Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Apocalypse du Progrès

IMPRIMER

Salué par l'abbé de Tanoüarn (Au crépuscule de nos idoles) comme "un livre étonnant d’intelligence, un essai comme il n’en paraît que deux ou trois tous les dix ans…", l'ouvrage de Pierre de la Coste intitulé "Apocalypse du Progrès" invite à une réflexion en profondeur sur ce qu'il advient de cette "religion du progrès" qui semble aujourd'hui bien compromise. Présentation sur le blog de l'auteur :

D’Hiroshima aux OGM, de Tchernobyl aux fichages numériques des populations, de Fukushima au changement climatique, le Progrès nous inquiète. De l’extase progressiste de Jules Verne et de Victor Hugo, il ne nous reste rien, sinon une vague angoisse. Le moment est de toute évidence venu de se dire que le Progrès, comme mouvement inéluctable de l’Humanité vers le Bien, qui fut peut être une religion de substitution, est devenu un rêve aujourd’hui transformé en cauchemar.

Devant la crise de la croyance dans le Progrès, il faut s’interroger sur notre dernier grand récit. D’où nous vient cette croyance aussi inébranlable que notre foi religieuse d’antan ? Pourquoi s’inverse-t-elle sous nos yeux ? Vers quelle catastrophe peut-elle nous conduire ?

Constater la faillite du Progrès-croyance, c'est s'attaquer au mythe fondateur de la modernité, clé de la domination de l'Occident sur le reste du monde.

Cet ouvrage propose une lecture nouvelle du Progrès. L’ADN du Progrès comme la plupart des grands récits de l’Occident se trouve dans le christianisme et dans les soubresauts de la pensée chrétienne à travers les siècles depuis saint Augustin.  C’est à travers cette histoire revisitée que l’auteur nous guide dans un monde « plein d'idées chrétiennes devenues folles »  comme l’écrivait le grand écrivain catholique anglais G. K. Chesterton.

Pierre de La Coste, né en 1962, fut journaliste (Valeurs actuelles, Le Figaro) et « plume » de plusieurs ministres. Il est auteur de romans, de nouvelles, et d’un essai : L’Hyper-République. Il collabore à différents blogs, au média citoyen Agoravox.fr, aux Rendez-vous du futur et à la Revue du Cube. Il travaille actuellement à la direction de la Recherche d’un grand groupe français du numérique.


Pierre de la Coste : Apocalypse du Progrès par webtele-libre

Commentaires

  • Ce mot "progrès" est un mot fourre-tout. Il faut le qualifier si l'on veut savoir de quoi on parle : "progrès de quoi, et progrès pour qui". Car tout être humain ou toute société humaine "progresse" vers quelque chose. Rien n'est stationnaire ici-bas, tout "progresse" avec le temps. Mais parle-t-on de "progrès" scientifique, technologique, artistique, humain, financier, philosophique, religieux, législatif, etc ... ? Et peut-on même parler de "progrès" lorsqu'on mesure un "progrès" de la précarité, de la délinquance, de la consommation de drogues, du nombre de suicides, etc... ? Le "progrès" des activités d'une mafia deviennent une "régression" de la sécurité des citoyens honnêtes.
    .
    En outre, les "progrès" de nature scientifique et technologique ne sont pas nécessairement (et même pas souvent) des "progrès" de nature morale et éthique. Tout scientifique vous dira que les questions de "bien" et de "mal" ne le concernent pas, qu'il doit seulement se préoccuper du "progrès" de la science et de la technologie. Ou alors, il vous tiendra un discours ambigu, laissant entendre que le seul "bien" serait de nature scientifique et technologique. En développant une nouvelle arme plus sophistiquée ou une nouvelle drogue plus puissante, il aurait donc le sentiment d'oeuvrer pour le "bien" ?
    .
    On en a des illustrations tragiques tout au long de l'Histoire. Les principaux progrès scientifiques et technologiques sont le plus souvent associés aux guerres entre les hommes. Au début du 20ème siècle, le peuple allemand était l'un des plus "progressistes" sur le plan de la science et de la technologie. Cela ne l'a pas empêché de "régresser" vers la pire barbarie, vers le pire "mal" du point de vue humain. On pourrait même dire que l'orgueil, ce sentiment de supériorité et de toute puissance que lui conféraient ses progrès scientifiques et technologiques, cela l'a fait basculer dans cette "régression" vers la barbarie.
    .
    En fait, de plus en plus de gens sont effrayés par le "progrès" scientifique et technologique. Ils sentent de plus en plus qu'il n'est pas ordonné au bien commun de l'humanité, mais ordonné aux intérêts particuliers d'une petite caste des plus riches et des plus puissants : politiciens, industriels, financiers, militaires. Cette caste, qui dirige le monde, est la seule à pouvoir encore payer aujourd'hui les milliards nécessaires aux "progrès" scientifiques et technologiques. Les chercheurs sont devenus de simples mercenaires à la solde de ces riches et puissants, qui décident aussi bien de l'objet de leurs recherches que de l'exploitation des résultats, afin de devenir toujours plus riches et toujours plus puissants.

Les commentaires sont fermés.