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Lettre ouverte à Monseigneur Bonny

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 Nous avons relaté (ici : «  le manifeste de l'évêque d'Anvers ») la publication de la lettre publique adressée par Mgr Bonny aux autorités de l’Eglise sur l’éthique familiale et sexuelleà la veille du prochain synode romain consacré à cette question.(Lire le manifeste en cliquant ci-après LETTRE DE MGR BONNY SYNODE SUR LA FAMILLE)

Le Forum Catholique Romain lui adresse une lettre en réplique dont on peut lire le texte ci-dessous. Ce Forum réunit des associations et des personnes laïques (c'est-à-dire non-clercs) “explicitement catholiques”, tant flamandes que francophones. (Site web:  Rooms – Katholiek lekenforum). JPSC.

Berchem-Anvers, le 09-09-2014

Monseigneur, 

La lettre que vous venez d’adresser au prochain Synode sur la famille, a retenu toute notre attention. Nous y trouvons non seulement vos opinions et attentes personnelles, mais également une invitation à « un vaste échange ecclésial » sur la problématique de la pastorale familiale actuelle et sur l’attitude de l’Église à l’égard des questions éthiques afférentes à celle-ci. Nous osons espérer que vous êtes donc également accessible à des points de vue qui ne correspondent pas toujours aux vôtres. Dans le passé, il nous est arrivé quelques fois d’exprimer notre désaccord quant à certaines positions que vous adoptiez. Mais d’autre part, nous étions toujours disposés à mettre en évidence les bons aspects de vos actions en tant qu’évêque d’Anvers, comme vous pouvez le vérifier sur notre site web. À l’instar de ce qui est sans doute votre propre aspiration, la nôtre tend à formuler sur l’actualité ecclésiale une opinion solidement étayée et constructive, qui, sans préjugés, ose aborder le fond des choses. 

Comme vous l’écrivez à la fin de votre lettre, vos considérations sont devenues plus longues que vous ne l’aviez pensé initialement. Nous n’avons pas l’intention d’entrer dans le détail de chacune de celles-ci, mais seulement de formuler, de manière fraternelle et respectueuse, notre opinion quant à certains points importants que vous avez évoqués. Vous avez présenté ces points « comme un évêque d’Europe occidentale, dans la conscience que des évêques d’autres régions d’Europe ou d’autres continents peuvent avoir des opinions divergentes ».Ce n’est peut-être pas ce que vous avez voulu dire, mais cette phrase suggère que tous les évêques d’Europe occidentale sont en grande partie d’accord avec vous, ce que nous osons fortement mettre en doute.

Au centre des critiques que vous portez sur les « déclarations morales de Rome » (une terminologie qui insinue que le magistère du pape se limite à la Cité du Vatican), se trouve l’encyclique « Humanae Vitae ». La principale faiblesse de vos considérations à cet égard réside dans le fait qu’elles ne portent guère ou pas sur le contenu, mais qu’elles se focalisent sur la façon dont cette encyclique a été faite. À votre avis, c’était sans un vaste consensus des évêques. D’autres sources ecclésiales affirment cependant qu’il y avait à cet égard bel et bien une forme de collégialité valide, du fait que les pères conciliaires avaient chargé Paul VI de faire une déclaration doctrinale sur le problème de la contraception artificielle. Après la publication de l’encyclique, seules trois conférences épiscopales s’en sont distanciées en grande partie (le Canada, l’Allemagne et la Belgique) et une seule partiellement (la France). L’immense majorité des conférences épiscopales ont approuvé le contenu de l’encyclique. D’après « Lumen gentium » n° 25, cette vaste approbation d’une déclaration papale signifie donc que cette encyclique « exprime infailliblement la doctrine du Christ ».

Malgré l’acerbe critique de beaucoup de « fidèles engagés », théologiens de la morale, médecins etc., on ne doit pas perdre de vue qu’il y avait dans notre pays également de nombreux fidèles loyaux qui étaient et sont entièrement d’accord avec « Humanae Vitae ». Les autres ont suivi le conseil des évêques belges et ont donc écouté leur conscience soi-disant « bien formée », une notion dont vous admettez vous-même qu’elle se laisse difficilement définir. Où peut-on d’ailleurs trouver encore cette « bonne formation » chez nous ? Certainement pas dans la plupart des écoles du réseau qui, par euphémisme, s’appelle toujours « catholique ». La formation au sein des familles catholiques, qui devrait soi-disant pallier ce manque navrant, est particulièrement maigre. Entre-temps, nous vivons en grande partie dans une anarchie morale qui est fondée sur une mentalité disant : « faites à votre guise, tant que vous ne vous laissez pas attraper par la loi ». Le flou ecclésial, la disparition totale de la notion du péché et le fait que la responsabilité ecclésiale en matière d’enseignement moral fut de plus en plus déplacée vers des consciences individuelles dotées d’une « bonne formation » fictive, n’ont fait que renforcer cette tendance pendant les dernières décennies.

Dans votre exposé, vous examinez aussi la notion de « loi naturelle ». Il est vrai que c’est une notion philosophique relativement difficile, inaccessible à la grande majorité des fidèles et donc inapte à servir d’ « argument pastoral ». Mais on peut se demander si la définition proposée, soit « la loi morale inscrite dans le cœur des hommes et dont l’humanité prend de mieux en mieux conscience au fur et à mesure qu’elle avance dans l’histoire » (cette dernière affirmation est-elle réellement vraie ?), y change quoi que ce soit. Autrement importante est encore la question de savoir si nos positions morales catholiques ne doivent avant tout pas être basées sur les Dix Commandements. Le 5e, le 6e et le 9e commandement parlent du respect de la vie humaine et de la pureté morale. C’est là-dessus qu’une morale familiale chrétienne doit être fondée, au lieu que sur des notions beaucoup trop vagues. Par « Humanae Vitae », Paul VI a confronté l’homme moderne à sa responsabilité quant au respect et au souci de perpétuation de la vie humaine : telle est la « loi naturelle » authentique et compréhensible qui doit animer notre vie morale religieuse.

En ce qui concerne le « sensus fidei » ou « sens de la foi » : « certains commandements et interdictions moraux qui ne sont plus partagés ou sont mêmes écartés par une grande majorité de chrétiens loyaux » peuvent être des signes que « certaines décisions ont été prises par les autorités sans que celles-ci aient pris en compte, comme elles auraient dû, l’expérience et le sensus fidei des fidèles ». Cela revient à l’introduction d’un argument théologique artificiel qui ressemble beaucoup au processus décisionnel démocratique moderne, pour lequel on consulte la population. Ainsi, la moralité de nos actes n’est-elle plus déterminée par des critères émanant de Dieu, mais par des désirs, préférences et habitudes d’une majorité aléatoire. Ce n’est pas parce qu’une bonne partie de pas mal de populations a adopté des « comportements modernes », tels que l’utilisation de contraceptifs, le concubinat ou l’approbation de relations homosexuelles, qu’il faudrait y accorder une quelconque « validité religieuse ». Le « sensus fidei » ne peut servir de base à la mise au point d’une nouvelle doctrine morale catholique soi-disant améliorée, mais c’est un « instinct de la foi », que le pape François a évoqué à juste titre, qui aide le commun des fidèles à reconnaître ce qui vient vraiment de Dieu.

Les lois de Dieu sont entièrement indépendantes des désirs de la majorité des gens, voire y sont souvent manifestement contraires. La Bible en donne d’innombrables exemples. Ces lois servent à conduire les gens au vrai bonheur, par des voies qu’eux-mêmes ne veulent ou ne peuvent choisir pour des raisons divergentes. Il n’y a pas lieu de modifier celles-ci, même pas pour des « raisons pastorales ». Un bon travail pastoral ne cherche pas à « aller à la rencontre d’un maximum de gens », mais il doit expliquer clairement les vérités de la foi, sans en faire un amalgame dont tout un chacun peut retirer ce qui lui plaît. Cette dernière possibilité n’aboutit qu’à un morcellement, à un malaise interne et à la fin de l’Église « universelle », qui a été fondée par Celui qui est la Vérité, le Chemin et la Vie. En cas de désaccord sur des sujets religieux, c’est le pape qui tranche en tant que successeur de celui « sur lequel Il a bâti son Église ». Quiconque n’accepte pas cela, n’est en fait plus « catholique » au plein sens du terme.

Vous plaidez en faveur de l’utilisation de la « complémentarité de différents modèles de théologie morale » dans « la recherche multiple de la pensée humaine de la vérité et de la bonté ». Des représentants d’autre écoles de théologie morale (qui arrivaient à des conclusions différentes de celles qui sont formulées dans « Humanae Vitae » et « Familiaris Consortio »), auraient été rendus suspects ou marginalisés, ce qui n’a pas favorisé le débat théologique ni, surtout, l’évangélisation. Il nous semble en revanche que, dans notre pays et, pour autant que nous avons pu le vérifier, aussi dans les autres pays qui ont rejeté « Humanae Vitae », une évolution contraire a eu lieu. Là, ceux qui étaient restés fidèles au magistère du pape, ont été traités de marginaux ridicules et dépassés et ils ont été réduits au silence et contrariés de toutes les manières possibles. Tout ce qui venait « de Rome » était et est inadmissible et tout ce qui paraissait « innovateur » était et est automatiquement intégré dans les « nouvelles interprétations » que nos théologiens élaboraient de l’évangile. Notre Forum peut en citer de nombreux exemples. C’est à juste titre que le pape François plaide en faveur d’une « harmonisation » des différents courants de pensée dans l’Église, mais il parle alors de « nuances » et non pas d’idées qui sont en contradiction formelle avec la doctrine officielle de l’Église et de la Tradition sur laquelle cette doctrine repose.

Nous sommes heureux que, dans votre lettre, vous teniez également compte de l’opinion des « fidèles ordinaires » qui plaident en faveur d’un meilleur appui pastoral. Vous citez aussi un certain nombre d’exemples de gens qui se retrouvent dans des situations « inhabituelles ». À cette occasion, vous parlez de la « complexité du contexte changé dans lesquels la relation, le mariage et la famille se vivent aujourd’hui ».  Cela est parfaitement exact, mais les cas individuels que vous évoquez, sont en fait des cas qui ont toujours existé : des gens qui divorcent en qui essaient de commencer une nouvelle vie avec un(e) autre partenaire, des conflits de génération, des désaccords religieux entre des partenaires, l’homosexualité, des gens qui sont longtemps absents à cause de leur travail, des problèmes sociaux causés par des maladies ou des handicaps... Tout cela est vieux comme l’histoire de la civilisation de l’humanité. La seule chose qui a changé, ce sont les « moyens technologiques » dont l’homme dispose actuellement pour rehausser la « qualité de sa vie ». Mais, comme vous le constatez vous-même, ces moyens n’ont en tout cas pas augmenté le « sentiment de bonheur ».

Vous avez raison de citer dans ce cadre encore une parole du pape François disant « ... et Jésus (qui) nous répète sans arrêt : ‘ Donnez-leur vous-mêmes à manger ’ ». À cet égard, il est important de savoir ce que nous leur (nos prochains sans religion) donnons exactement à manger comme nourriture spirituelle : des « solutions de facilité » modernistes inspirées par une « miséricorde » mal comprise, ou la vérité qui agira comme du sel salutaire dans notre société ? Est-ce « impitoyable » de refuser la communion à des gens qui ne vivent pas selon les règles morales de l’Église ? Ou est-ce par contre un signe important qui contribue au maintien de la communauté des fidèles autour des vérités et des valeurs qui sont éternelles et irremplaçables ? Quand un entraîneur oblige un footballeur à quitter le terrain parce qu’il commet de graves erreurs, agit-il alors de manière « impitoyable » ou, par contre, juste et bonne pour l’esprit d’équipe et la sportivité de son club ? Le Christ entrait en effet en contact avec des pécheurs, mais non pas pour approuver leur style de vie. Il les guérissait des conséquences psychiques et psychologiques de leurs péchés et les sommait de ne pas recommencer, mais Il n’a jamais dit : « approuvons-le donc, pour ne pas donner l’impression d’être impitoyable ».

Pour plusieurs autres exemples que vous évoquez, nous croyons que les questions que vous soulevez, relèvent de désignations théologiques d’une formulation assez abstraite, qu’il vaudrait mieux remplacer par d’autres réflexions de nature plus concrète. L’utilisation de contraceptifs artificiels a des implications concrètes et inévitables. Cette utilisation est moralement inadmissible parce que ces moyens chimiques ou mécaniques ont un effet abortif, qu’ils sont très dangereux pour une procréation saine, tant à brève qu’à longue échéance, et qu’ils favorisent la liberté sexuelle totale et l’adultère. L’Église, en revanche, promeut la régularisation naturelle des naissances. Comment se fait-il que l’Église belge, par contre, ne cesse de contribuer indirectement à la promotion de l’industrie pharmaceutique contraceptive – nocive et onéreuse – au lieu du planning familial naturel ??? Un couple qui a recours à la FIV pour combler son désir d’avoir un enfant, fait une grave erreur éthique, non seulement parce qu’il considère ainsi l’enfant comme une « propriété personnelle » à laquelle il aurait un certain « droit », mais parce que cet enfant naît au dépens de plusieurs frères et sœurs dont la courte existence s’est uniquement déroulée « in vitro ». De jeunes concubins n’agissent pas seulement contre « le but de l’amour ». Le problème concret réside dans le fait qu’ils n’assument pas toute leur responsabilité l’un envers l’autre, ni ensemble envers leurs éventuels enfants et envers la société. Il ne s’agit donc pas seulement d’une attitude intérieure qui se dérobe aux lois de l’amour voulues par Dieu, mais des conséquences et des implications concrètes de cette attitude.

Les points de vue de l’Église dans ces matières n’ont absolument rien à voir avec un « mécanisme de condamnation et d’exclusion », mais bien avec le souci d’une procréation saine et avec de bonnes conditions d’éducation pour les nouvelles générations. Si vous voulez vraiment que l’Église « parle comme une mère », cela doit en effet être son premier souci, au lieu de se demander comment elle pourrait augmenter sa popularité ou se faire une « image progressiste ». Il est évident que, au fil des siècles, des gens dans et en dehors de l’Église ont adopté pas mal d’attitudes différentes à l’égard de ces questions éthiques, mais c’est exactement la tâche de l’Église de montrer aux gens la bonne voie dans ces matières. Si elle néglige de le faire en raison d’une « miséricorde » mal comprise ou pour sauver les apparences pendant des fêtes de communion au contenu religieux gravement insignifiant, elle se fourvoie complètement dans le chemin du monde contre lequel Jésus nous a si souvent mis en garde.

Vous parlez du « besoin spirituel » des divorcés remariés et de « leur demande de pouvoir recevoir l’eucharistie comme ‘ moyen de grâce ’ ». La doctrine de l’Église est cependant très claire à cet égard : l’eucharistie reçue sans identification intérieure avec le Christ, ne peut être une source de grâce. Comment peut-on se croire intérieurement « en alliance avec le Christ », alors que l’on enfreint manifestement son commandement très clair sur l’indissolubilité du mariage ? Tel est la vraie « question cruciale » dans cette matière. L’Agneau de Dieu n’éliminera pas une situation de péché qui est délibérément maintenue par l’intéressé. Vos considérations concernant un lien qui existerait entre, d’une part, la « communion de table » du Christ avec des pécheurs et des publicains, ainsi que ses nombreuses « paroles et geste de Jésus attachés au repas » et, d’autre part, l’institution de l’eucharistie pendant la Cène, ne tiennent absolument pas debout. L’eucharistie est la commémoraison et, jusqu’à un certain niveau, l’identification avec le sacrifice du Christ, au lieu d’une fête sans engagement à laquelle doivent participer autant de pécheurs ou de Judas que possible.

Il n’est absolument pas nécessaire que, lors d’une évangélisation conséquente, l’Église adopte une attitude explicitement « antithétique » ou défensive. L’enseignement du Christ est bel et bien « contrariant », comme Il l’a constaté Lui-même lorsqu’une grande partie de ses disciples Lui ont tourné le dos. C’est ce que nous constatons aussi, à présent, dans nos sociétés modernes. Mais un raisonnement linéaire peut produire aussi l’effet inverse.  Nous en trouvons un bel exemple dans la personne du protestant Scott Hahn qui s’est converti au catholicisme, précisément parce que l’Église s’oppose à la contraception artificielle. Avant de commencer la réévangélisation de nos contrées, les Catholiques doivent avant tout se laisser « harmoniser par l’Esprit » dans l’Église même et obéir au magistère du pape et des évêques réunis, au lieu de « défendre » leur ferme conviction particulière. C’est à partir d’une telle attitude unanime que l’évangile peut être proclamé de mille et une façons. Les conditions élémentaires pour obtenir des conversions durables sont une approche respectueuse et charitable, ainsi que la prédication par le bon exemple. Cela peut bien sûr être relevé d’un peu d’humour et de relativisation de soi-même, qui créent une bonne ambiance. Mais nous devons bien veiller à ce que nos moyens ou méthodes d’évangélisation ne deviennent finalement pas de buts en soi, qui prétendent « faire partie de la doctrine » ou d’une « vaste théologie catholique ». Si nous faisons cela quand même, nous jetons une dangereuse poudre dans nos propres yeux et dans ceux de nos prochains sans religion, ce qui se révélera finalement fatalement contre-productif pour l’Église et pour sa mission d’évangélisation.

Cette réaction circonstanciée à la lettre que vous avez adressée au Synode sur la famille, a été soumise aux membres du Forum laïc catholique romain asbl, qui l’ont approuvée en tant que l’expression de leur souci commun de croyants. En outre, notre Forum ne veut pas se borner à une attitude critique. Dans une communication à part sur notre site web, nous formulerons quelques attentes positives et constructives à l’égard du prochain Synode.

Au nom du FLCR asbl,

Erik Goris, président

Ivo Van Hemelryk, secrétaire

Florent Cannaerts, trésorier

 (*) Les grasses sont du fait de "Belgicatho"

Commentaires

  • Je ne puis qu'approuver la clarté et la rigueur intellectuelle, morale et théologique de cette réponse, à mille lieues d'un lâche populisme racoleur.

  • John-Paul
    Comme psychothérapeute (je ne suis pas théologien, ni philosophe, ni moraliste) je ne puis que constater l'exigence absolue d'une « pensée claire et rigoureuse » sur ce qui est « bénéfique » pour la personne et ce qui est destructeur, ce qui rend son cheminement confus ou « l'enferme dans ses errements ».
    Il est cependant tout aussi indispensable « d'accepter chaque personne comme elle est », ici et maintenant, pour lui permettre, à partir de là, de construire ou reconstruire sa destinée, sa « voie propre et unique ». 
    Il est indispensable (et simplement normal) de n'agresser ni mépriser personne, cette personne est ce que je suis ou ce que je fus, mais « approuver » ou « encourager » un comportement « destructeur » ou simplement paralysant, pour préserver une « relation thérapeutique » est pervers et contraire à toute déontologie, intéressé ou lâche.

  • Quant à moi, je vais écrire à l'évêque d'Anvers pour lui exprimer ma joie et ma reconnaissance de ce qu'il a exprimé dans son "manifeste" ...

    L'Eglise est UNE ! Mais il y a plusieurs voies pour l'exprimer !
    Je trouve "bien" que vous soyez en phase avec la "Lettre ouverte" !
    Je trouve "bien" que d'autres n'y soient pas favorables !

    Laissez RESPIRER les chrétiens !

  • Je remercie les auteurs de la lettre "réplique" à Mgr Bonny.

    Revisiter les règles naturelles de la vie au moyen de produits chimiques, comme cela s'est pratiqué durant tant d'années, n'a pas donné le résultat espéré. On a fait totalement confiance aux spécialistes de la santé. Mais l'expérience est là... Il y a eu beaucoup de dégâts de santé avec les pilules justement. Des jeunes femmes sont mortes d'embolies pulmonaires, d'autres avaient des problèmes circulatoires et autres ... et ça continue !

    On revient tout doucement à la recherche de l'harmonie du fonctionnement du corps humain, par des méthodes naturelles plus respectueuses du corps. Heureusement, il y a un revirement. On cherche à mieux se nourrir aussi. A mieux vivre dans la paix, la Joie, la sérénité. On essaie de pratiquer un meilleur dialogue, le respect de l'autre, l'empathie, la bienveillance ... l'altruisme, l'Amour charité!
    Revenir aux fondamentaux de notre existence avec ses règles et
    ses interdits c'est justement travailler pour un mieux être de la société future ... C'est du domaine de la civilisation de l'Amour. Cette lettre ne parle que de cela, selon moi. Bravo !

  • Selon moi, l'évêque d'Anvers est un simple suiveur des César païens qui gouvernent en Belgique. Veut-il se faire bien voir de ces César, eux qui détiennent les cordons de la bourse avec laquelle ils soumettent et font chanter les catholiques belges ?
    .
    Or, ce sont ces César païens qui favorisent et facilitent l'éclatement des couples et la destruction des familles, que constituent les divorces. Avec tous les drames humains et sociaux que cela entraîne, surtout pour les enfants.
    .
    Il ne faut surtout pas que l'Église catholique suive cette dérive païenne inhumaine, en banalisant le divorce, ce qui reviendrait à donner raison à ces César. Elle doit continuer à lutter contre le fléau du divorce et donc à protéger la famille. La famille est la cellule de base de la vie de toute société civilisée. Le divorce est un cancer qui ronge la société, en détruisant ses cellules essentielles.

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