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Après 7 mois de grossesse, un bébé n'existe pas aux yeux de la Justice belge

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Sur RTL.be (29 septembre) :

 

Elle perd son bébé après 7 mois de grossesse lors d'un accident: la Justice ne reconnait pas son existence

 

Ce soir après le journal, vous découvrirez dans le magazine "Images à l'appui", le témoignage d'un jeune couple qui se bat pour faire reconnaître le décès de son enfant. Le bébé est mort dans accident de voiture après seulement 7 mois de grossesse. Trop jeune pour que la Justice admette son existence.

L’enterrement à lieu quelques jours après l'accident de la circulation. C’est à ce moment qu’Antoine est rattrapé par la dure réalité matérielle: "Je paie, je paie, je paie… pour l’instant même sur mon compte, il me reste 10 euros", dit le papa.

 

"J’ai dû la déclarer à la commune"

 

Comme Maud était trop jeune pour que la Justice reconnaisse son décès, son dossier est classé sans suite. Le chauffeur qui n’a pas respecté la priorité n’écope que d’une amende de 50 euros. Les frais liés aux funérailles sont donc à charge des parents. "Ça me fait horriblement mal qu’on me dise que mon enfant est considéré comme un fœtus. Ça me ronge, je ne trouve pas ça normal. J’ai dû la déclarer à la commune. Elle a un numéro national. À partir de 26 semaines, un bébé est viable hors du ventre de la maman", peste (?!) la mère.

 

"Ca m’aiderait à faire le deuil"

 

Même si rien ne fera revenir Maud, sa reconnaissance aux yeux de la loi aiderait son couple à supporter son deuil financièrement, mais surtout moralement. "On demande que deux choses : qu’on nous aide, que les assurances bougent et qu’on reconnaisse notre bébé comme un bébé, pas un fœtus!", ajoute le papa. "Ca m’aiderait à faire le deuil, d’avancer et que c’est une victoire pour elle", conclut la maman.

Commentaires

  • Les autorités belges sont inhumaines et elles sont incohérentes dans leur inhumanité. Car en Belgique, l’avortement n'est légalement autorisé que jusqu’à douze semaines après la conception. Donc, après douze semaines, l'avortement en Belgique est interdit et considéré comme ce qu'il est : un assassinat d'un être humain. Ce bébé dans le ventre de sa mère est donc bien un être humain qui a été tué par la faute d'un chauffard (même involontairement bien sûr) et l'assurance de celui-ci doit indemniser les parents pour la perte tragique de leur enfant. Exactement comme s'il s'agissait d'un enfant déjà né. La perte est la même. La douleur est la même.

  • Certains idéologues prétendent que l'enfant dans le ventre de sa mère ne serait pas une personne humaine, car ils prétendent qu'il faut être autonome, conscient et responsable pour mériter ce statut de personne humaine. On comprend alors que, pour eux, peu d'êtres humains mériteraient pleinement ce statut. Et l'on comprend aussi qu'ils soient prêts à traiter comme des objets, et non des personnes, les handicapés, les comateux, les vieillards ou tous ceux dont ils trouveraient qu'ils manquent d'autonomie, de conscience ou de responsabilité.

  • Sauf erreur, dans le droit belge, un enfant est héritier dès sa conception. C'est donc bien que le droit "traditionnel" le reconnaît comme personne humaine, bénéficiaire de droits.

    Mais la justice belge est largement infiltrée par les frères la gratouille, pour qui tout est bon pour faire avancer une cause idéologique.
    Il suffit de se rappeler les scandaleuses perquisitions concernant Mgr Daneels, où l'on a fait fouiller des tombes pour voir si elles ne contenaient pas des documents scandaleux permettant de mettre en cause le monseigneur et toute l'église catholique.

    Justiciables belges, méfiez vous de votre justice aux ordres.

  • @ shimon ... En ce qui concerne la France, j'ai lu ceci : « Les droits de l’homme, juridiquement, commencent à la naissance (« Les hommes naissent libres et égaux en droits… », Déclaration des droits de l’homme et du citoyen). Mais avant la naissance ? Là les notions juridiques sont floues. En France, si le droit à l’héritage (donc la personnalité juridique) existe depuis le jour de la conception, on ne peut pas plus accuser une femme de mauvais traitement à fœtus (si elle s’alcoolise…) que lui imposer une intervention chirurgicale décisive pour celui-ci. Même dans les cas (États-Unis, Arrêt Perruche…) où on voit intenter des actions au nom d’enfants se plaignant d’une action qui leur a permis de naître, ce n’est pas un droit du fœtus mais un droit de l’enfant né (à dédommagement en l’occurrence) qui est considéré. »
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    C'est apparemment ce flou juridique du texte des droits de l'homme dans lequel se sont engouffrés ceux qui refusent de considérer le foetus comme une personne à part entière, disposant de tous ces droits.
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    L'article premier de la déclaration de 1948 précise : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »
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    Ce texte pourrait-il aussi laisser supposer qu'une personne née, mais ne disposant pas ou ne disposant plus de raison et de conscience, ne bénéficierait pas non plus de la protection de ces droits ? Ils seraient alors réduits au statut d'animal ou d'objet, n'ayant pas plus de veleur et de droits qu'un animal ou un objet.

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