Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Jour J pour la Fraternité des Saints Apôtres

IMPRIMER

Christian Laporte a rencontré Mgr Léonard qui s'explique sur sa détermination à implanter à Bruxelles la nouvelle Fraternité dont les trois premiers prêtres seront ordonnés aujourd'hui (voir ICI et LA) :

Pourquoi Mgr Léonard veut ses "saints apôtres"

Ce vendredi après-midi, Mgr André-Joseph Léonard ordonnera à la cathédrale de Bruxelles les trois premiers prêtres de la Fraternité des Saints-Apôtres qu’il a portée lui-même sur les fonts baptismaux le 7 avril 2013.

Comme on a pu le lire à plusieurs reprises dans "La Libre", l’archevêque de Malines-Bruxelles a été attaqué parfois très vivement pour son soutien appuyé à cette initiative que plusieurs de ses collègues-évêques ont jugé inopportune. Mgr Léonard met les choses au point…

Nous ne pensons pas nous tromper en précisant que ces ordinations sont importantes pour vous… Et pas seulement parce qu’on les a reportées à plusieurs reprises.

Elles le sont autant à mes yeux que celles de juin dernier mais il est exact que nous aurions voulu y procéder plus tôt. Initialement, nous pensions les admettre au diaconat le 31 janvier, jour de la fête de saint Jean Bosco, un modèle pour les futurs prêtres mais la maladie m’a empêché de le faire. Ils ont finalement été faits diacres le 14 février; puis il fallut respecter le délai de six mois avant l’ordination presbytérale. Nous y sommes… Comme le 15 août dernier, j’étais en pèlerinage à Lourdes avec l’archidiocèse, on l’a finalement fixé au 22 août…

Plutôt bizarre de faire cela un vendredi ?

Non, l’Eglise fête Marie-Reine. Elle a été instituée par Pie XII en 1954. Puis ce n’est pas si mal pour leur entourage puisqu’ils pourront rejoindre leurs familles pour le week-end une semaine avant leur véritable lancement pastoral au nom de la Fraternité.

Finalement, les trois ordonnés n’iront pas qu’à Sainte-Catherine ?

En fait, nous les installons tous les trois comme vicaires auprès de prêtres de référence à Bruxelles. Dans le cas de Sainte-Catherine où, rappelons-le, c’est à titre expérimental en vue de voir quels sont les besoins réels au cœur de la ville, c’est le doyen Claude Castiau et à la paroisse Saint-Joseph au Homborch, à Uccle, un quartier d’habitations sociales à la limite de Linkebeek, ce sera auprès de l’abbé Michel Christiaens, responsable de l’unité pastorale L’Alliance.

Ils débuteront leur travail pastoral le mois prochain mais leur première messe aura lieu le 31 août. Tout est bien sur les rails car ils ont déjà rencontré Mgr Kockerols, le vicaire général pour Bruxelles.

Si la nécessité d’avoir de nouveaux prêtres ne pose nul problème, c’est votre choix de la Fraternité des Saints-Apôtres qui trouble pas mal de catholiques, de la base au sommet.

J’ai fait leur connaissance en décembre 2011 à Marseille. Un compatriote m’avait invité à aller découvrir la paroisse Saint-Vincent-de-Paul. Et dans la foulée, j’avais reçu un livre d’entretiens du Père Michel-Marie Zanotti avec un journaliste. Je l’avais laissé sur le côté mais quand je suis allé aux JMJ à Madrid, j’ai emporté "Homme et prêtre" pour les longs transports. Finalement ce livre m’a brûlé le cœur et j’ai voulu aller voir sur place. Pendant deux jours, j’y ai côtoyé une Eglise joyeuse, fraternelle, fervente. Sa pastorale était à la fois classique et populaire. Le hasard a voulu que je rencontre aussi un jeune se destinant au sacerdoce mais pas dans l’optique de n’être qu’un gérant de paroisse.

Michel-Marie Zanotti était tout à fait le contraire de cette vision, prêt à rencontrer des gens du matin au soir. Ce fut comme un déclic… Comme dans l’Hexagone, il y avait un grand climat de méfiance à l’égard d’un groupe de candidats, ils se sont adressés à moi vers la fin 2012. Et m’ont demandé de les accueillir au sein d’une Fraternité car ils voulaient vivre et travailler ensemble au sein d’une communauté et devenir prêtres. J’en ai parlé à l’abbé Bonnewijn responsable de la formation aux ministères ordonnés et nous avons fait les screenings nécessaires. On les a trouvés très modernes d’autant plus qu’ils ont opté comme Michel-Marie Zanotti pour le travail sur le terrain dans une grande ville. Mieux encore : dans des quartiers à forte implantation musulmane comme à Marseille. Le Père Zanotti porte le froc pour marquer son appartenance mais n’en est pas moins en communion avec les gens du quartier… Des hommes y portent aussi la robe et des femmes qui ont un voile rappellent les religieuses…

Lire la suite sur LaLibre.be

Les commentaires sont fermés.