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  • Mgr Léonard ordonnera trois membres de la Fraternité des Saints Apôtres ce vendredi 22 août

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    Nous apprenons sur la page facebook du Père T. Scholtès sJ, responsable de presse et de communication de la conférence épiscopale, que :

    Ce vendredi 22 août 2014, à 16h, en la Cathédrale Saints Michel et Gudule de Bruxelles, Mgr A.-J. Léonard ordonnera trois nouveaux prêtres pour l’archidiocèse de Malines-Bruxelles, tous trois membres de la Fraternité des Saints Apôtres, érigée par l’archevêque le 7 avril 2013. Ils auraient normalement dû être ordonnés prêtres le 22 juin dernier, en même temps que deux autres diacres, Gaëtan Parein et Denis Boers. Mais, leur ordination diaconale, prévue pour le 31 janvier dernier, ayant été reportée au 14 février en raison de l’état de santé de Mgr Léonard au début de cette année, leur ordination sacerdotale a dû également être postposée, un délai de 6 mois devant être respecté entre l’ordination diaconale et l’ordination presbytérale.

    Il s’agit de :
    1. Carmelo PRIMA, de nationalité italienne, né à Tubize en 1970. Ses parents habitent Laeken. Il a un frère et deux sœurs. Il a reçu l’essentiel de sa formation préparatoire au sacerdoce au Séminaire de Vicenza (Italie), avec un complément à Bruxelles (IET).
    2. Damien BERNIER, de nationalité française, né à Lille en 1980. Il a quatre sœurs et cinq frères. Après des études en génie mécanique au Lycée Gustave Eiffel (Armentières), il a reçu l’essentiel de sa formation préparatoire au sacerdoce à l’Athénée « Regina Apostolorum » (Rome) et au Séminaire de Toulon (France), avec un complément à Bruxelles (IET).
    3. Jérémie SCHAUB, de nationalité belge, né à Bruxelles en 1983. Il a trois sœurs. Après une candidature en droit aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix (Namur), il a reçu l’essentiel de sa formation préparatoire au sacerdoce au « Studium » de la Communauté Saint-Jean à Saint-Jodard (France) et au Séminaire de Toulon (France), avec un complément à Bruxelles (IET).

    Avant l’érection de la Fraternité des Saints Apôtres, ils ont effectué un bref stage, respectivement à Auderghem, Braine-l’Alleud et Wavre. Ensuite, en lien avec l’érection de cette Fraternité, destinée à un apostolat urbain et exercé en fraternité de deux ou trois prêtres travaillant ensemble, ils ont appris à davantage connaître la réalité bruxelloise à travers deux stages, le premier auprès des Pères Carmes de Bruxelles et le second dans l’Unité pastorale Saint-Damien, à Bruxelles également.

    Tous trois sont nommés ensemble vicaires dans deux paroisses bruxelloises, la paroisse Sainte-Catherine, dans le doyenné de Bruxelles-Centre, et la paroisse Saint-Joseph à Uccle (Homborch), dans le doyenné de Bruxelles-Sud.

  • Irak : l'Eglise catholique favorable à une intervention militaire

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    De La Libre.be :

    Irak: l'Eglise catholique en faveur d'une intervention militaire

    Le sort des réfugiés irakiens, parmi lesquels des chrétiens, occupe depuis plusieurs semaines maintenant la scène internationale. Ces derniers jours, le pape François en voyage en Corée du Sud a renouvelé ses appels à la paix partout dans le monde, et surtout en Irak. La preuve avec un tout récent tweet où il invite les fidèles à persévérer "dans la prière et dans la générosité".

    Au Vatican, la situation est donc prise très au sérieux. Le 8 août dernier, on apprenait que le souverain pontife chargeait le cardinal Filoni de se rendre sur place pour faire le point sur la situation (lire en cliquant ici notre portrait du cardinal Fernando Filoni, émissaire spécial du pape en Irak). Ce même cardinal Filoni estimait récemment que les réfugiés irakiens "ont besoin de la solidarité internationale, non seulement sur le plan humanitaire, mais aussi d'un point de vue politique et militaire".

    Lire la suite sur LaLibre.be

     

  • Chrétiens d'Irak : quand le Vif pointe la frilosité belge

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    Lu sur le Vif :

    Chrétiens d'Orient : la frilosité belge

    Le martyre des chrétiens d’Orient laisse de glace une bonne partie du monde politique belge. L’Eglise fait profil bas. Pourquoi ce manque de solidarité ?

    Une véritable terreur s’est abattue sur le nord de l’Irak. L’une après l’autre, les villes tombent aux mains des djihadistes de l’Etat islamique (EI), bien décidés à imposer leur foi et leurs lois. Environ 200 000 chrétiens et membres d’autres minorités, comme les yézidis, sont chassés, certains réduits en esclavage, voire massacrés. Ces abominations ne sont pas neuves. Pourtant, personne n’a évoqué jusqu’à présent la fameuse “responsabilité de protéger”, qui avait justifié, en 2011, l’intervention occidentale en Libye, quand Benghazi et ses insurgés étaient menacés par les troupes de Kadhafi.

    L’embarras diplomatique est patent. Etats-Unis, France et Royaume-Uni reçoivent en pleine face le retour de leurs politiques erratiques dans ce monde arabe compliqué. L’invasion américaine en Irak en 2003 (sans l’aval de la Belgique) n’a pas fini de produire ses effets délétères. Non seulement ces pays ont joué aux apprentis sorciers de la démocratie, avec des opérations militaires sans vision stratégique, mais ils ont noué des relations perverses avec des monarchies du Golfe, qui apportent du combustible aux conflits syriens et irakiens.

    La Belgique aurait pu se démarquer de cette incohérence. Mais non. Alors que le gouvernement belge avait décidé, en 2011, d’envoyer des F-16 en Libye afin de protéger les civils menacés par Kadhafi, il n’a pris, en 2014, aucune mesure concrète pour aider les minorités d’Irak.

    Aujourd’hui, c’est un silence assourdissant qui prévaut dans les travées de nos parlements, comme dans les milieux associatifs ou académiques. Pourquoi cette frilosité qui confine à l’abandon pur et simple de populations en détresse ? « Les chrétiens orientaux considèrent les pays européens comme leurs alliés naturels, rappelle au Vif/L’Express le député flamand Ward Kennes (CD&V). En 2011, il avait fait adopter à l’unanimité une résolution en leur faveur au Parlement flamand. « Si nous ne prenons pas notre responsabilité, personne ne le fera à notre place, poursuit-il. Or je constate même un sentiment de gêne chez beaucoup de Belges et d’Européens par rapport à la défense des droits fondamentaux des minorités chrétiennes ».

    Malgré les récentes déclarations très fermes du pape François, même l’Eglise belge semble tétanisée à l’idée de prendre une position trop en pointe. Rien de tel en France, où l’épiscopat et les autorités politiques se sont mobilisés. Pourquoi cette frilosité ?

    Marie-Cécile Royen et François Janne d’Othée

  • Pour Andrea Riccardi (Sant'Egidio), la force du pape François, c'est le peuple

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    Lu sur l'Express.fr :

    "La force du pape François, c'est le peuple"

    Propos recueillis par Claire Chartier

    Andrea Riccardi, historien spécialiste du christianisme, est connu pour ses actions en faveur des pauvres, du dialogue interreligieux et de la paix, au sein de la communauté Sant'Egidio. Du pape François, dont il a fait la connaissance bien avant son élection, il attend beaucoup. Interview. 

    Dans la longue liste des observateurs du pontificat très médiatique de Jorge Mario Bergoglio, il est sans doute l'un des mieux informés. Toute l'Italie connaît Andrea Riccardi, son large sourire et sa barbe poivre et sel. Les liens de cet historien spécialiste du christianisme avec le Vatican ne datent pas d'hier. En 1968, jeune lycéen, il fonde avec des amis la communauté Sant'Egidio, qui s'illustrera dans les décennies 1990 et 2000 par ses actions en faveur des pauvres, du dialogue interreligieux et de la paix, notamment en Afrique. Largement soutenu dans son action par Jean-Paul II, Andrea Riccardi sait toutes les logiques et les jeux de pouvoir de l'Eglise romaine. Après un détour par la politique sous le gouvernement de Mario Monti, dans lequel il fut ministre de la Coopération, Riccardi l'intellectuel reprend son bâton de pèlerin progressiste. 

    Avec le pape François, le Vatican vit un tohu-bohu médiatique sans précédent, au point que les cardinaux semblent un peu dépassés par le personnage. François est-il à ce point surprenant?

    Il ne faut pas oublier que, durant le conclave, aucun candidat ne se détachait. Lors de la précédente élection, Jorge Mario Bergoglio constituait un "papabile" sérieux face à Joseph Ratzinger, mais peu de monde le connaissait réellement, car il est très réservé. Les cardinaux électeurs ont pensé que ce pape âgé et pieux, bon gestionnaire de diocèse et de surcroît jésuite à une époque où les jésuites ne font plus peur, ferait un bon pape de transition. Bergoglio, de son côté, a été habile en ne parlant pas de sa candidature avant le conclave. Moi qui l'ai vu à la veille de ces journées si particulières, je peux vous assurer qu'il ne désirait pas être pape. A ses yeux, briguer la papauté tiendrait même presque du problème psychologique! Mais, en bon chrétien et en bon jésuite, il s'est dit : "Maintenant que je suis élu, je dois remplir ma mission, avec sérieux." 

    Lire la suite sur l'Express.fr

    Mais on pourra lire également - et utilement - ceci

  • En Corée, le pape prie pour les victimes de l'avortement

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    Sur le blog de Jeanne Smits :

    Corée : le pape François prie pour les victimes de l'avortement

    Comme annoncé, la visite du pape François en Corée du Sud a été marquée par une halte dans un « cimetière » pour bébés avortés. Il s'est recueilli devant la statue de la Sainte Famille qui domine une pelouse parsemée de petites croix blanches symbolisant les innombrables enfants à naître tués au fil des ans en Corée. Une prière silencieuse que les médias présentent comme un geste très fort de la part de ce pape qui avait pourtant dit vouloir éviter les sujets « controversés » pour pouvoir mettre l'accent sur la pastorale et l'accès aux « périphéries ». Entouré de militants pro-vie, il s'est entretenu plus particulièrement avec l'un d'entre eux, né sans bras et sans jambes, qui a eu la chance de naître en Corée malgré son défaut congénital.

    L'émouvant monument se dresse dans le domaine du foyer de Kkottoghnae, lieu d'accueil pour les handicapés, les alcooliques, les sans-abri, les personnes abandonnées par leurs familles, des enfants délaissés proposés à l'adoption, fondé dans les années 1970 par un prêtre.

    A ce titre la prière de François a revêtu une signification plus grande encore, dans un pays où le rejet des handicapés est encore souvent la règle et où l'avortement, malgré d'importantes restrictions introduites en 1953, est autorisé pour éliminer les bébés souffrant de malformations graves.

    Mais en Corée du Sud, l'avortement a été très largement autorisé de fait, les autorités ayant traqué pendant des décennies les familles nombreuses et fait la propagande pour le contrôle des naissances, au nom de la croissance économique. Ce n'est que depuis quelques années que le taux de natalité désastreux – l'un des plus bas du monde – a poussé le gouvernement à changer de discours, là encore pour des raisons économiques.