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Namur en mai : messe artistique et cadre traditionnel

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2bad39ee-e9a3-11e3-a8c8-920eb2b15da6_original.jpg.h380 (2).jpgLa messe des artistes a été remise au programme de Namur en mai pour la 2e fois. Le rendez-vous était à l’église Saint-Loup. Extrait de "Vers l'Avenir":

"Le marteau de taille de Bernard Tirtiaux a résonné hier matin à l’église Saint-Loup. Il n’était pas le seul artiste à avoir investi ce lieu de prière: chanteurs, accordéoniste, flûtiste, guitariste et même un joueur de cornemuse ont participé à la messe des artistes organisée dans le cadre de Namur en mai.

La célébration dominicale était donc plus originale que les messes traditionnelles grâce aux prestations principalement musicales des artistes présents. Mais pour le père Charles Delhez, aumônier de l’Université de Namur, qui célébrait l’office, la particularité de la célébration ne se trouve pas uniquement dans cette invitation de l’art dans l’église. «L’originalité de cette messe, c’est qu’elle ne rassemble pas seulement des pratiquants. D’autres personnes qui ne sont pas croyantes y participent aussi. »

Du chapiteau à l’église Saint-Loup

Ce sont Dominique Ferir, le Père Charles Delhez et Jean-Félix et Nathalie Tirtiaux qui ont décidé de remettre la messe des artistes au programme l’an dernier. Ceux qui étaient présents se souviennent d’un office haut en couleur sous chapiteau avec notamment des jongleurs et pas mal de passage. Cette année, artistes et assemblée se sont installés dans un lieu plus traditionnel, l’église Saint-Loup.

À la fin de la célébration, le père Charles Delhez et le président du festival Michel Binstok étaient d’accord pour dire que la messe sous chapiteau correspondait plus à l’esprit du festival Namur en mai. «Ici, à l’église Saint-Loup, des siècles sont rassemblés dans les pierres, commente le père Charles Delhez. C’est un lieu fort en histoire. Mais pour être franc, j’aimais beaucoup le chapiteau. » Et Michel Binstok d’ajouter: «On retrouvait plus l’esprit saltimbanque l’an dernier. »

Que ce soit sous chapiteau ou dans l’église, la messe des artistes semble bien réinstaurée au programme de Namur en Mai."

Ref. Namur en mai : messe artistique et cadre traditionnel

 Nous connaissons tous ce genre de célébrations « créatives », avec ou sans talents artistiques, c'est selon. La question qui importe est toujours la même : qui célèbre-t-on exactement ? JPSC 

Commentaires

  • «Ici, à l’église Saint-Loup, des siècles sont rassemblés dans les pierres, commente le père Charles Delhez. C’est un lieu fort en histoire. Mais pour être franc, j’aimais beaucoup le chapiteau. »
    .
    Est-ce tout ce qu'un prêtre a pu dire d'un tel édifice ? Puisqu'il y a rassemblé des catholiques et des non catholiques, l'on espère qu'il a surtout évoqué la foi de nos ancêtres qui l'ont érigé. Évoquer les siècles et l'histoire, laissons cela aux historiens. Préférer le chapiteau, laissons cela aux artistes. Un prêtre ne doit pas avoir honte du Christ, ni de la foi si belle de nos ancêtres. Et toute occasion d'annoncer la Bonne Nouvelle doit être saisie. On peut dire aux artistes et saltimbanques que Dieu les aime, non ? Espérons qu'ils auront retenu cela de cette célébration.

  • @ Pauvre job : "un prêtre DOIT.. ".."un prêtre NE DOIT pas..".."toute occasion DOIT être saisie..." !!!
    Pauvre Job AURAIT DÛ y être pour rehausser le niveau spirituel de cette eucharistie n'est-ce pas ?

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