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  • Des bienfaits de l'institution

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    220px-ThierryDominique_Humbrecht.jpgLes scandales qui, dans l’Église, impliquent des fondateurs connus de communautés religieuses peuvent légitimement déstabiliser. Il n’est pas inutile de réfléchir aux causes de tels scandales, et notamment au contexte trop laxiste des années 70 et bien prendre en compte combien l’institution ecclésiale est nécessaire pour structurer et orienter les jeunes communautés.
    Une réflexion du P. Thierry-Dominique Humbrecht dans le n° 261 (juillet-août 2014) du mensuel « La Nef » (extrait) :

    Les années qui suivirent Vatican II furent celles d’une crise qui affecta l’institution. L’Église se vit contestée par ceux qui continuaient néanmoins à vivre d’elle, semant le trouble partout et poursuivant bourgeoisement leur marche au pouvoir culturel. D’innombrables lieux de formation intellectuelle et spirituelle fermèrent par autodestruction, sous les applaudissements des uns et l’aveuglement des autres.

    Dans les années 70, des prêtres ou des laïcs, dotés de fortes personnalités, réagirent et cherchèrent à sauver ce qui pouvait l’être. Certains fondèrent des communautés, qui virent affluer des centaines de jeunes en recherche de radicalité et de ferveur. La vitalité de ces communautés finit par s’imposer, et permit ainsi un certain renouveau. Tout cela avec l’accord de Rome, mais comme en marge des institutions locales, qui souvent comprenaient mal leurs objectifs, pour des raisons diverses de distance, entre idées, réseaux et géographie.

    Malgré les apparences, alors qu’il s’agissait pour ces jeunes fondations de sauver le sens de l’institution, c’est l’institution qui leur a cependant doublement fait défaut, à leur naissance et pendant leur croissance, obligées qu’elles étaient de se développer un pied dehors et un pied dedans. L’écosystème de l’Église leur a manqué, vivificateur, régulateur et facteur de pluralité. Les plus opposés à  cette époque soixante-huitarde, laquelle bradait toute forme d’autorité et d’institution, continuaient à dépendre d’elle sans le savoir. Ils reproduisaient à l’envers le déficit des normes, au moment où ils s’en réclamaient.

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  • Une résolution de l’Onu sur la famille porte un coup aux festivités de la gay pride

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    Friday-Fax-Header-French.jpgDe Stefano Gennarini sur c-fam.org :

    Une résolution de l’Onu sur la famille porte un coup aux festivités de la gay pride

    NEW YORK, 4 juillet (C-FAM) En réaffirmant que la « famille naturelle » était l’unité fondamentale de la société, les Nations Unies viennent de porter un coup aux festivités de la gay pride de ce jeudi.

    Jeudi dernier, le Conseil des droits de l’homme adoptait une résolution sur la « protection de la famille » qui confirme la définition traditionnelle en vigueur jusque-là, et ce malgré le fait que le mouvement homosexuel s’apprêtait à fêter le week-end de la gay pride. Par là il reconnaît l’importance sociétale et individuelle de la famille, et que les Etats peuvent renforcer et protéger la famille. Cette résolution ne fait pas seulement écho aux termes de la déclaration universelle des droits de l’homme eût égard à la famille, « naturelle et fondamentale» de la société, elle affirme également que la famille est « l’environnement naturel » de l’éducation et du développement des enfants.

    Cette résolution n’a pas été bien reçue par les Etats qui accordent aux couples en cohabitation les mêmes droits qu’aux couples de même sexe, ou permettent aux personnes de même sexe de se marier. Certains Etats comme États-Unis, ont rejeté cette définition. Ils considèrent que la résolution menace les droits des individus issus de familles différentes, et essaie d’imposer un modèle unique de famille. La résolution était en cours de négociation depuis plus d’un an, mais elle a enfin été soumise au vote cette année. La dernière tentative d’inclure la phrase « différents types de famille » a échoué à la onzième heure. La résolution a été votée et a bénéficié d’une marge confortable avec 26 voix favorables et 14 contres, et 6 abstentions. Le vote a été accueilli avec des applaudissements enthousiastes.

    La seule résolution adoptée à l’Onu qui fasse mention de l’orientation sexuelle et à l’identité sexuelle a été passée à une marge bien plus étroite : 23 voix favorables contre 19 contre, et 3 abstentions. Les 71 Etats membres de l’Onu à l’origine de cette résolution ont estimé que c’était le moment opportun de passer une telle résolution, à l’occasion du vingtième anniversaire de l’Année internationale de la famille, et puisque le Conseil des droits de l’homme n’avait jamais adopté de résolution sur la famille.

    Ses partisans ont proposé un amendement reconnaissant le mariage comme une « union entre un homme et une femme » au cas où l’expression « différentes formes de familles » venait à l’emporter. Une fois assurée que la définition traditionnelle, approuvée de longue date dans la Déclaration universelle, était préservée, et la nouvelle définition rejetée, l’Arabie Saoudite le mariage homme-femme.

    Un représentant de l’Uruguay, également principal partisan des droits homosexuels à Genève, a déclaré que la famille « ne peut être définie » ou « limitée à un unique modèle ». Les Etats-Unis figurent parmi les 14 Etats membres qui ont voté contre la résolution. La « famille s’adapte avec le temps », a affirmé le représentant du pays, ajoutant qu’il existe une « myriade de structures familiales », sans mentionner explicitement les couples homosexuels qui vivent en cohabitation.

    Si Royaume-Uni n’avait pas proposé un vote sur la résolution, celle-ci aurait été adoptée par consensus. Le pays a explicitement inclus à sa définition de la famille les couples homosexuels en cohabitation et leurs enfants. L’Argentine a déclaré qu’il était « impossible de définir la famille », citant l’opinion d’un des experts de l’Onu.

    Tous les pays membres du Groupe Africain ont voté en faveur de la résolution. Aucun état européen siégeant au Conseil n’a voté pour. Suite à cette résolution, une conférence sur la protection de la famille est prévue lors de la prochaine session du Conseil des droits de l’homme, en septembre.

    Participez à la campagne auprès de l'ONU pour inclure la famille : http://citizengo.org/fr/7760-campagne-aupres-lonu-pour-inclure-famille

  • Travailler le dimanche, est-ce une vraie liberté ?

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    François : pas de travail le dimanche !

    (Radio Vatican) Un pacte pour le travail : c’est le souhait exprimé par le Pape François lors de son premier rendez-vous à Campobasso, chef-lieu de la région du Molise, dans le centre-sud de l’Italie. Lors d’une rencontre avec le monde du travail au sein de l’université régionale, il s’est adressé aux travailleurs et aux entrepreneurs de cette région pour leur exprimer sa proximité par rapport « au drame du chômage ». « Tant de postes de travail pourraient être récupérés grâce à une stratégie mise en place avec les autorités nationales qui sache cueillir les opportunités offertes par les normes nationales et européennes. » Et d’encourager son public à aller de l’avant. 

    « C’est un des plus grands défis de notre époque : se convertir à un développement qui sache respecter la création ». Le Pape François a ainsi résumé l’importance qu’il y avait à promouvoir la formation des jeunes afin de « répondre aux nouvelles questions complexes que la crise économique actuelle pose, sur le plan local, national et international ». 

    Autre défi du monde du travail : « concilier le temps de travail avec le temps passé avec la famille ». « C’est un point qui permet de discerner, d’évaluer la qualité humaine du système économique dans lequel nous nous trouvons » a-t-il ajouté. 

    Le Pape en profite pour revenir sur le thème du travail dominical, « qui n’intéresse pas seulement les croyants mais qui intéressent tout le monde comme choix éthique ». « Le dimanche sans travail affirme que l’économie n’a pas la priorité sur l’humain, sur la gratuité et sur les relations non commerciales, sur les relations familiales et amicales, et, pour les croyants, sur la relation avec Dieu et avec la communauté ». Et de poser cette question : « travailler le dimanche est-ce une vraie liberté ? ».