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  • Création de la Fédération européenne "One of Us"

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    One-of-Us-EU-Flag1.jpgLa Fédération européenne « One of Us » pour la vie et la dignité humaine, une étape historique pour la défense de la vie en Europe

    Unissant leurs forces avec l'objectif clair de lutter pour la défense de toute vie humaine, 25 entités européennes ont créé la Fédération Européenne « One of Us » pour la Vie et la Dignité Humaine.

    Cet important et nécessaire pas en avant a été possible grâce à la façon dont les citoyens des 28 pays de l'Union Européenne ont travaillé ensemble pour créer l'initiative de citoyens européens, la plus réussie de toutes les initiatives que cette organisation ait connu depuis sa création, capable de multiplier par deux le nombre de signatures qui était requis par la Commission européenne.

    Cette Initiative de citoyens portant le même nom « One of Us » à présent adopté par la Fédération nouvellement formée, demandait le respect de la vie humaine dans tous les organes de gouvernement de l'Union Européenne. L'effort titanesque a servi non seulement à faire avancer un processus laborieux, mais a également été le point de départ pour une Fédération qui tient à relever les défis urgents auxquels l'Europe est confrontée dans la défense de la vie humaine et la dignité humaine.

    Bien qu'elle soit une Fédération nouvellement formée, on compte parmi les associations fondatrices des entités de création récente mais aussi bien d'autres qui ont une longue histoire d'engagement au service de la vie humaine, dans la recherche, l'éducation, l'assistance, les campagnes de sensibilisation et dans d'autres domaines.

    La nouvelle fédération sans but lucratif poursuit les objectifs suivants :

    • (1) la reconnaissance inconditionnelle de la dignité humaine, inhérente et inaliénable, comme source des libertés humaines et des droits des citoyens. Comme telle, elle devrait être inviolable et protégée par toutes les autorités publiques.
    • (2) le développement d'une Culture de la vie en Europe, par le biais de la promotion et du soutien d'activités impliquant la défense de la vie humaine, en particulier dans ses stades de développement les plus vulnérables (conception et gestation, maladie, maternité, enfance, invalidité, vieillesse et fin de vie). 
  • "Quand l'individu est une personne", une initiation à la philosophie

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  • Dans un mois, le synode sur la famille

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    De Philippe Oswald sur aleteia.org :

    Synode sur la famille : dans un mois, le grand débat

    La famille, cellule de base de la société et de l’Eglise, est malade. Elle sera auscultée du 5 au 19 octobre par les évêques du monde entier, à la demande du pape François.

    Avec le réalisme visionnaire qui le caractérisait, le saint pape Jean Paul II avait fait de la famille la priorité de son pontificat. Il lui avait consacré de nombreux discours, une exhortation apostolique (Familiaris Consortio), une encyclique (Evangelium vitae), sa « Lettre aux familles » de 1994… Son œuvre sur la sexualité et la théologie du corps est sans précédent. On lui doit aussi des créations majeures : le Conseil pontifical pour la famille (institué le 13 mai 1981 : le jour même de l’attentat qui faillit lui coûter la vie !), les instituts Jean Paul II pour la famille, les rencontres mondiales des familles… et le premier synode sur la famille en 1980.

    Trente-six ans ont passé depuis l’élection de Jean Paul II. Loin d’avoir remis en cause cette priorité accordée à la famille, ses  successeurs n’auront cessé de labourer le champ qu’il avait défriché. Benoît XVI a parlé du « rôle de premier plan » des familles chrétiennes  dans la cité et dans l’Eglise : « De même que l’éclipse de Dieu et la crise de la famille sont liées, a-t-il souligné, de même la nouvelle évangélisation est inséparable de la famille chrétienne ».

    Quand les familles chrétiennes s’affadissent et ne  transmettent plus la foi, non seulement l’Eglise mais toutes les sociétés en pâtissent. Voilà pourquoi le prochain synode sur la famille s’intitule : « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation ».

    Quant au pape François, on ne compte plus ses homélies et discours sur l’amour conjugal et familial, y compris ses confidences sur le rôle de sa propre famille dans  sa vie et sa vocation. Et c’est à saint Jean Paul II,  le jour même où il procédait à sa canonisation, que le pape François a confié ce nouveau synode sur la famille, cette assemblée générale extraordinaire  qui sera prolongée par  l’assemblée générale ordinaire de 2015, sur le même thème, tant la tâche est immense !

    « L’instrument de travail » (Instrumentum laboris) préparé sur la base d’un questionnaire envoyé dans le monde entier a fait remonter à Rome, via les diocèses, une masse d’informations souvent douloureuses sur ce que vivent les familles contemporaines. Sur ce plan aussi, la mondialisation a fait son œuvre ! Difficultés éducatives, crises conjugales, divorces, souvent sur fond de précarité et de chômage, oubli ou incompréhension de ce que sont les liens du mariage, toute cette somme de souffrances a fait dire à Mgr Paglia, le président du Conseil pontifical pour la famille, que « Le Synode doit s’équiper comme un hôpital de campagne » !. Le défi pastoral est immense, à la hauteur de l’enjeu.

    Le problème le plus médiatisé concerne la situation des divorcés remariés. Mais ce ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt, même si celui-ci est de taille. Le pape François l’a dit sans ambages dans l’avion qui le ramenait de Terre Sainte, le 26 mai dernier : «  Je n’ai pas aimé que de nombreuses de personnes, y compris d’Eglise, des prêtres, aient dit “Ah, le synode, pour donner la communion aux divorcés remariés“. (…) Non, la chose est plus large. Aujourd’hui, nous le savons tous, la famille est en crise. Elle est en crise mondiale. Les jeunes ne veulent pas se marier, ou ils ne le font pas, ou ils vivent ensemble. Le mariage est en crise, la famille aussi. »

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  • Votre Père veut qu'aucun de ces petits ne se perde (23e dimanche du T.O.)

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    L'Evangile du 23e dimanche du temps ordinaire : Matthieu, chap. 18, vv. 15-20 :

    Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute. S'il t'écoute, tu auras gagné ton frère. S'il ne t'écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes afin que toute l'affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S'il refuse de les écouter, dis-le à la communauté de l'Église ; s'il refuse encore d'écouter l'Église, considère-le comme un païen et un publicain.
    « Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. 
    « Encore une fois, je vous le dis : si deux d'entre vous sur la terre se mettent d'accord pour demander quelque chose, ils l'obtiendront de mon Père qui est aux cieux. Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eux. »

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde fsJ (homelies.fr - archive 2008)

    Le passage que nous venons d’entendre est extrait de l’instruction sur la vie communautaire que le Seigneur prodigue au groupe de compagnons qu’il a appelés à sa suite. Aussi pour ne pas faire de contresens, situons-le dans la perspective des versets précédents. Jésus y mettait longuement et sévèrement en garde contre toute forme de scandale qui ferait trébucher un de ceux qui ont mis en lui leur foi.

    On se souvient des invectives très fortes, hyperboliques, qui parlent d’elles-mêmes : « Quiconque entraîne la chute d’un seul de ces petits qui croient en moi, il est préférable pour lui qu’on lui attache au cou une grosse meule et qu’on le précipite dans l’abîme de la mer » (Mt 18, 6). La raison de cette véhémence ? « Votre Père qui est aux cieux veut qu’aucun de ces petits ne se perde » (18, 14). Jésus veille comme un berger sur le troupeau de son Père, et exige que nous soyons particulièrement attentifs à n’être pour personne cause de chute.

    Mais comme il est hélas inévitable qu’il y en ait (18, 7), le Seigneur nous invite dans le passage proclamé aujourd’hui, à tout mettre en œuvre pour aider le frère malheureux à se relever. Ainsi la charité doit être non seulement prévenante, il faut qu’elle soit aussi guérissante. En tout ce qu’elle entreprend, elle doit viser non seulement à la construction de la communauté dans l’unité, mais aussi au maintien de sa paix, en la gardant dans la vérité de l’Evangile. Et ceci ne vaut pas que pour les communauté paroissiales ou religieuses : nous portons cette responsabilité au cœur de tous les groupes humains que nous fréquentons : familiaux, professionnels, associatifs.

    « Votre Père veut qu’aucun de ces petits ne se perde » : voilà la motivation des démarches que nous sommes invités à faire en vue de la réintégration de l’égaré. La raison de nos efforts n’est donc pas de faire du nombre, de remplir nos Eglises, ni de faire du prosélytisme ; mais uniquement l’amour du Père, et dès lors, l’amour de ses petits qui en lui sont nos frères.

    Tel est l’amour vrai, celui qui procède de Dieu et conduit à Dieu ; l’amour « qui accomplit parfaitement la Loi » comme le soulignait saint Paul dans la seconde lecture (Rm 13, 8-10), et qui l’accomplit en réalisant le souhait le plus cher de Jésus : « Que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi et que je suis en toi, qu’ils soient en nous eux aussi, afin que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jn 17, 21). Telle est la charte de toute vie communautaire : « Gardez l’unité de l’Esprit par le lien de la paix » (Ep 4,3), selon un autre précepte de Saint Paul. C’est pourquoi nous devons tout mettre en œuvre pour protéger de la chute ceux dont nous avons la charge, et pour les aider à se relever s’ils sont tombés, afin qu’ils puissent reprendre la route sur le chemin de la vérité et de la vie.

    L’opération « sauvetage » présente trois étapes, que le Seigneur prend soin de décrire en détail, ce qui souligne bien l’importance qu’elle revêt à ses yeux.

    « Si ton frère a commis un péché » : le verset est apparemment contradictoire, car si le péché coupe le coupable du Père, il le coupe aussi des frères. Comment Jésus peut-il dès lors nous dire « Si ton frère a péché » ? L’expression suggère que du côté de Dieu, le pécheur reste son enfant malgré qu’il lui ait tourné le dos. Mais comme le Seigneur ne peut pas violer sa liberté et s’imposer à lui, il passe par la médiation de ses autres enfants : « Cet homme qui ne me reconnaît plus comme Père, demeure néanmoins mon enfant ; aussi, est-il toujours ton frère », nous dit le Seigneur qui ajoute : « je compte sur toi pour le ramener au bercail. Va lui parler seul à seul pour ne pas l’humilier en ébruitant l’affaire, et montre lui sa faute avec délicatesse. S’il t’écoute, tu auras “gagné ton frère” ; non pas pour toi, mais le gain sera pour lui d’abord, et pour la famille de Dieu, ton Père, qui te le revaudra.

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