Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Euthanasie : maintenant que la loi est votée et signée...

IMPRIMER

Avec un peu de retard, nous relayons ici cette "opinion" du Père Charles Delhez parue dans La Libre le 8 avril dernier :

Maintenant que la loi sur l'euthanasie est votée et signée…

Commentaires

  • En effet, c'est la loi de la démocratie : La majorité impose sa loi à la minorité. C'est bien pour cela que les lois changent et changeront encore. Rien n'est jamais "coulé dans le bronze" et c'est cela qui nous permet malgré tout d'espérer que ces lois qui heurtent notre foi et notre conscience ne seront pas applicables "ad vitam aeternam". En attendant, le résultat des votes est clair : les "pro-vie" sont en minorité en Belgique et subissent donc la loi des "pro-morts"...Mais ce n'est pas une raison pour baisser les bras et de perdre la foi. "Le Ciel et la Terre passeront. Mes paroles ne passeront pas" nous a dit Jésus.

  • Vous dites : " les "pro-vie" sont en minorité en Belgique et subissent donc la loi des "pro-morts"..."

    MAIS vous savez bien que ceux qui ont été d'accord pour voter certaines lois que vous détestez, ne sont pas pour autant des "pro-morts" !!!

    On peut, par exemple, "être pour la vie" (la majorité : et non la minorité comme vous le prétendez) et comprendre qu'il puisse avoir des situations où l'on soit amené à retirer la vie (ex. l'euthanasie en certains cas)! Tout n'est ni noir ni blanc !

    Si d'aventure, vers votre fin de vie, vos souffrances sont telles que vous ne pouvez plus les supporter, que ferez-vous ? Nul ne le sait, ni vous-même !

    "Ne jugez pas" nous a suffisamment dit le Seigneur !

  • @ jacques d... Je pense que vous savez que le problème de ces lois ne réside pas dans les quelques cas exceptionnels que vous évoquez. Ces cas exceptionnels ont existé de tout temps et ont toujours été traités le mieux et le plus humainement possible, mais toujours comme cas exceptionnels.
    .
    Le problème des promoteurs de toutes ces lois injustes, c'est de se servir de l'alibi de cas exceptionnels pour banaliser et ouvrir les digues à tous les cas possibles et imaginables, sans plus aucun garde fou. Faire de l'exceptionnel une règle générale n'est pas de la bonne et juste législation, c'est se laver les mains à la Ponce Pilate.
    .
    Comment justifier les milliers d'avortements de confort, à partir de très rares cas où l'on pourrait convenir que l'avortement serait la moins mauvaise solution sur le plan humain ? Le législateur a simplement décidé de fermer les yeux, de s'en laver les mains.
    .
    Je pense que même des catholiques pourraient dans de rares cas pratiquer le mensonge, pour des raisons exceptionnelles. Ce n'est pas pour cela qu'une loi devrait décider qu'à partir de là tout mensonge serait légal et autorisé, par n'importe qui et pour n'importe quelle raison.
    .
    Un mal objectif, que ce soit l'avortement ou le mensonge, ne devient pas un bien par la seule décision d'un législateur de ne plus poursuivre ce mal, de s'en laver les mains.

  • La peine de mort est-elle aussi une situation où on est amené à retirer la vie ? Les souffrances psychologiques sont-elles également incluses ? Bientôt des centres d'assistance au suicide ? Où cela va-t-il donc s'arrêter ? Le train de la mort a été mis en marche avec la "loi" sur l'avortement et plus rien ne semble maintenant pouvoir l'arrêter. Je me souviens encore d'une fable de la Fontaine "La Mort et le Bucheron" qui se termine par cette phrase : "Mieux vaut souffrir que mourir, c'est la devise des hommes". Ceci dit, je ne juge personne, je souhaite seulement ici exprimer ma modeste opinion.

  • Quelle ignorance et quelle sottise de comparer la démocratie despotique à la monarchie absolue !!! Ce cliché fallacieux, engendré par la démocratie précisément, est rejeté aujourd'hui par tous les historiens. L'auteur ferait bien de se cultiver quelque peu en lisant, par exemple, "L'Ancien Régime" de François Bluche ou son "Louis XIV"; ou encore Michel Antoine et son "Louis XV"; ou Pierre Gaxotte. "Absolu" signifie "parfait" et non "de pouvoir illimité". L'absolutisme est un mot inventé au XIXe siècle, et pour cause. Quant au droit divin, dans l'Ancien Régime catholique il ne signifie rien d'autre que ce que dit saint Paul (après le Christ) ; savoir que tout pouvoir vient de Dieu. Nos États dits démocratiques disposent d'infiniment plus de pouvoir que n'en eut jamais Louis XIV dans toute sa gloire.

Les commentaires sont fermés.