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L'ordination de femmes évêques au menu du synode de l'Eglise anglicane d'Angleterre

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Lu sur Radio Vatican :

Le synode de l’Eglise d’Angleterre s'est ouvert ce vendredi et se tiendra pendant cinq jours à York. Il promet d’être historique, car lundi un vote sur l’ordination des femmes évêques sera de nouveau organisé. Après avoir été rejetée en 2012, à une majorité de six voix seulement, la motion devrait être approuvée. Même l’archevêque de Canterbury, Justin Welby, s’est prononcé en faveur de cette ordination.

Mais, rassurez-vous, cela ne risque ni de provoquer un schisme au sein de la communion anglicane ni de compliquer le dialogue avec l'Eglise catholique : 

Christelle Pire a interrogé Rémy Bethmont, professeur d’histoire et civilisation britanniques à Paris VIII, en Seine-Saint-Denis, sur les conséquences d’un tel changement. Il écarte le risque d’un schisme interne à la communion et ne pense pas que le résultat du vote aura un impact négatif sur les rapports entre les anglicans et les catholiques. (audio sur Radio Vatican)

Commentaires

  • D’un point de vue catholique, cette décision est un non événement. Toutes les ordinations anglicanes, épiscopales comme presbytérales, sont tenues pour invalides depuis la rupture de la succession apostolique, par défaut de forme et d’intention dans les actes consécratoires des ordinands, intervenue sous le règne du Roi d’Angleterre Edouard VI (1547-1553). A fortiori s’il s’agit présentement de l’ordination des femmes : selon la doctrine catholique le prêtre est un sacrificateur qui agit in persona Christi : « tenant le rôle du Christ, au point d’être son image même ». L’incarnation du Verbe s’étant réalisée selon le sexe masculin, les femmes ne peuvent donc en tenir la place. C’est une question de fait, indissociable de l’économie du salut. Il s’agit là d’une vérité tenue pour définitive et à laquelle un catholique ne peut contrevenir sous peine d’excommunication. Il est à noter que depuis le règne de Benoît XVI, l’ Eglise romaine accueille, sous certaines conditions, dans des « Ordinariats » personnels les communautés de pasteurs et de fidèles « anglo-catholiques » qui abjurent formellement les erreurs de la « Communion » anglicane. Leurs pasteurs doivent, naturellement, être ensuite ré-ordonnés.

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