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France : une idéologue du genre à l'Education nationale

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Sur son blog, Jeanne Smits commente la désignation de Najat Vallaud-Belkacem au ministère de l'Education nationale :

Une idéologue du genre à l'Education nationale : Najat Vallaud-Belkacem

On a toujours tort de penser qu'on a touché le fond. Après Vincent Peillon et sa religion laïque, après

Benoît Hamon qui exécutait fidèlement son programme idéologique, voici Najat Vallaud-Belkacem, nouveau ministre de l'Education nationale. C'est un des postes majeurs de tout gouvernement socialiste, lieu stratégique de manipulation des esprits et de prédication capillaire des dogmes révolutionnaires. Cette nomination de l'ex-ministre des Droits des Femmes est une promotion de taille, qui récompense un sans-faute idéologique.

Laissons de côté son parcours politique, socialiste forcément ; proche de Vincent Peillon et d'Arnaud Montebourg, la jeune femme d'origine marocaine s'approche depuis longtemps des centres de pouvoir. Ou de ce qu'il en reste dans une France prisonnière de l'Union européenne, une France mondialisée. On sait bien que les gouvernements changent et que la politique imposée à la France demeure : de ce point de vue-là, la nomination de NVB pourrait laisser indifférent.

Mais voilà. Najat Vallaud-Belkacem est non seulement au service de cette pensée unique, elle en est une pasionaria. Notez que cela laisse ouverte la question de savoir si elle est elle-même une « penseuse » de la pensée unique. Seul importe ceci : elle la répand, la promeut, l'impose. Elle a fait de l'« égalité » un absolu, qui écrase tout sur son passage (ce qui est bien dans la nature de l'égalité révolutionnaire).

A ce titre le poste de ministre des Droits des Femmes lui allait comme un gant. Elle était déjà chargée des droits LGBT au parti socialiste, et s'est engagée en faveur du « mariage » des homosexuels. En quoi elle ne fait qu'exprimer la ligne du parti, pourrait-on dire. Mais ses convictions l'ont menée à inscrire cette lutte dans un ensemble, qui va de la promotion de la parité à la direction d'une mission de lutte contre l'homophobie sous Ayrault ; c'était elle, l'instigatrice des ABCD de l'Egalité.

Que ce soit elle qui prenne maintenant – et malgré les protestations qui ont abouti au « gel » de l'expérimentation autour de ces parcours dans certaines académies – la direction de la rue de Grenelle, c'est tout un symbole. Un pied de nez à ceux qui ont cru que le gouvernement faisait marche arrière.

Najat Vallaud-Belkacem a participé à la révision des lois bioéthiques, qui a consacré le droit de recherche sur l'embryon. Elle a soutenu et promu l'avortement : que ce soit à travers son remboursement à 100 % mis en place comme une priorité par le premier gouvernement de François Hollande, par la création du site officiel sur l'« IVG » pour assurer une bonne « information » des femmes qui risqueraient de changer d'avis en tombant sur des sites parlant des inconvénients de l'avortement et des possibilités d'obtenir de l'aide pour garder leur enfant, et enfin par la suppression du mot « détresse » de a loi sur l'avortement légal dans la loi sur l'égalité promulguée symboliquement le 4 août dernier.

Cette loi sur l'égalité « femmes-hommes » (respectez bien l'ordre, il y a désormais des égalités qui ne sont pas symétriques) a pour but de « changer les mentalités », comme elle l'a elle-même déclaré lors de ses derniers discours en faveur de ce texte qu'elle a porté. Elle a pour objectif de faire peu à peu disparaître les « stéréotypes de genre », que ce soit à la tête des entreprises du CAC 40 ou dans l'intimité des foyers.

Elle a tué le « bon père de famille » : en chassant ces mots de tous les codes du droit français, la loi a signé l'aboutissement de la lutte contre toute autorité paternelle, sacralisé la haine du père.

Retenez bien la dernière phrase de l'exposé des motifs de cette loi qui porte la marque de NVB : la politique pour l'égalité devra comporter « des actions visant à porter à la connaissance du public les recherches françaises et internationales sur la construction sociale des rôles sexués ». Les mots n'y sont pas, mais il s'agit bien de l'idéologie du genre. Oui, c'est une idéologue du genre qui présidera aux destinées de l'école française désormais.

La nomination de Najat Vallaud-Belkacem au poste de ministre de l'Education nationale (et du décervelage, et de l'endoctrinement) n'est pas un pied de nez, pardonnez la faiblesse de l'expression. C'est un crachat à la figure des familles. Une déclaration d'intention totalitaire.

Commentaires

  • F. Hollande ne sait pas à quel point il s'enfonce en nommant une militante de la théorie du genre à l'Education nationale! Nous verrons le 5 octobre à Paris!
    De plus, cette activiste plus fanatique qu'on ne croit (elle a "cassé" le congé parental par idéologie!) n'a aucune compétence pour diriger un ministère qui requiert, plus que tout autre, acuité intellectuelle, culture et respect des jeunes esprits.

  • Pour ceux qui doutent encore de l'esprit totalitariste de NVB voir cette vidéo du mois de juin 2014 :

    http://i-services.com/u_Z3Q7

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    Lire également cet article et la vidéo associée (ce qui attend les français à court terme) :

    "Si l’on part du principe qu’il faut absolument gommer toutes les différences entre les hommes et les femmes, au nom de l’égalité, il semble logique de punir les garçons qui oseraient pisser debout. Quel déni d’égalité et quel manque de respect envers les femmes qui doivent se contenter d’uriner assises (à l’exception de certaines très agiles) ! Pourquoi les hommes pourraient-ils uriner debout et pas les femmes ? Quiconque répond que c’est parce que les hommes sont équipés d’un pénis qui leur permet ce tour de force, est au mieux un sale misogyne, au pire un nazi."

    http://24heuresactu.com/2013/03/11/une-loi-pour-interdire-aux-garcons-duriner-debout-video/

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