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Les jihadistes sont parmi nous

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De Philippe Oswald sur aleteia.org :

Ces jihadistes venus de chez nous

La probabilité que l’égorgeur du journaliste américain James Foley soit un ex-rappeur londonien se renforce. Une certitude : les jihadistes sont parmi nous.

Analysées avec des technologies de pointe par les spécialistes du renseignement britannique, la voix et les mains non gantées du bourreau de James Foley auraient permis de l’identifier (la même méthode avait servi pour identifier l'assassin du journaliste américain Daniel Pearl, égorgé en 2002 (cf. Le Figaro). « Il semble de plus en plus probable » que le bourreau soit britannique, a déclaré le Premier ministre britannique David Cameron lui-même (cf. Europe 1).

Selon le quotidien The Independent, il s’agirait  d’Abdel-Majed Abdel Bary,24 ans, un rappeur londonien surnommé "Lyricist Jinn" ou "L Jinny", dont certains morceaux avaient été diffusés par la BBC en 2012 (cf Francetvinfo). Il est de toute façon établi que cet homme fait partie des quelque 500 britanniques qui sont allés en Syrie ou en Irak pour combattre dans les rangs des jihadistes. L’individu, qui a rejoint l'Etat islamique en Syrie, avait publié sur son compte Twitter dix jours plus tôt une photo, prise à Raqqa, en Syrie, sur laquelle on le voyait à côté d’une tête tranchée avec cette délicate légende : "Tranquille avec mon pote, enfin ce qu'il en reste".  Contrairement à d’autres jihadistes venus d’Europe, ce jeune homme n’est pas vraiment en rupture avec son milieu familial : son père, un égyptien, fut l'un des proches lieutenants d'Ousama Ben Laden. Arrêté au Royaume-Uni comme suspect d’avoir participé à des attentats contre des ambassades américaines en Afrique à la fin des années 1990, il a été extradé vers les Etats-Unis en 2012.

Que l’Europe ou les Etats-Unis soient des pépinières de jihadistes n’est plus à prouver. Les britanniques sont encore sous le choc du sauvage assassinat à la machette d’un de leur soldat par deux immigrés d’origine nigériane convertis à l'islam dans une rue de Londres en mai 2013 (selon la BBC, la police britannique a arrêté cette année 69 personnes soupçonnées d'être parties se battre en Syrie, contre 24 en 2013). Mais la France est malheureusement très bien placée dans les pays à risques comme le prouvent les sanglants palmarès de Khaled Kelkal (9 morts des dizaines de blessés dans divers attentats dont celui de la station Saint-Michel - Notre-Dame de la ligne B du RER parisien en juillet 1995), de Mohammed Merah (sept personnes dont trois enfants juifs assassinés et six blessés en mars 2012 à Toulouse et Montauban), ou de Mehdi Nemmouche (auteur présumé de la fusillade au musée juif de Bruxelles le 24 mai 2014 : 4 morts).

Après l’assassinat de John Foley, les responsables européens semblent avoir pris conscience de l’urgence de s’unir pour lutter contre la barbarie, notamment en armant les Kurdes face aux jihadistes du prétendu Etat islamique. Mais cette mesure d’urgence ne saurait dispenser les gouvernements, et d’ailleurs l’ensemble de nos nations, d’une véritable réflexion sur l’état de nos sociétés, des familles qui les composent, de l’éducation et, bien évidemment, de l’intégration. Le rêve soixante-huitard d’un avenir radieux dans une société « libérée » de la religion et de la morale « judéo-chrétienne » se fracasse aujourd’hui contre le nouveau visage du nihilisme totalitaire greffé sur le Coran.

Commentaires

  • Il me semble avoir lu que le nombre de djihadistes, partis en Syrie, soit le plus élevé en Belgique, par rapport à la population totale. Et rappelons-nous qu'en 2001 déjà, c'est à Bruxelles que Ben Laden avait recruté les deux terroristes qui firent exploser le commandant Massoud en Afghanistan. La Belgique semble donc devenue depuis une vingtaine d'années une plaque tournante du terrorisme islamiste. Le découvre-t-on vraiment aujourd'hui seulement ?
    .
    Une autre info qui pose question sur nos sociétés : une enquête en France a montré que la majorité des djihadistes français partis en Syrie étaient des jeunes convertis à l'Islam et issus de familles athéistes. Une enquête équivalente aurait-elle été faite en Belgique ?

  • Athéisme (enfin, ce qui se dit tel dans nos sociétés) et islamisme ont le même fond : le refus du Christ.
    La négation de Son Sacrifice sur la Croix, de la Rédemption, etc.
    L'islam est, au départ, une secte judéo-chrétienne négatrice.
    Nier à tout prix la divinité du Christ, le message du Christ.
    Pas étonnant dès lors qu'ils se rencontrent et se renforcent. Nos sociétés athéistes sont en fait très "théistes", elles accordent leur croyance à des tas de dieux, de livres, alors pourquoi pas la religion du livre (quelle idolâtrie!), pourvu que ce ne soit pas le Christ, la véritable Personne Christ des Évangiles.

  • C'est également à Huy, dans des locaux prêtés par une certaine bourgmestre de l'époque, qu'a été coordonnée la soi-disant libération du Kosovo par une alliance conjointe des islamo-mafieux de l'Uçk et des forces de l'Otan. (Ces locaux qui hébergent une "asbl" albanaise existe toujours et on peut y contempler des posters de l'Uçk avec kalashnikov....)

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