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Liège : vigile pascale et célébrations de la Résurrection à l’église du Saint-Sacrement

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LA FÊTE DE PÂQUES 2014

A L’EGLISE DU SAINT-SACREMENT

Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

Liturgies traditionnelles

chants grégoriens, ambrosiens et mozarabes, motets classiques 

19 avril 2014,  samedi-saint

20h, vigile pascale et messe de la Résurrection (missel de 1970) 

La Nuit de Pâques est, comme le dit saint Augustin, « la mère de toutes les saintes vigiles, en laquelle veille le monde entier. »  Elle s’ouvre sur la bénédiction du feu nouveau, signe de résurrection, et du cierge pascal, qui figure au milieu de nous la présence du Christ en son corps glorieux.  La flamme du cierge pascal se transmet aux cierges des fidèles, exprimant que la vie de Jésus ressuscité est donnée en partage à ceux qui sont renouvelés en lui.  Inondé de cette clarté, le célébrant procède à la grande proclamation de l’Exsultet, où l’Eglise laisse déborder la joie de son cœur.

Après la Liturgie de la Lumière viennent celles de la Sagesse (Lectures) et de l’Eau (litanie des saints, bénédiction de l’eau, renouvelle­ment des promesses de baptême, aspersion et bénédic­tion des fidèles) qui nous conduisent au rite de l’Eucharistie, suivi du chant des Laudes.

Chants grégo­riens : litanie des saints, antienne « vidi aquam », Ky­riale « Lux et Origo »  et triple  alleluia de Pâques avec son antienne. Psalmodie du psaume 150: laudate Dominum. Hymne « O filii et filiae ». Violoncelle et orgue.

 

20 avril 2014, dimanche de Pâques

10h00 :  Messe du Jour (latin) selon le missel de 1962

Plain chant et orgue : propre grégorien de la messe « Resurrexi » du Jour de Pâques. Kyriale I « Lux et origo ». Credo I . Hymne « Lapis revolutus est ». Motets classiques.

11h15: Messe du Jour (français) selon le missel de 1970

Chants grégoriens: Kyriale du temps pascal. Séquence « Victimae Paschali Laudes ». Hymne O filii et filiae ». Œuvres pour violoncelle et orgue

Les mélodies grégoriennes chantent le triomphe du Christ sur la mort : l’Agneau a racheté les brebis, « Agnus redemit oves » : il nous entraîne à sa suite, affranchis, pardonnés, purifiés en Lui.  Car le Christ notre Pâque a été immolé (« pascha nostrum immolatus est Christus ») pour que nous le recevions « in azymis sinceritatis et veritatis » : sous les apparences du pain azyme, symbole de pureté et de vérité hérité de la tradition juive.  Hors du mystère pascal, auquel nous unit chaque messe, nous sommes perdants face au mal à la souffrance et à la mort.  Seul un Dieu crucifié peut demander que, là, nous nous en remettions à Lui car il nous l’affirme : « Resurrexi et adhuc tecum sum ».  Je suis ressuscité et je suis avec toi pour toujours. 

 Tous Renseignements : tél. + 32(0)4.344.10.89 Courriel sursumcorda@skynet.be 

Site web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

« SURREXIT DOMINUS VERE »  

La résurrection selon la chair, juste un symbole ? Monseigneur Léonard répond : « Il me paraît très important de souligner le réalisme de la résurrection. Ce n’est pas un réalisme naïf. Quand on parle de résurrection physique, je n’entends pas tomber non plus dans un anthropomorphisme presque grossier qui suscite des questions incongrues. Quel est le statut du corps de Jésus ressuscité ? Combien pèse-t-il ? Combien mesure-t-il ? C’est le genre de questions aussi idiotes que celle que l’on a posée sur l’eucharistie : comment Jésus, homme adulte, peut-il tenir dans l’hostie ? Ces questions indiquent bien que l’on comprend la réalité de la résurrection, comme celle de la présence réelle de Jésus dans l’eucharistie,  uniquement sur le mode de nos réalités terrestres. A mon sens, le corps de Jésus ressuscité est un corps réel, mais non plus au sens habituel d’un corps humain réel, en vieillissement, et s’acheminant vers la mort. Il doit présenter un certain rapport avec le corps du Christ que ses contemporains ont connu avant sa crucifixion mais, puisque Jésus ressuscité ne meurt plus, sa condition humaine réelle, incarnée, n’est plus tout à fait la même que la nôtre. Je considère le corps de Jésus comme réel, mais je ne le situe pas dans le cosmos. S’il est présent dans notre cosmos, c’est par la présence eucharistique. Le mystère a sa part dans la condition présente, mais tous nous recevons les lumières nécessaires à faire un acte de foi, à dire oui à Dieu. Ce oui à Dieu, c’est peut-être avant tout un acte de foi en la résurrection du Christ. Le christianisme sans la résurrection du Christ, sans le Christ vraiment ressuscité, ce n’est plus le christianisme, ce n’est plus qu’une idéologie parmi d’autres. Perdre cela, c’est perdre tout le contenu du message. Insinuer cette réduction dans le cœur des croyants, c’est un grand malheur et un grand méfait. C’est sortir de la foi chrétienne et pénétrer sur le terrain de l’hérésie. L’hérétique, c’est une personne qui retient de la foi chrétienne ce qui lui convient et laisse tomber le reste. Cette attitude réduit le croyant à la dimension d’un partisan. L’hérésie provient toujours d’une étroitesse d’esprit. Incapable d’accueillir toute la réalité de la Révélation, on nie le reste. On laisse tomber ce que l’on n’est pas capable d’intégrer dans sa raison trop courte, et on le transpose sur un mode acceptable ».

 extrait de :Monseigneur Léonard, un évêque de plein air, éd. Omer Marchal, 1994, p.266

 JPSC 

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