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  • Sophie Morinière, la foi contre la mort

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    De Tugdual Denis, sur l'Express.fr :

    Sophie Morinière, la foi contre la mort

    Elle avait 21 ans et se rendait à Rio pour voir le pape. Le 17 juillet 2013, un accident de la route en a décidé autrement. Retour sur le drame de Sophie Morinière qui, du Vatican à Christiane Taubira, a bouleversé au-delà de son cercle privé. 

    Sophie Morinière, c'est son nom, avait 21 ans. Pour le premier anniversaire de sa disparition, une stèle sera inaugurée, le 20 juillet, dans ce département d'outre-mer où sa vie s'est arrêtée, une aube ordinaire. Christiane Taubira, la garde des Sceaux, sera présente. Parce qu'elle puise ses origines dans ce bout d'Amérique du Sud. Parce que, depuis un an, la vie de cette croyante, à la foi si intense qu'elle passerait pour anachronique, a touché cette ministre mal-aimée des catholiques. 

    La mort, avisée, semble parfois choisir ses proies. L'aînée de la famille Morinière est une enfant enthousiaste mais craintive. "Elle a un peu mes défauts, souffle François, son père, directeur deL'Equipe: mon ultrasensibilité, mes angoisses." Excessive, Sophie veut tout savoir des autres, les aider, les sauver. Sophie s'investit auprès des handicapés, des déprimés; Sophie se fait élire déléguée de classe. Elle croit en Dieu, beaucoup, au point de songer à devenir religieuse. Elle s'oriente finalement vers une école d'ingénieurs. "Quelle vie aurait-elle eue dans le monde? s'interroge a posteriori son père. Elle était comme en suspension." 

    Sophie Morinière n'aimait pas prendre l'avion. Ce 12 juillet 2013, à l'aéroport de Roissy, elle échangerait bien sa place le temps du trajet, elle qui va s'envoler pour la Guyane, avec 42 autres jeunes Parisiens, première étape d'un long séjour qui doit s'achever au Brésil, par sa rencontre avec le pape. Le vol ne constitue pas son unique appréhension. Il y a autre chose, sans consistance ni raison. Un pressentiment qui transparaît en signes épars. Il y a ce SMS envoyé quelques jours plus tôt à Anne-Lorraine, sa copine apprentie médecin: "Restons groupées. Je ne supporterais pas de te perdre. Je préférerais que ce soit moi qui disparaisse." Il y a, avant le départ, ce constat statistique fait à sa mère, Béatrice, suivi d'une prédiction glaçante: "Les JMJ font toujours un mort. Peut-être que je ne reviendrai pas..." 

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  • Quand un universitaire néerlandais revient sur son soutien à l'euthanasie légale

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    De Jeanne Smits, sur son blog :

    “Avec le recul”, l'universitaire néerlandais Theo Boer revient sur son soutien à l'euthanasie légale

    On a beaucoup glosé sur le revirement d’un universitaire néerlandais, Theo Boer favorable en 2002 à la légalisation de l’euthanasie, cité par le tabloïde anglais The Daily Mail comme ayant supplié les Britanniques de ne pas imiter les Pays-Bas à propos du suicide assisté : « Ne faites pas notre erreur », c’est sa phrase montée à la une du quotidien conservateur. En France, le Courrier International s’est emparé du sujet dans un bref article informatif où il parle de « Theo De Boer ». De nombreux sites d’information ont cité l’article du Daily Mail rapportant les propos de Theo Boer qui y sont présentés comme une sorte d’interview.

    Récusant le procédé, le Pr Boer a contacté Alex Schadenberg d’Euthanasia Prevention Coalition en lui fournissant l’article complet qu’il avait écrit pour les médias anglais. Je vous en propose ici ma traduction. Etant donné la demande de Theo Boer, merci de ne pas tirer des citations de ce texte qui forme un tout.

    On peut y renvoyer en utilisant ce lien : http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/2014/07/avec-le-recul-luniversitaire.html. – J.S.

    Lire la traduction sur le blog de Jeanne Smits