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Le cardinal Pell s’oppose à la communion pour les divorcés remariés

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L-Australien-George-Pell-faire-face-a-la-dechristianisation_article_main (1).jpgLe cardinal australien George Pell, qui fait partie du 'C9' chargé d'assister le pape dans la réforme de la curie, s'oppose publiquement à ce que l'Église accorde la communion aux divorcés remariés. Il expose ses réflexions dans un livre à paraître début octobre, avant le Synode des évêques sur la famille. Lu sur le site de la radio québécoise vm (extrait) :

Le livre du cardinal Pell s'appelle «L'Évangile de la famille», rapporte le 17 septembre l'agence d'information américaine Catholic News Service (CNS). L'ouvrage porte ainsi le même titre que le discours d’introduction du cardinal Kasper, chargé par le pape François de mener le chantier des réflexions sur la famille, au consistoire du 20-21 février 2014, qui traitait de ce thème.

«Une discussion, un débat courtois, documenté et rigoureux, est nécessaire, spécialement durant le mois prochain, pour défendre la tradition catholique et chrétienne de monogamie et d'indissolubilité du mariage», affirme le prélat australien dans l'avant-propos de l'ouvrage qui sera publié le 1er octobre par la maison d'édition catholique américaine Ignatius Press.

Pour le cardinal, «la doctrine et la pratique pastorale ne peuvent pas se contredire…l'on ne peut maintenir l'indissolubilité du mariage en autorisant les divorcés remariés à recevoir la communion».

Une question «périphérique»?

Le prélat souhaite également que l'Église ne se focalise pas sur ce genre de questions «périphériques», suggérant que le nombre de catholiques divorcés remariés désirant recevoir la communion est minime. Selon lui, les efforts de pression en ce sens proviennent principalement de quelques Églises européennes «où la pratique est faible et où un nombre croissant de personnes divorcées choisissent de ne pas se remarier». Le prélat considère que le thème est perçu comme un symbole à la fois par les défenseurs et les adversaires de la tradition catholique. Il parle ainsi d'un «trophée dans la bataille entre ce qui reste de la chrétienté en Europe et un néo-paganisme agressif. Tous les opposants au christianisme veulent que l'Église capitule sur ce sujet».

Mgr Pell reconnaît que la miséricorde, une vertu qu'à la fois le pape François et le cardinal Kasper ont mise en exergue dans cette discussion, «est centrale en ce qui concerne les questions de mariage, de sexualité, de pardon et d'eucharistie». Pour autant, le prélat australien souligne «le lien essentiel entre miséricorde et fidélité, entre vérité et grâce». Il rappelle que Jésus n'a pas condamné la femme adultère, mais qu'il ne l'a pas non plus encouragée à continuer dans sa voie, lui intimant au contraire de ne plus pécher.

Un thème important pour le prochain Synode

La question sera certainement longuement débattue lors du Synode des évêques sur la famille, qui se déroulera au Vatican du 5 au 19 octobre, assure CNS.

Selon l'enseignement de l'Église, les catholiques qui se remarient civilement sans avoir obtenu une confirmation de nullité de leur union peuvent recevoir la communion seulement s'ils s'abstiennent d'entretenir des relations sexuelles. Ils sont sinon considérés comme en état de péché permanent (...).

Apic/CNS

source: LE CARDINAL PELL S'OPPOSE À LA COMMUNION POUR LES DIVORCÉS REMARIÉS

  JPSC

Commentaires

  • Ce sont des réflexions de bon sens. Ceux qui ont banalisé et facilité le divorce, ce sont tous ceux qui sont adversaires de la conception catholique du mariage et de la famille. Ce sont les mêmes qui ont banalisé et facilité l'adultère, la contraception, l'avortement. Les catholiques qui voudraient les suivre dans cette banalisation et facilitation du divorce ne savent pas ce qu'ils font. Ils se rendent complices des pires adversaires de l'Église catholique.
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    Ce cardinal fait bien de rappeler le principe de couple et de monogamie dans le catholicisme. Dans l'Islam, par exemple, la polygamie a comme fonction de masquer l'adultère, qui est interdit. Un homme peut prendre pour seconde femme celle avec qui il commettrait sinon l'adultère. Quitte à la répudier par après. Il y a même chez les chiites des mariages à durée déterminée, où la répudiation est déjà prévue.
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    C'est un peu ce que veulent les adversaires de l'Église. Un mariage qui n'engage pas, où la répudiation est facilitée par les pouvoirs publics. La seule différence du paganisme occidental avec l'Islam, c'est que la répudiation est possible aussi bien de la part de la femme que de l'homme. Et en outre, l'adultère y est banalisé, et même promu publiquement. Même les plus hautes autorités civiles n'hésitent pas à le pratiquer ouvertement.

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