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La paix « liturgique » ?

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L’un des « clous » de la liturgie ordinaire ce sont les échanges de la paix. Avant de partir, le cardinal  Canizarès, préfet de la congrégation du culte divin, que le pape vient de « promouvoir » au diocèse de Valence (Espagne), a voulu mettre fin à ces gesticulations désordonnées mais dans un document si confus qu’on peut sans trop de risque prédire qu’elles ont encore de beaux jours devant-elles. Ici, une liturgie présidée par un évêque belge :

Commentaires

  • Il me semble que ce rituel d'échange de poignée de main ou même d'accolade, en signe de paix, fait trop souvent que l'Agneau de Dieu est escamoté par beaucoup de fidèles. Ce signe de paix ressemble à un entracte festif qui arrête la liturgie eucharistique. C'est comme si l'on se portait tous un toast mutuel, en oubliant Celui pour qui on est là.
    .
    Aimer son prochain, c'est bien, mais la liturgie eucharistique est d'abord faite pour aimer Dieu. On a bien d'autres moments pour souhaiter la paix à son prochain, et surtout à celui qui ne vient pas à la messe. Si on ne souhaite la paix qu'à ceux qui sont à côté de soi à la messe, qu'a-t-on fait de remarquable comme acte d'évangélisation ?

  • Moi je me demande si c'est aimer son prochain que de lui refiler nos microbes ...
    Dans les maison de repos, dans les cliniques etc. il y a une telle exigence pour l'hygiène des mains du personnel, qu'un dispositif avec savon et serviettes est placé dans chaque chambre pour éviter la propagation des maladies. Mesures sévères !
    Dans nos églises, on vous oblige à serrer la main de tous si possible et/ou d'embrasser les personnes qu'on connaît. Ainsi, nous sommes sûrs d'être en paix et de la transmettre (?)
    La Paix, selon moi, il faut la demander, la rechercher constamment, la cultiver et justement ce n'est pas facile. Ce n'est pas automatique. C'est un travail à faire avec notre Seigneur, elle nécessite notre propre volonté.
    Alors, seulement, nous serons capables de transmettre la Paix.
    Etre des porteurs de Paix, une grâce à demander chacun !

    Mais ce n'est pas simple... Faire déplacer une personne seule qui priait juste avant la Messe, pour que les amis soient tous ensemble sur la même rangée et puissent se parler encore un peu avant la Messe, Est-ce aimer son prochain ?

    Il faudrait quand même un peu revoir nos comportements, c'est un peu du n'importe quoi...

  • Ce n'est pas tellement le fait que le Cardinal Canizarès s'en va qui est important à l'heure actuelle (en tenant compte des autres écartements de postes déjà décidés par François). Ce qui l'est plus, c'est l'identité de celui qui va prendre sa place.

    Si par malheur c'est Pietro Marini (à ne pas confondre avec Guido Marini, qui succéda à Pietro Marini comme cérémoniaire de Benoît XVI, Guido Marini qui fut formé à l'école de Giuseppe Siri, de très illustre mémoire) qui devait débarquer à la Congrégation pour le culte divin, on peut en effet s'attendre à ce que les aberrations liturgiques du genre de ce qui figure dans cet article se propage encore plus et encore plus vite.

    On m'objectera: mais avec quoi venez-vous encore, vous voulez donc encore jeter du fiel sur François ?

    Je m'inspire simplement d'une interview donnée par Pietro Marini à un journal qui s'appelle La Nacion, le 20 avril 2013, dans lequel il déclarait notamment ceci:

    " Qu'est-ce que le changement en Pape a signifié pour vous?
    - C'est qu'on respire maintenant de l'air frais - c'est une fenêtre sur le printemps et l'espoir. Jusqu'à présent, nous avons respiré l'air de marais nauséabonds.
    Nous étions dans une Eglise qui avait peur de tout et qui était très problématique sur des questions comme Vatileaks et la pédophilie . Avec François, on ne parle que de choses positives. Il place le positif avant tout, et parle de garder notre espoir.

    - Pouvez-vous décrire le climat actuel au Vatican?
    - Dans ces premières semaines de pontificat, il y a un climat différent de liberté, d'une Eglise qui est beaucoup plus proche des pauvres, une Eglise qui est moins problématique. Par ailleurs, François n'aime pas vivre au milieu des grands tablaux et des ors.

    - Au Costa Rica, le débat est maintenant ouvert sur un État laïc. Que pensez-vous de cela?
    - C'est déjà une réalité en Europe. L'État laïque, c'est bien - ce qui est mauvais, c'est s'il devient «laïciste» - c'est-à-dire qu'il devient anti-Eglise. L'Église et l'État ne doivent pas se considérer comme des ennemis. Mais dans ces discussions en cours, il est nécessaire, par exemple, de reconnaître les unions homosexuelles, parce que beaucoup de ces couples souffrent car leurs droits civils ne sont pas respectés. Ce qui ne peut être reconnu, c'est qu'une telle union soit un mariage."

    Toute insinuation perverse envers le pape Benoît XVI serait purement fortuite... mais ça ne peut pas faire de tort pour un avancement.

    Pour rappel: Pietro Marini fut l'architecte des danses et autres expressions de créativités colorées et à plumes durant le règne de Jean-Paul II.

    On sera vite fixés. Si jamais c'est lui, ce ne sera qu'une nouvelle confirmation de la voie aventureuse prise depuis mars 2013.

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