats sur l'euthanasie". 

    Interviewée par Le Figaro, Angèle Liéby déclare: "je suis si heureuse qu'ils ne m'aient pas débranchée". Elle ajoute que son cas "parce qu'il en suffit d'un, doit montrer qu'on doit traiter au cas par cas et que les connaissances sur le coma restent très faibles". Ainsi, alors que certains demandent à ce que l'euthanasie soit légalisée en France, Angèle Lieby estime que "faire une loi, générale donc, [lui] paraît aussi difficile que risquée". 

    Son témoignage, Angèle Lieby souhaite qu'il serve d'exemple aux médecins pour que "ces derniers se montrent plus prudents, sur tous les plans, avec tous ces patients 'non communicants'. Qu'ils aient moins de certitudes, plus d'égards". Elle ajoute: "comme ils croient qu'on ne sent rien, ils font beaucoup moins attention, dans les soins, les manipulations, les mots...". "Plusieurs fois, [souligne-t-elle] j'ai failli mourir de ce genre de négligence". Il faut que les médecins "prennent conscience que nous ne sommes pas que des corps inertes, malgré les apparences...Il faut qu'ils accordent plus de place au doute". 

    Angèle Lieby tient à rappeler un terrible épisode: au cours de son coma, en lui pinçant le téton, un médecin a déclaré à des élèves médecins: "Voyez, c'est comme ça qu'on sait quand quelqu'un est en mort cérébrale... Pas de réaction!". Elle ajoute: "La douleur, le désespoir, j'avais envie de hurler". Pour justifier cet épisode, le médecin a précisé à Angèle Lieby que "c'était ce qu'il avait appris dans les livres de médecine". Aujourd'hui, et depuis la parution de son ouvrage, de nombreux étudiants en médecine lui écrivent et lui précisent qu'ils "n'apprennent pas tout cela à fac", et que "son témoignage leur permet d'appréhender les choses un peu différemment". 

    Comment Angèle Lieby dit-elle avoir été sauvée? Lors de confidences avec sa fille, à son chevet, lorsqu'une larme se met à couler. Cet évènement montre combien, dans le coma, les proches sont importants: "l'amour des autres est un moteur de vie incroyable qui, pour moi, a joué un rôle primordial dans le processus de retour à la vie", ajoutant cependant que malgré cette larme, les médecins "ne voulaient pas y croire", de même lorsque "quelques mouvements sont réapparus". 

    Revenant sur le cas Vincent Lambert, Angèle Lieby estime que le Conseil d'Etat a bien agit en ordonnant une nouvelle expertise, "car ce qui manque aujourd'hui, c'est la connaissance, la recherche sur tous ces états du cerveau encore inexplorés". Enfin, Angèle Lieby s'interroge: "Comment se fait-il que des encéphalogrammes totalement plats [comme ça été le cas pour elle] puissent dissimuler une vie et une conscience parfaitement active?". 

    (1) Angèle Lieby est auteur de l'ouvrage "Une larme m'a sauvée", éditions des Arènes, 2012. 

    (2) Le syndrome de Erwin Bixkerstaff est une maladie du système nerveux central qui attaque la myéline

     Le Figaro (Delphine de Mallevoüe) 14/04/2014

  • Le pape se fait-il bien comprendre ?

    IMPRIMER

    De Sandro Magister :

    Joie et douleurs du magistère de François

    Un théologien australien explique la nouvelle méthode qui est mise en œuvre dans "Evangelii gaudium". Mais le pape n’est pas toujours interprété correctement. Pas même par le directeur de "La Civiltà Cattolica". L’affaire emblématique du baptême de Córdoba 

    Aux dirigeants des dicastères de la curie romaine qu’il avait convoqués au début de ce mois d’avril pour qu’ils lui fassent leur rapport, le pape François n’a demandé qu’une seule chose, qui est résumée dans le communiqué officiel de la manière suivante : qu’ils lui fassent connaître "les réflexions et les réactions qui ont été suscitées dans les différents dicastères par l’exhortation apostolique 'Evangelii gaudium' et les perspectives qui s’ouvrent pour sa mise en œuvre".

    Que l’exhortation "Evangelii gaudium" soit effectivement le document qui donne le programme du pontificat de Jorge Mario Bergoglio, cela ne fait désormais plus aucun doute.

    Mais c’est précisément pour cette raison qu’il est important de la comprendre. Et, en même temps, c’est difficile. Parce que la forme sous laquelle "Evangelii gaudium" est rédigée n’est pas du tout conforme aux canons classiques du magistère ecclésiastique, pas plus que ne le sont les propos que le pape François tient publiquement chaque jour.

    Lire la suite sur chiesa.espresso.repubblica.it

  • L'Europe unie pour bénéficier du porno sans frontière

    IMPRIMER

    Lu sur lefigaro.fr :

    "L'Europe unie, c'est le porno sans frontières"

    Joseph Daul, le président du Parti conservateur européen, a vanté mardi les avantages d'une Europe unie en expliquant que voir des films pornographiques était beaucoup plus compliqué du temps des frontières et des monnaies nationales.

    Dans une interview au quotidien Les Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA), le président du Parti populaire européen (PPE, qui regroupe notamment la CDU allemande et l'UMP française) revient sur les grands moments de son engagement politique, en évoquant notamment ses rencontres avec les présidents Barack Obama et Vladimir Poutine.

    Au détour d'une question sur la manière de convaincre les électeurs de voter aux élections européennes du 25 mai, M. Daul - qui a grandi en Alsace à quelques kilomètres de la frontière allemande - évoque ses souvenirs de jeunesse, à une époque où les Européens étaient encore soumis à des contrôles aux frontières et ne disposaient pas d'une monnaie unique.

    "Quand j'ai des groupes de jeunes visiteurs (au parlement européen) qui me disent que l'Europe ne sert à rien, je leur parle de la protection de l'environnement, de la sécurité alimentaire", explique le député de 67 ans.

    "Et puis je leur dis qu'à leur âge, à 18 ans, quand je voulais aller à Kehl", ville frontalière de Strasbourg, "pour voir les films pornos qui étaient interdits en France, il fallait parfois deux heures et demie pour passer la douane! On arrivait au cinéma et le film était terminé!".

    "Et puis une fois sur deux, j'avais oublié le porte-monnaie avec les marks! Quand on leur explique des choses comme ça, aux jeunes, ils voient tout de suite à quoi sert l'Europe", conclut M. Daul.

    Le député français, qui préside depuis 2007 le principal groupe politique du Parlement européen, ne sera pas candidat à un nouveau mandat en mai prochain.

    Il entend se consacrer pleinement à la présidence du Parti populaire européen (PPE), à laquelle il a été élu en novembre.

  • Vendredi saint – Chemin de croix dans les rues de Liège, 3° édition

    IMPRIMER

    chemin-de-croix-perron21.pngVendredi 18 avril, est la date du vendredi saint : mémoire pour les chrétiens de la mort de Jésus sur la croix, deux jours avant sa résurrection à Pâques. La « Pastorale Urbaine », qui organise diverses animations pour les catholiques de Liège, organise pour la troisième année consécutive, un chemin de croix dans les rues de la ville. Chapeauté par les doyens des deux rives de la ville (Rive-droite, doyen Jean-Pierre Pire et rive-gauche, doyen Eric de Beukelaer), il sera présidé pour la première fois par le nouvel évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre DELVILLE.  Le chemin de croix partira à 18h de l’église Saint-Pholien pour arriver à 19h20 en la collégiale S. Jacques (la Cathédrale est en travaux). Les marcheurs suivront symboliquement une grande croix, porteront des cierges et avanceront en chantant au rythme lent des tambours. L’événement s’adresse à un large public. Chacun peut librement y participer: Liégeois ou non, jeune ou aîné, croyant ou peu, pratiquant ou pas. Le chemin de croix est une prière par les pieds. C’est un message d’amour universel qui s’adresse bien au-delà des habitués des églises. La Pastorale Urbaine remercie l’administration communale et les forces de police. Grâce à leur aimable collaboration, pareille démarche s’organise dans d’excellentes conditions.

    Ensuite : Les participants au chemin de croix seront invités à prolonger leur démarche en participant à l’office du vendredi saint présidé par l’évêque à 19h30 à la collégiale S. Jacques. Comme le Vendredi Saint est le jour par excellence pour reconnaître notre imperfection humaine, au terme de l’office celles et ceux qui souhaitent pourront recevoir le sacrement du pardon (la confession).

    Concrètement : RDV à Saint-Pholien le vendredi 18 avril à partir de 17h30. Chemin de croix dans les rues de Liège entre 18h à 19h25. Pour ceux qui le souhaitent : office à Saint-Jacques de 19h30 à 20h45, suivi d’un temps libre pour les confessions jusque 21h15. 

    Contact : Pour la Pastorale Urbaine –Doyen Eric de Beukelaer, e.debeukelaer@catho.be GSM: +32(0)474.35.90.27